Le médiateur de la République, Demba Kandji, a organisé hier, mardi 14 février, une journée de concertation avec les acteurs de la société civile. Répondant à une préoccupation qui est fréquemment revenue dans le débat, à savoir la situation politique actuelle marquée par une forte tension entre le pouvoir et l’opposition, il a estimé qu’il n’est pas du devoir du médiateur de décider en pareille circonstance. «Le médiateur ne peut pas tout le temps parler, faire convoquer des gens et leur dire serrez-vous la main. Ce n’est pas le rôle du médiateur. Il est un pacificateur», a estimé Demba Kandji.
Le rôle du médiateur consiste, rappelle-t-il, à constater une situation et, de son propre chef, en informer qui de droit. «Nous avons un pouvoir qui nous permet de suggérer, de dire au président de la République, aux autorités compétentes, il faut entreprendre telle réforme, il faut entreprendre telle action, parce que le pays en a besoin». Et la rencontre d’hier devrait être, selon lui, «une occasion de faire remonter des choses, mais avec beaucoup plus de discrétion».
Le médiateur de la République d’ajouter, en outre, que dans un Etat de droit, il appartient à la justice de ramener l’ordre. «La paix sociale nous préoccupe tous ; mais la paix sociale, c’est l’Etat de droit. Dans ce contexte de l’Etat de droit, il n’y a qu’une autorité qui régule, il n’y a qu’un vrai médiateur : c’est le juge. Si nous perdons, dans ce pays, une justice qui réponde à nos préoccupations, qui réagisse à nos saisines, alors nous sommes en état de déliquescence. Et ça, c’est l’Etat de primauté, le retour à la nature», dit-il. Il ajoute, en outre : «il n’y a que le régulateur principal et central dans un Etat de droit, c’est la justice. Mais, avant d’aller en justice, il faut que nous respections dans nos relations la règle de droit qui nous unit, nous pacifie».
A signaler que le médiateur de la République, Demba Kandji a été beaucoup interpellé par les acteurs de la société civile, qui demandent son implication dans la pacification du climat politique.
Selon la présidente du Réseau Siggil Jigeen, Safietou Diop, le climat politique actuel requiert l’engagement de tous, pour le respect de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance. Cette crise politique, qui survient après la pandémie de la Covid-19 et ses conséquences financières, peut plonger le pays dans une instabilité sécuritaire, surtout que dans les pays de la sous-région la tension est grande. Safietou Diop souhaite aussi un dialogue entre acteurs politiques, pour éviter au Sénégal les crises qui sévissent dans les pays pétroliers ou gaziers, communément qualifiées de «malédiction» du pétrole ou du gaz.
Penda Seck Diouf, présidente du Comité de lutte contre les violences faites aux femmes et présidente de la Plateforme de veille pour la paix et la sécurité, et imam Bamar Gueye, ont tous deux fait le même plaidoyer.
Sudquotdien
Le rôle du médiateur consiste, rappelle-t-il, à constater une situation et, de son propre chef, en informer qui de droit. «Nous avons un pouvoir qui nous permet de suggérer, de dire au président de la République, aux autorités compétentes, il faut entreprendre telle réforme, il faut entreprendre telle action, parce que le pays en a besoin». Et la rencontre d’hier devrait être, selon lui, «une occasion de faire remonter des choses, mais avec beaucoup plus de discrétion».
Le médiateur de la République d’ajouter, en outre, que dans un Etat de droit, il appartient à la justice de ramener l’ordre. «La paix sociale nous préoccupe tous ; mais la paix sociale, c’est l’Etat de droit. Dans ce contexte de l’Etat de droit, il n’y a qu’une autorité qui régule, il n’y a qu’un vrai médiateur : c’est le juge. Si nous perdons, dans ce pays, une justice qui réponde à nos préoccupations, qui réagisse à nos saisines, alors nous sommes en état de déliquescence. Et ça, c’est l’Etat de primauté, le retour à la nature», dit-il. Il ajoute, en outre : «il n’y a que le régulateur principal et central dans un Etat de droit, c’est la justice. Mais, avant d’aller en justice, il faut que nous respections dans nos relations la règle de droit qui nous unit, nous pacifie».
A signaler que le médiateur de la République, Demba Kandji a été beaucoup interpellé par les acteurs de la société civile, qui demandent son implication dans la pacification du climat politique.
Selon la présidente du Réseau Siggil Jigeen, Safietou Diop, le climat politique actuel requiert l’engagement de tous, pour le respect de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance. Cette crise politique, qui survient après la pandémie de la Covid-19 et ses conséquences financières, peut plonger le pays dans une instabilité sécuritaire, surtout que dans les pays de la sous-région la tension est grande. Safietou Diop souhaite aussi un dialogue entre acteurs politiques, pour éviter au Sénégal les crises qui sévissent dans les pays pétroliers ou gaziers, communément qualifiées de «malédiction» du pétrole ou du gaz.
Penda Seck Diouf, présidente du Comité de lutte contre les violences faites aux femmes et présidente de la Plateforme de veille pour la paix et la sécurité, et imam Bamar Gueye, ont tous deux fait le même plaidoyer.
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