Le rapport 2014 sur la convergence macroéconomique des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) indique que sur les quinze Etats que compte l’espace, seuls six ont réussi à respecter les critères de convergence. Ce, en dépit de la consolidation de la croissance. Une défaillance qui sape fondamentalement la consolidation des acquis vers une monnaie unique. Ce que soutiendra, Birima Mangara, ministre délégué en charge du budget en ces mots : « La convergence macroéconomique est importante dans un processus de création d’une monnaie unique ». C’était hier, vendredi, à Dakar lors de la troisième réunion statuaire du conseil de convergence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao).
Selon lui, « il est important d’évaluer périodiquement les performances des Etats membres en matière de convergence notamment en ce qui concerne le respect des critères de convergence ».
«En vue de respecter l’horizon de convergence dans les délais prévus, nous devons continuer à mettre en œuvre des politiques qui s’inscrivent dans la perspective du respect des normes communautaires», a recommandé le ministre du Budget.
Il a en outre laissé entendre que cette troisième session ordinaire sera l’occasion pour le conseil de convergence de prendre connaissance des conclusions et recommandations de la réunion du Comité technique chargé des politiques macroéconomiques.
« Le conseil de convergence de la Cedeao en conclave à Dakar va examiner le projet de document sur la création d’un institut monétaire de la Cedeao (Icm) », a-t-il développé, en soutenant que « cela va constituer une étape capitale vers la mise en place de la monnaie unique à l’échéance 2020 ».
« Il nous sera présenté le projet d’acte additionnel sur les critères révisés de convergence, modifiant l’Acte additionnel portant pacte de convergence et stabilité macroéconomique entre les Etats membres de la CEDEAO », a-t-il poursuivi.
Sur la question du cadre harmonisé des finances publiques, le ministre a estimé que « c’est un processus lourd qui nécessite la prise en compte de toutes les dispositions afin d’obtenir des textes applicables qui ne remettent pas en cause les meilleurs pratiques et tiennent compte des standards internationaux ».
Il a salué les avancées significatives enregistrées dans la mise en œuvre de la feuille de route proposée par la Task Force présidentielle, notamment dans les chantiers d’harmonisation des statistiques, le développement des bases de données, du protocole de libre circulation, les marchés financiers.
Toutefois, Birima Mangara a souligné que des défis majeurs restent à être relevés par tous les pays pour le succès de l’intégration régionale.
« Il nous faut faire des recommandations appropriées et définir des stratégies pour une union monétaire solide et crédible », a-t-il relevé.
Sud Quotidien
Selon lui, « il est important d’évaluer périodiquement les performances des Etats membres en matière de convergence notamment en ce qui concerne le respect des critères de convergence ».
«En vue de respecter l’horizon de convergence dans les délais prévus, nous devons continuer à mettre en œuvre des politiques qui s’inscrivent dans la perspective du respect des normes communautaires», a recommandé le ministre du Budget.
Il a en outre laissé entendre que cette troisième session ordinaire sera l’occasion pour le conseil de convergence de prendre connaissance des conclusions et recommandations de la réunion du Comité technique chargé des politiques macroéconomiques.
« Le conseil de convergence de la Cedeao en conclave à Dakar va examiner le projet de document sur la création d’un institut monétaire de la Cedeao (Icm) », a-t-il développé, en soutenant que « cela va constituer une étape capitale vers la mise en place de la monnaie unique à l’échéance 2020 ».
« Il nous sera présenté le projet d’acte additionnel sur les critères révisés de convergence, modifiant l’Acte additionnel portant pacte de convergence et stabilité macroéconomique entre les Etats membres de la CEDEAO », a-t-il poursuivi.
Sur la question du cadre harmonisé des finances publiques, le ministre a estimé que « c’est un processus lourd qui nécessite la prise en compte de toutes les dispositions afin d’obtenir des textes applicables qui ne remettent pas en cause les meilleurs pratiques et tiennent compte des standards internationaux ».
Il a salué les avancées significatives enregistrées dans la mise en œuvre de la feuille de route proposée par la Task Force présidentielle, notamment dans les chantiers d’harmonisation des statistiques, le développement des bases de données, du protocole de libre circulation, les marchés financiers.
Toutefois, Birima Mangara a souligné que des défis majeurs restent à être relevés par tous les pays pour le succès de l’intégration régionale.
« Il nous faut faire des recommandations appropriées et définir des stratégies pour une union monétaire solide et crédible », a-t-il relevé.
Sud Quotidien