Les crises à l’Assemblée nationale ne concernent pas uniquement la tête de l’institution, mais aussi les groupes parlementaires. Selon nos confrères du journal EnQuête, ce qui se passe ces temps-ci chez les Libéraux n’est que du bis repetita. Ce n’est pas en effet la première fois que des décisions du secrétaire général du Pds sèment le trouble entre Libéraux à l’Assemblée nationale. En 1998, indique-t-on, le Pds a remporté les élections législatives à Dakar. Ablaye Faye est désigné comme président du groupe parlementaire des Libéraux. Quelque temps après, il tombe malade. Il se soigne dans un premier temps à Dakar, puis à Paris, l’intérim étant assuré par Abdou Fall. Une maladie qui le rendra pendant longtemps indisponible.
De la France où il se trouveait, Wade demande à Abdou Fall d’occuper le poste titulaire de président du groupe. Une mesure qui provoque la colère des partisans d’Ablaye Faye, notamment Meïssa Sall et Awa Diop. Ils menacent même de quitter le parti ou de rendre impossible la présidence de Abdou Fall. Mais, ils finiront par se rendre à l’évidence. Ironie de l’histoire, c’est ce même Ablaye Faye autrefois victime qui, paradoxalement, se retrouve, 17 ans après, à la tête de la Commission de discipline chargée d’exclure Modou Diagne Fada du Pds pour son refus de céder la présidence du groupe des « Libéraux et Démocrates ».
De la France où il se trouveait, Wade demande à Abdou Fall d’occuper le poste titulaire de président du groupe. Une mesure qui provoque la colère des partisans d’Ablaye Faye, notamment Meïssa Sall et Awa Diop. Ils menacent même de quitter le parti ou de rendre impossible la présidence de Abdou Fall. Mais, ils finiront par se rendre à l’évidence. Ironie de l’histoire, c’est ce même Ablaye Faye autrefois victime qui, paradoxalement, se retrouve, 17 ans après, à la tête de la Commission de discipline chargée d’exclure Modou Diagne Fada du Pds pour son refus de céder la présidence du groupe des « Libéraux et Démocrates ».