Lors de la célébration de la Journée internationale de lutte contre les mines, le Directeur général du Centre national d’actions antimines du Sénégal (Cnams) avait annoncé la reprise prochaine des opérations de déminage humanitaire dans la région. Avec en plus de Humanité et inclusion (Hi), deux autres opérateurs allaient être, disait-il, sur le terrain, en plus de la capacité nationale. Aujourd’hui avec le lancement du projet Arc, financé par l’Union européenne, la reprise des opérations est bel et bien une réalité, car le Sénégal a bénéficié de la Convention d’Ottawa, une prolongation de 5 ans pour dépolluer le pays, dans sa partie Sud, des mines.
Ce qui est loin d’être le cas par contre, si l’on se réfère aux propos du Dg du Cnams, (qui parlait de trois (3) opérateurs), c’est la présence des opérateurs dans le cadre de la reprise du déminage en Casamance. Car à la lumière de la cérémonie de lancement présidée par le Gouverneur de la région de Ziguinchor et en présence du directeur du programme de Hi en Afrique de l’Ouest et de l’ambassadrice de l’Ue au Sénégal, il est établi que c’est une équipe de Hi, bien formée et bien outillée, qui va pour l’heure mener sur le terrain, les activités de déminage. Quid de la présence de la capacité nationale évoquée comme 3ème opérateur par le Dg du Cnams ? Là , c’est bon nombre d’acteurs et d’observateurs de l’action antimines qui ont décidé de prendre le contre-pied du Dg du Cnams.
Et pour cause ! «Parler de capacité nationale dans le cadre d’opérations de déminage, c’est admettre que les actions, les activités de déminage sont financées par des ressources nationales, portées par des organismes nationaux, menées par une expertise et des acteurs locaux, etc.», souligne cet acteur sous le sceau de l’anonymat. Et qui s’érige totalement en faux contre cette probabilité brandie par le Dg du Cnams. C’est dire que pour ce dernier, hormis Hi, aucun autre opérateur n’est encore présent et ne s’est manifesté sur le terrain dans le cadre de la relance du déminage. «Et l’Etat du Sénégal via le Cnams, du fait de plusieurs contraintes, n’a pas encore les moyens de mettre en place une capacité nationale», assène-t-il.
Et ce dernier rappelle une première tentative de sa mise en place à l’époque, par le Cnams, sous l’égide de son premier Dg, feu Pape Oumar Ndiaye. «Et malgré la présence de démineurs sénégalais bien formés, malgré son pilotage par le Cnams et des ressources dont disposait le projet, etc., la mise en place de cette structure fut finalement un échec faute de volonté politique et de moyens conséquents», justifie un acteur de l’action antimines toujours sous le sceau de l’anonymat.
Avant de poursuivre : «Aujourd’hui, il y a l’Association des anciens démineurs dont certains membres travaillent à Hi et dont fait allusion probablement le Dg du Cnams pour parler de capacité nationale ; mais cette association n’a jamais mené une activité dans le cadre de l’action antimines.» Se voulant formel, ce dernier martèle que le Cnams, qui ne dispose en outre d’aucun moyen, ne saurait pour l’heure matérialiser un tel dessein.
LeQuotidien
Ce qui est loin d’être le cas par contre, si l’on se réfère aux propos du Dg du Cnams, (qui parlait de trois (3) opérateurs), c’est la présence des opérateurs dans le cadre de la reprise du déminage en Casamance. Car à la lumière de la cérémonie de lancement présidée par le Gouverneur de la région de Ziguinchor et en présence du directeur du programme de Hi en Afrique de l’Ouest et de l’ambassadrice de l’Ue au Sénégal, il est établi que c’est une équipe de Hi, bien formée et bien outillée, qui va pour l’heure mener sur le terrain, les activités de déminage. Quid de la présence de la capacité nationale évoquée comme 3ème opérateur par le Dg du Cnams ? Là , c’est bon nombre d’acteurs et d’observateurs de l’action antimines qui ont décidé de prendre le contre-pied du Dg du Cnams.
Et pour cause ! «Parler de capacité nationale dans le cadre d’opérations de déminage, c’est admettre que les actions, les activités de déminage sont financées par des ressources nationales, portées par des organismes nationaux, menées par une expertise et des acteurs locaux, etc.», souligne cet acteur sous le sceau de l’anonymat. Et qui s’érige totalement en faux contre cette probabilité brandie par le Dg du Cnams. C’est dire que pour ce dernier, hormis Hi, aucun autre opérateur n’est encore présent et ne s’est manifesté sur le terrain dans le cadre de la relance du déminage. «Et l’Etat du Sénégal via le Cnams, du fait de plusieurs contraintes, n’a pas encore les moyens de mettre en place une capacité nationale», assène-t-il.
Et ce dernier rappelle une première tentative de sa mise en place à l’époque, par le Cnams, sous l’égide de son premier Dg, feu Pape Oumar Ndiaye. «Et malgré la présence de démineurs sénégalais bien formés, malgré son pilotage par le Cnams et des ressources dont disposait le projet, etc., la mise en place de cette structure fut finalement un échec faute de volonté politique et de moyens conséquents», justifie un acteur de l’action antimines toujours sous le sceau de l’anonymat.
Avant de poursuivre : «Aujourd’hui, il y a l’Association des anciens démineurs dont certains membres travaillent à Hi et dont fait allusion probablement le Dg du Cnams pour parler de capacité nationale ; mais cette association n’a jamais mené une activité dans le cadre de l’action antimines.» Se voulant formel, ce dernier martèle que le Cnams, qui ne dispose en outre d’aucun moyen, ne saurait pour l’heure matérialiser un tel dessein.
LeQuotidien