Mohamed Diallo souhaite que “les chefs des États membres de la CEDEAO prennent leurs responsabilités” par rapport au débat sur le troisième mandat en Côte d’Ivoire.
Pertes de vies humaines…
“Pourquoi vouloir entraîner le pays dans le chaos par une candidature dont l’illégalité et les caractères pernicieux et inopportun sont manifeste ?“, s’interroge le Président du parti URV. Il déplore ainsi les pertes de vies humaines “causées par les violentes manifestations contre la candidature du président Alassane Ouattara. Il est grand temps que cette fâcheuse tendance historique des mandats indéterminés prenne fin. Décrocher au pouvoir, ne plus voir se décoller de leur trône au détriment des vies humaines démontre une irresponsabilité sans nom“.
Reprendre le Dialogue…
“Le goût du pouvoir serait-il si sucré ? Serait-il un fantasme de mourir au poste de chef d’état ? Mal gouvernance ou égoïsme ? Des heurts ont éclaté entre policiers et manifestants, plusieurs voies ont été obstruées dans les villes du pays telles que Bonoua, Divo, Sikenssi et Adzopé. Il aurait été mieux de reprendre le dialogue politique, de libérer tous les fils de la Côte d’Ivoire qui sont en exil ou en prison afin de donner à ce pays l’atmosphère et le début d’une réconciliation vraie dont il a tant besoin…“, souligne le président du parti URV.
A la CEDEAO…
Avant de poursuivre : “Que les chefs des états membres de la CEDEAO dénoncent cette agression intentionnelle malveillante contre la liberté des ivoiriens ; tiennent le président Alassane Ouattara et son parti le RHDP pour responsables de toutes conséquences qui découleront de cette décision ; prennent à témoin la communauté nationale et internationale face à toutes les menaces contre la paix et la tranquillité des ivoiriens.”
Par la même occasion, il rappelle que le ministre de la communication, de l’économie, de la poste et porte-parole du gouvernement avait assuré que Alassane Ouattara n’avait pas l’intention de toucher à la limitation des mandats.
“L’ivresse du pouvoir…”
“Heureusement que la honte ne tue pas en Afrique. Ce fut le même cas pour le ministre de la justice Sansan Kambilé qui disait : ‘le président de la République a toujours dit qu’il ne sera pas candidat en 2020’… L’ivresse d’un pouvoir sans fin conduit à un AVC populaire sans faille…“, conclut-il.