Malgré quelques petites tensions sur l’agencement des priorités, les participants au dialogue politique, qu’ils soient de l’opposition ou de la majorité mais aussi de la société civile, de la CENA et du CNRA, ont pu trouver un consensus.
La question de la vacance du poste de président de la Commission politique dévolue au Pr Babacar Kanté, bloqué à l’étranger, n’a pas été abordée hier lors du démarrage des activités de ladite commission.
« On n’en a pas fait cas et cela n’a nullement eu un impact sur nos travaux dirigés de main de maître parle directeur des Elections, Tanor Thiendella Fall. D’ailleurs, l’on se demande pourquoi ne pas le laisser conduire la suite des travaux, il s’entend très bien avec tout le monde et montre assez de hargne pour conduire les travaux. Il ne nous reste qu’une dizaine de jours pour déposer nos conclusions. La date butoir, c’est le 25 juin prochain » indique un participant au dialogue joint par téléphone.
D’après notre interlocuteur, globalement, la première journée du dialogue de la commission politique a débouché sur un consensus fort sur les sujets à discuter à partir de ce mercredi.
Les participants appartenant à la majorité présidentielle, à l’opposition, au groupe des non-alignés, à la société civile mais aussi à la CENA et au CNRA sont parvenus à identifier les principaux points sur lesquels ils vont plancher comme la validation des candidatures à l’élection présidentielle, la réforme du parrainage, le contrôle du fichier électoral, la caution, les organes devant organiser l’élection notamment pour savoir si cette mission doit être dévolue au ministère de l’Intérieur ou à un organe indépendant, les rôles de la CENA, du CNRA et de la justice dans le processus électoral.
Sur le point de la justice, le point 22 des 47 points des termes de références (TDR) dévoilés vendredi dernier préconise « de renforcer le système judiciaire, l’accès à la justice pour tous les citoyens et d’améliorer la perception que les populations ont de la justice ».
A cela, il faut ajouter aussi la question des libertés et celle des détenus politiques. D’après notre source, il n’a pas été facile de parvenir au consensus réalisé hier.
« La journée a été ponctuée par quelques petites tensions de part et d’autre. Mais il faut avouer que toute cette tension découlait de la question de la priorisation des points à débattre. Finalement, le consensus a fini par prévaloir, on va pouvoir débattre point par point et surtout d’une manière approfondie pour aboutir à des conclusions majeures » assure notre interlocuteur. Ce consensus obtenu s’inscrit dans la voie tracée par les Termes de référence du dialogue dévoilés vendredi dernier
Des points du dialogue de 2019 versés dans l’escarcelle
Ces TDR sont articulés autour de 47 points pour « traiter la situation liée à l’actualité brûlante tout en se projetant sur le moyen et le long terme ». Selon les membres de la commission politique du dialogue national, « la participation remarquée de certains acteurs doit amener toutes les parties prenantes à intégrer la nécessité d’encourager des consensus liés au caractère inclusif de l’élection présidentielle à venir ».
En plus de ces 47 points consignés dans les TDR, certains points du dialogue de 2019 seront exhumés et remis à jour. On parle du bulletin unique, de la rationalisation et du financement des partis politiques. Il faut rappeler que le dialogue de 2019 avait permis des avancées démocratiques notamment des modifications majeures du Code électoral.
Les acteurs étaient parvenus à des consensus importants qui avaient débouché sur le report des élections municipales qui ont pu avoir lieu le 23 janvier 2022 et le respect du calendrier électoral qui avait permis l’organisation des législatives le 31 juillet 2023. L’élection directe des maires au suffrage universel avait également été rendue possible par le consensus réalisé sur cette question au dialogue politique de 2019.
Le Témoin
La question de la vacance du poste de président de la Commission politique dévolue au Pr Babacar Kanté, bloqué à l’étranger, n’a pas été abordée hier lors du démarrage des activités de ladite commission.
« On n’en a pas fait cas et cela n’a nullement eu un impact sur nos travaux dirigés de main de maître parle directeur des Elections, Tanor Thiendella Fall. D’ailleurs, l’on se demande pourquoi ne pas le laisser conduire la suite des travaux, il s’entend très bien avec tout le monde et montre assez de hargne pour conduire les travaux. Il ne nous reste qu’une dizaine de jours pour déposer nos conclusions. La date butoir, c’est le 25 juin prochain » indique un participant au dialogue joint par téléphone.
D’après notre interlocuteur, globalement, la première journée du dialogue de la commission politique a débouché sur un consensus fort sur les sujets à discuter à partir de ce mercredi.
Les participants appartenant à la majorité présidentielle, à l’opposition, au groupe des non-alignés, à la société civile mais aussi à la CENA et au CNRA sont parvenus à identifier les principaux points sur lesquels ils vont plancher comme la validation des candidatures à l’élection présidentielle, la réforme du parrainage, le contrôle du fichier électoral, la caution, les organes devant organiser l’élection notamment pour savoir si cette mission doit être dévolue au ministère de l’Intérieur ou à un organe indépendant, les rôles de la CENA, du CNRA et de la justice dans le processus électoral.
Sur le point de la justice, le point 22 des 47 points des termes de références (TDR) dévoilés vendredi dernier préconise « de renforcer le système judiciaire, l’accès à la justice pour tous les citoyens et d’améliorer la perception que les populations ont de la justice ».
A cela, il faut ajouter aussi la question des libertés et celle des détenus politiques. D’après notre source, il n’a pas été facile de parvenir au consensus réalisé hier.
« La journée a été ponctuée par quelques petites tensions de part et d’autre. Mais il faut avouer que toute cette tension découlait de la question de la priorisation des points à débattre. Finalement, le consensus a fini par prévaloir, on va pouvoir débattre point par point et surtout d’une manière approfondie pour aboutir à des conclusions majeures » assure notre interlocuteur. Ce consensus obtenu s’inscrit dans la voie tracée par les Termes de référence du dialogue dévoilés vendredi dernier
Des points du dialogue de 2019 versés dans l’escarcelle
Ces TDR sont articulés autour de 47 points pour « traiter la situation liée à l’actualité brûlante tout en se projetant sur le moyen et le long terme ». Selon les membres de la commission politique du dialogue national, « la participation remarquée de certains acteurs doit amener toutes les parties prenantes à intégrer la nécessité d’encourager des consensus liés au caractère inclusif de l’élection présidentielle à venir ».
En plus de ces 47 points consignés dans les TDR, certains points du dialogue de 2019 seront exhumés et remis à jour. On parle du bulletin unique, de la rationalisation et du financement des partis politiques. Il faut rappeler que le dialogue de 2019 avait permis des avancées démocratiques notamment des modifications majeures du Code électoral.
Les acteurs étaient parvenus à des consensus importants qui avaient débouché sur le report des élections municipales qui ont pu avoir lieu le 23 janvier 2022 et le respect du calendrier électoral qui avait permis l’organisation des législatives le 31 juillet 2023. L’élection directe des maires au suffrage universel avait également été rendue possible par le consensus réalisé sur cette question au dialogue politique de 2019.
Le Témoin