C’est le mardi 28 juin prochain que Bambey connaîtra le nom du successeur de Aïda Mbodj à la présidence du Conseil départemental. Les conseillers sont en effet convoqués le même jour par le préfet pour superviser l’élection. Pour le moment, Benno bokk yaakaar (Bby) garde jalousement sa stratégie qu’elle ne compte dévoiler que le jour-j. La coalition au pouvoir souhaiterait, avec ses 20 conseillers, contrôler la collectivité en profitant de la mésentente qui existerait au sein du Parti démocratique sénégalais où des rumeurs persistantes font état des candidatures annoncées de Abdou Sène, premier vice-président, et de Abdoulaye Diouf, preÂmiÂer secrétaire élu. Pour cette élection, les membres du bureau qui souhaitent briguer le poste de président du Conseil départemental devront au préalable démissionner du poste qu’ils occupaient auparavant. Il y a la jurisprudence Ousmane BadiaÂne, suite à la nomination de Malick Gakou au poste de ministre des Sports. Le poste de président du Conseil régional de Dakar était vacant. Lors de l’élection du président, il a fallu que le responsable de la Ligue démocratique démissionne de son poste de premier vice-président pour pouvoir briguer la présidence laissée vacante par l’ancien numéro deux de l’Afp.
Pour rappel, c’est le 20 avril dernier que le ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, avait pris un arrêté de destitution de Aïda Mbodj pour cumul de plus de deux mandats. Le 27 avril, les avocats de la responsable libérale avaient saisi à leur tour la Chambre administrative de la Cour suprême d’un recours en annulation de l’arrêté ministériel. Les conseils de Mme Mbodj soutenaient que Diouf Sarr avait violé la loi parce que leur cliente avait renoncé à son poste de conseiller municipal de Bambey et, par conséquent, ne se retrouvait qu’avec deux mandats électifs : celui de député et celui de présidente du Conseil départemental.
l​e Quotidien
Pour rappel, c’est le 20 avril dernier que le ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, avait pris un arrêté de destitution de Aïda Mbodj pour cumul de plus de deux mandats. Le 27 avril, les avocats de la responsable libérale avaient saisi à leur tour la Chambre administrative de la Cour suprême d’un recours en annulation de l’arrêté ministériel. Les conseils de Mme Mbodj soutenaient que Diouf Sarr avait violé la loi parce que leur cliente avait renoncé à son poste de conseiller municipal de Bambey et, par conséquent, ne se retrouvait qu’avec deux mandats électifs : celui de député et celui de présidente du Conseil départemental.
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