Le professeur Didier RAOULT, directeur de l’ IHU Méditerranée infection annonce la publication officielle d’une découverte scientifique majeure : les causes du décès du peintre Le Caravage en 1610, qui serait mort d’une infection à staphylocoque doré.
Le professeur Didier Raoult est visé par une plainte déposée au mois de juillet par plusieurs centaines d’infectiologues auprès de l’Ordre des médecins, révèle Le Figaro.
Les scientifiques l’accusent d’avoir fait la promotion de l’hydroxychloroquine pour lutter contre le virus alors que son efficacité n’a toujours pas été prouvée. Les centaines de spécialistes des maladies infectieuses qui ont porté plainte contre le professeur controversé font partie de la Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf). Selon eux, Didier Raoult a enfreint neuf articles du code de déontologie médicale.
Parmi eux, il y a notamment la promotion d’un traitement qui n’a pas démontré son efficacité, la diffusion de fausses informations auprès du public, de graves manquements au devoir de confraternité ou encore la réalisation d’essais cliniques dont la légalité reste à démontrer.
De l’avertissement à la radiation définitive
Le Figaro précise que les centaines de scientifiques ont souligné que le Pr Raoult “a délibérément prescrit de l’hydroxychloroquine souvent associée à de l’azithromycine à des patients atteints de Covid-19 sans qu’aucune donnée acquise de la science ne soit clairement établie à ce sujet, et en infraction avec les recommandations des autorités de santé”.
“On peut se demander si ses prises de position très tranchées n’ont pas contribué à nuire au message de prévention et de santé publique et donc à la protection de la population, en décrédibilisant ces mesures de prévention sur des bases scientifiques infondées”, expliquent les auteurs de la plainte, cités par Le Figaro. La plainte doit d’abord faire l’objet d’une tentative de conciliation.
Si elle échoue, le dossier passera devant la chambre disciplinaire régionale, une procédure qui peut durer des mois. Les éventuelles sanctions pourraient être de l’ordre de l’avertissement à la radiation définitive, précise le quotidien français.