Un peu comme ces volcans que l’on croit éteints mais qui, en réa- lité, sont en activité souterraine avant d’entrer en éruption un beau jour. Ou ces plaques tectoniques qui bougent insensiblement. Sauf que le Dialogue national risque de connaître un coup d’accélérateur dans les jours à venir. Une chose est sûre : les membres du Comité de Pilotage dudit Dialogue, le Président Famara Ibrahima Sagna en tête, rongent leurs freins et piaffent d’impatience d’entrer en activité.
Seulement voilà : comme disent les Wolof, celui qui se réveille avant le pourvoyeur du petit déjeuner, sera contraint de se ren- dormir en attendant que ce bienfaiteur, qui tient les cordons de la bourse !, s’extirpe du lit. Le président Famara Ibrahima Sagna a beau vouloir démarrer sa mission, il est obligé d’attendre que certains préalables, qui ne dépendent évidemment pas de lui, soient remplis. Parmi ceux-là , l’ultime, mais pas le moins important, est constitué bien sûr par l’installation officielle du Comité de Pilotage du Dialogue national par le président de la République lui- même.
Une installation dont on dit qu’elle pourrait intervenir très prochainement sans que la date ait encore été fixée. Tout dépend de l’agenda du président de la République… A l’occasion de cette installation officielle, le président Macky Sall devrait renouveler solennellement les attentes du pays aux membres du Comité ventilés dans les cinq commissions composant ledit Dialogue. Parmi ces cinq commissions, figure la commission politique présidée par l’ancien ministre de l’Intérieur, le général Mamadou Niang, qui a démarré ses travaux dès le 29 mai dernier, au lendemain donc du lancement du Dialogue.
Mais si elle a pu démarrer au quart de tour, voire sur les chapeaux de roues, c’est parce que, tout simplement, les partis politiques, la société civile et les Non-alignés étaient déjà en train de faire le bilan de la dernière Présidentielle et discuter des modifications éventuelles à apporter au Code électoral. Après l’ouverture du Dialogue, il a donc été décidé de transformer ces concertations — qui avaient déjà commencé avant le 28 mai — en commission politique du Dialogue.
A part cette commission, aucune autre ne fonctionne jusqu’à présent. On peut comparer le processus à une pièce en trois actes dont le premier s’est joué le 28 mai avec la désignation du président du Comité de Pilotage du Dialogue national en la personne de M. Famara Ibrahima Sagna. Le deuxième a consisté en la nomination officielle, par décret du président de la République, du même M. Famara Ibrahima Sagna à la Présidence dudit Comité. Une nomination intervenue quelques semaines après le lancement du Dialogue.
Le troisième acte, qui n’est pas encore joué et qui est le plus important car conditionnant le démarrage effectif des travaux du Comité, sera l’installation officielle du Comité de Pilotage du Dialogue. Pour dire que tout le pays reste suspendu à l’agenda du président Macky Sall. Par conséquent, tout ceux qui semblent pressés de voir le président Famara Ibrahima Sagna dérouler la mission qui lui est confiée sont invités à avoir la patience de laisser le chef de l’Etat mettre les choses en place. Pour le reste, ainsi que nous l’avons mentionné ci-dessus, les choses bougent dans le bon sens même si, en apparence, tout est immobile.
Ainsi, le président de la République a mis des locaux fonctionnels, car réhabilités de fond en comble, à la disposition du Comité de Pilotage. Des locaux qui ont presque fini d’être équipés et au sein desquels travailleront le président du Comité de Pilotage, son staff ainsi que les présidents des cinq commissions qui constituent le comité de pilotage.
Dans l’entourage du président Sagna, il se dit que les dispositions sont en cours pour permettre au Comité de pilotage de démarrer ses activités, aux autres commissions de se constituer formelle- ment et de se mettre à l’œuvre ainsi qu’a commencé à le faire de- puis cinq mois celle dirigée par le général Mamadou Niang. Mais en- core une fois, la balle est dans le camp du président Macky Sall pour l’installation officielle du Comité de Pilotage du Dialogue national…
Le Témoin
Seulement voilà : comme disent les Wolof, celui qui se réveille avant le pourvoyeur du petit déjeuner, sera contraint de se ren- dormir en attendant que ce bienfaiteur, qui tient les cordons de la bourse !, s’extirpe du lit. Le président Famara Ibrahima Sagna a beau vouloir démarrer sa mission, il est obligé d’attendre que certains préalables, qui ne dépendent évidemment pas de lui, soient remplis. Parmi ceux-là , l’ultime, mais pas le moins important, est constitué bien sûr par l’installation officielle du Comité de Pilotage du Dialogue national par le président de la République lui- même.
Une installation dont on dit qu’elle pourrait intervenir très prochainement sans que la date ait encore été fixée. Tout dépend de l’agenda du président de la République… A l’occasion de cette installation officielle, le président Macky Sall devrait renouveler solennellement les attentes du pays aux membres du Comité ventilés dans les cinq commissions composant ledit Dialogue. Parmi ces cinq commissions, figure la commission politique présidée par l’ancien ministre de l’Intérieur, le général Mamadou Niang, qui a démarré ses travaux dès le 29 mai dernier, au lendemain donc du lancement du Dialogue.
Mais si elle a pu démarrer au quart de tour, voire sur les chapeaux de roues, c’est parce que, tout simplement, les partis politiques, la société civile et les Non-alignés étaient déjà en train de faire le bilan de la dernière Présidentielle et discuter des modifications éventuelles à apporter au Code électoral. Après l’ouverture du Dialogue, il a donc été décidé de transformer ces concertations — qui avaient déjà commencé avant le 28 mai — en commission politique du Dialogue.
A part cette commission, aucune autre ne fonctionne jusqu’à présent. On peut comparer le processus à une pièce en trois actes dont le premier s’est joué le 28 mai avec la désignation du président du Comité de Pilotage du Dialogue national en la personne de M. Famara Ibrahima Sagna. Le deuxième a consisté en la nomination officielle, par décret du président de la République, du même M. Famara Ibrahima Sagna à la Présidence dudit Comité. Une nomination intervenue quelques semaines après le lancement du Dialogue.
Le troisième acte, qui n’est pas encore joué et qui est le plus important car conditionnant le démarrage effectif des travaux du Comité, sera l’installation officielle du Comité de Pilotage du Dialogue. Pour dire que tout le pays reste suspendu à l’agenda du président Macky Sall. Par conséquent, tout ceux qui semblent pressés de voir le président Famara Ibrahima Sagna dérouler la mission qui lui est confiée sont invités à avoir la patience de laisser le chef de l’Etat mettre les choses en place. Pour le reste, ainsi que nous l’avons mentionné ci-dessus, les choses bougent dans le bon sens même si, en apparence, tout est immobile.
Ainsi, le président de la République a mis des locaux fonctionnels, car réhabilités de fond en comble, à la disposition du Comité de Pilotage. Des locaux qui ont presque fini d’être équipés et au sein desquels travailleront le président du Comité de Pilotage, son staff ainsi que les présidents des cinq commissions qui constituent le comité de pilotage.
Dans l’entourage du président Sagna, il se dit que les dispositions sont en cours pour permettre au Comité de pilotage de démarrer ses activités, aux autres commissions de se constituer formelle- ment et de se mettre à l’œuvre ainsi qu’a commencé à le faire de- puis cinq mois celle dirigée par le général Mamadou Niang. Mais en- core une fois, la balle est dans le camp du président Macky Sall pour l’installation officielle du Comité de Pilotage du Dialogue national…
Le Témoin