La fête de la Tabaski qui donne l'occasion à ces millions de Sénégalais de retourner chez eux, va marquer une trêve de quelques jours dans le combat qui oppose Macky Sall à l'opposition. En clair, pour la confrontation entre le pouvoir et l'opposition, elle est différée juste après la Tabaski qui est célébrée au Sénégalais le jeudi 29 juin courant.
Autrement dit, dès la première semaine de juillet avec le retour de ceux qui étaient partis passer la fête au terroir, les hostilités devront reprendre. En fait, malgré le dialogue qui règle certaines situations, des points importants de divergences opposent le chef de l'État à l'opposition.
Si Macky Sall a promis de faire une déclaration après la fête de l'Aid, tout indique qu'il va révéler sa candidature à un 3ème mandat. Macky Sall qui est acculé par l'opposition sur cette question, va la soumettre à l'appréciation des instances de l'Apr et Benno. Il va leur demander de donner leur position. Inutile de dire que ce sera carte blanche partout pour une candidature qui continuera d'alimenter la polémique jusqu'à la tenue de la prochaine présidentielle.
La tabaski diffère les hostilités
Une fois la caution des instances de son camp obtenu, Macky Sall attendra le jour du dépôt des candidatures pour déposer son dossier. On peut donc dire, pour la présidentielle de 2024, que la candidature de Macky Sall va attiser la tension entre le pouvoir et l'opposition. Face à la volonté tendue du Président Sall de briguer un autre mandat, il y a la détermination de l'opposition à contrer cette candidature qu'elle juge contraire à la loi.
Le 3ème mandat va attiser la tension
Un autre point de discorde qui est source de confrontation pouvoir - opposition est le sort d'Ousmane Sonko. C'est un secret de polichinelle que le dialogue est en train d'acter la mise à l'écart de Sonko de la présidentielle de 2024. Sonko sacrifié sur l'autel du dialogue Ousmane Sonko qui a été condamné à deux ans de prison dans l'affaire qui l'oppose à la masseuse Adji Sarr, est sous le coup d'une invalidation de sa candidature pour la prochaine présidentielle.
Si, avec cette condamnation, Ousmane Sonko qui a la possibilité de faire appel en se constituant prisonnier, pouvait espérer une participation à la prochaine élection du Président de la République, le dialogue risque de l'écarter de ladite élection. En perdant ses droits civils, Ousmane Sonko risque aussi d'être révoqué de son poste de maire de Ziguinchor.
Ainsi, à moins d'un cas de force majeure, la seule issue qui s'offre à Sonko et ses partisans c'est d'engager le combat politique. Se battre ou périr Au fur et à mesure que l'on s'approche de la présidentielle de 2024, la candidature de Macky Sall est celle d'Ousmane Sonko vont accroître le bras de fer entre le pouvoir et l'opposition.
En attendant l'inévitable confrontation entre les belligérants, les discours annoncent la couleur d'un combat décisif pour les deux camps qui se regardent en chien de faïence.
Tribune
Autrement dit, dès la première semaine de juillet avec le retour de ceux qui étaient partis passer la fête au terroir, les hostilités devront reprendre. En fait, malgré le dialogue qui règle certaines situations, des points importants de divergences opposent le chef de l'État à l'opposition.
Si Macky Sall a promis de faire une déclaration après la fête de l'Aid, tout indique qu'il va révéler sa candidature à un 3ème mandat. Macky Sall qui est acculé par l'opposition sur cette question, va la soumettre à l'appréciation des instances de l'Apr et Benno. Il va leur demander de donner leur position. Inutile de dire que ce sera carte blanche partout pour une candidature qui continuera d'alimenter la polémique jusqu'à la tenue de la prochaine présidentielle.
La tabaski diffère les hostilités
Une fois la caution des instances de son camp obtenu, Macky Sall attendra le jour du dépôt des candidatures pour déposer son dossier. On peut donc dire, pour la présidentielle de 2024, que la candidature de Macky Sall va attiser la tension entre le pouvoir et l'opposition. Face à la volonté tendue du Président Sall de briguer un autre mandat, il y a la détermination de l'opposition à contrer cette candidature qu'elle juge contraire à la loi.
Le 3ème mandat va attiser la tension
Un autre point de discorde qui est source de confrontation pouvoir - opposition est le sort d'Ousmane Sonko. C'est un secret de polichinelle que le dialogue est en train d'acter la mise à l'écart de Sonko de la présidentielle de 2024. Sonko sacrifié sur l'autel du dialogue Ousmane Sonko qui a été condamné à deux ans de prison dans l'affaire qui l'oppose à la masseuse Adji Sarr, est sous le coup d'une invalidation de sa candidature pour la prochaine présidentielle.
Si, avec cette condamnation, Ousmane Sonko qui a la possibilité de faire appel en se constituant prisonnier, pouvait espérer une participation à la prochaine élection du Président de la République, le dialogue risque de l'écarter de ladite élection. En perdant ses droits civils, Ousmane Sonko risque aussi d'être révoqué de son poste de maire de Ziguinchor.
Ainsi, à moins d'un cas de force majeure, la seule issue qui s'offre à Sonko et ses partisans c'est d'engager le combat politique. Se battre ou périr Au fur et à mesure que l'on s'approche de la présidentielle de 2024, la candidature de Macky Sall est celle d'Ousmane Sonko vont accroître le bras de fer entre le pouvoir et l'opposition.
En attendant l'inévitable confrontation entre les belligérants, les discours annoncent la couleur d'un combat décisif pour les deux camps qui se regardent en chien de faïence.
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