‘’Des fidèles, des disciples et même des grands érudits venaient chaque année à Médina Gounass pour travailler dans les champs du marabout et fondateur du village’’, a-t-il dit, précisant qu’ils venaient du Fouta (Nord), du Fouladou (sud), de la Guinée-Bissau, de la Gambie, etc.
La 76e édition du ‘’Daaka’’ a démarré ce samedi et se poursuivra jusqu’au 17 avril. Cette manifestation attire chaque année des milliers de pèlerins venus de plusieurs pays de la sous-région. Le nombre de pèlerins s’accroît d’année en année.
Dans un entretien avec l’APS, il ajoute que le marabout Thierno Mouhamadou Saïdou Bâ les retrouvait dans les champs pour leur délivrer un message, à travers une causerie religieuse.
‘’Ils passaient des jours dans les champs pour travailler, prier et lire le Coran, et surtout, recevoir les messages du fondateur de Médina Gounass. Un an plus tard, ils ont convenu de pérenniser cette initiative. Ils ont envoyé un émissaire, Thierno Aliou Diallo de Bokidiawé (nord), auprès du marabout pour qu’ils puissent bénir leur projet’’, a-t-il renseigné, précisant que cette initiative date de 1942.
Selon lui, le marabout a répondu favorablement à leur demande, ce qui leur a permis de revenir l’année suivante, pour cultiver ses champs et recueillir ses recommandations.
‘’L’organisation du +Daaka+ n’a pas été régulière en raison des tournées du marabout au Sénégal et dans les pays voisins, Gambie, Guinée-Bissau, Guinée, Mauritanie, etc. Mais, c’est de 1960 à nos jours que le +Daaka+ s’est tenu sans arrêt ’’, a expliqué M. Talla dont le père, Thierno Bachir Talla, était un fidèle et un homme de confiance du marabout.
Il a indiqué que depuis cette période, des fidèles continuent à perpétuer cette tradition en venant travailler dans les champs du marabout, tandis que d’autres ne viennent que pour assister à la retraite spirituelle.
Cet événement religieux, a poursuivi le député originaire de Médina Gounass, vise à vivifier la foi des fidèles qui sont retranchés dans la forêt pendant dix jours, sans vaquer à leurs occupations.
‘’Les fidèles en sortiront grandis dans leur foi parce qu’ils vont prêcher le bien et s’interdire le mal comme le recommande l’islam. Pendant le +Daaka+, ils sont solidaires, discutent sur leur religion, récitent des dizaines de fois le Coran et prient ensemble, etc.’’, a souligné Amadou Talla.
"Malgré certaines installations modernes aménagées sur le site pour accueillir les fidèles, le Daaka demeure toujours un lieu de culte et de retraite spirituelle pour se consacrer à l’adoration de Dieu", a-t-il dit.
Interrogé sur l’impact des innovations apportées dans l’organisation, M. Talla soutient que "la modernité n’est pas en soi une mauvaise chose qui pourrait influencer les fidèles dans leur religion".
Le parlementaire évoque, pour étayer ses propos, l’utilisation des véhicules en lieu et place des charrettes et autres transports hippomobiles, ainsi que l’usage des nouvelles technologies de l’information et de la communication pour rapprocher davantage les communautés.
"Ce n’est pas un problème. L’essentiel est que le Daaka reste un lieu de culte, où les hommes et les femmes ne se mélangent pas. Le site continue à accueillir des pèlerins qui vivent et travaillent ensemble, se consacrent au +zikr+ et à la lecture du Saint-Coran", a insisté M. Talla.
La 76e édition du ‘’Daaka’’ a démarré ce samedi et se poursuivra jusqu’au 17 avril. Cette manifestation attire chaque année des milliers de pèlerins venus de plusieurs pays de la sous-région. Le nombre de pèlerins s’accroît d’année en année.
Dans un entretien avec l’APS, il ajoute que le marabout Thierno Mouhamadou Saïdou Bâ les retrouvait dans les champs pour leur délivrer un message, à travers une causerie religieuse.
‘’Ils passaient des jours dans les champs pour travailler, prier et lire le Coran, et surtout, recevoir les messages du fondateur de Médina Gounass. Un an plus tard, ils ont convenu de pérenniser cette initiative. Ils ont envoyé un émissaire, Thierno Aliou Diallo de Bokidiawé (nord), auprès du marabout pour qu’ils puissent bénir leur projet’’, a-t-il renseigné, précisant que cette initiative date de 1942.
Selon lui, le marabout a répondu favorablement à leur demande, ce qui leur a permis de revenir l’année suivante, pour cultiver ses champs et recueillir ses recommandations.
‘’L’organisation du +Daaka+ n’a pas été régulière en raison des tournées du marabout au Sénégal et dans les pays voisins, Gambie, Guinée-Bissau, Guinée, Mauritanie, etc. Mais, c’est de 1960 à nos jours que le +Daaka+ s’est tenu sans arrêt ’’, a expliqué M. Talla dont le père, Thierno Bachir Talla, était un fidèle et un homme de confiance du marabout.
Il a indiqué que depuis cette période, des fidèles continuent à perpétuer cette tradition en venant travailler dans les champs du marabout, tandis que d’autres ne viennent que pour assister à la retraite spirituelle.
Cet événement religieux, a poursuivi le député originaire de Médina Gounass, vise à vivifier la foi des fidèles qui sont retranchés dans la forêt pendant dix jours, sans vaquer à leurs occupations.
‘’Les fidèles en sortiront grandis dans leur foi parce qu’ils vont prêcher le bien et s’interdire le mal comme le recommande l’islam. Pendant le +Daaka+, ils sont solidaires, discutent sur leur religion, récitent des dizaines de fois le Coran et prient ensemble, etc.’’, a souligné Amadou Talla.
"Malgré certaines installations modernes aménagées sur le site pour accueillir les fidèles, le Daaka demeure toujours un lieu de culte et de retraite spirituelle pour se consacrer à l’adoration de Dieu", a-t-il dit.
Interrogé sur l’impact des innovations apportées dans l’organisation, M. Talla soutient que "la modernité n’est pas en soi une mauvaise chose qui pourrait influencer les fidèles dans leur religion".
Le parlementaire évoque, pour étayer ses propos, l’utilisation des véhicules en lieu et place des charrettes et autres transports hippomobiles, ainsi que l’usage des nouvelles technologies de l’information et de la communication pour rapprocher davantage les communautés.
"Ce n’est pas un problème. L’essentiel est que le Daaka reste un lieu de culte, où les hommes et les femmes ne se mélangent pas. Le site continue à accueillir des pèlerins qui vivent et travaillent ensemble, se consacrent au +zikr+ et à la lecture du Saint-Coran", a insisté M. Talla.