« Le système judiciaire qu’on a n’est même pas capable de gérer les problèmes juridiques qui se posent dans la société. Aujourd’hui, ici au Sénégal, on n’a même pas 600 juges », confie-t-il. Alors que, ajoute Kane, « d’après le document de politique sectorielle de la justice, on devrait en avoir le triple ». À l’en croire, il en est de même pour les greffiers et le reste du personnel judiciaire.
« Il y a une loi qui dit que toute personne arrêtée doit avoir un avocat. Le Sénégal n’a pas 600 avocats imaginez alors le nombre de dossiers qu’ils traitent en même temps. Ce sont les mêmes qui font Dakar Mbour, Diourbel et autres. C’est-à -dire que mêmes les actes que les policiers et juges vont poser, seront des actes nuls parce que l’Etat ne s’est pas donné les moyens pour assurer le bon fonctionnement du service public de la justice », tranche-t-il.
En effet, d’après des études, un magistrat affecté à Dakar gère en moyenne près de 200 dossiers. Une situation qui déteint sur toute la chaîne judiciaire et est à l’origine des longues détentions préventives qui sont la cause directe de la surpopulation carcérale au Sénégal.
« Il y a une loi qui dit que toute personne arrêtée doit avoir un avocat. Le Sénégal n’a pas 600 avocats imaginez alors le nombre de dossiers qu’ils traitent en même temps. Ce sont les mêmes qui font Dakar Mbour, Diourbel et autres. C’est-à -dire que mêmes les actes que les policiers et juges vont poser, seront des actes nuls parce que l’Etat ne s’est pas donné les moyens pour assurer le bon fonctionnement du service public de la justice », tranche-t-il.
En effet, d’après des études, un magistrat affecté à Dakar gère en moyenne près de 200 dossiers. Une situation qui déteint sur toute la chaîne judiciaire et est à l’origine des longues détentions préventives qui sont la cause directe de la surpopulation carcérale au Sénégal.