Au Sénégal, le phénomène du conflit foncier prend de plus en plus de l’ampleur. Selon le Directeur général de la Dscos, Colonel Pape Sabory Ndiaye qui a fait cette alerte, 3 498 plaintes ont été reçues par ses services en 2022. «Ce sont des plaintes variées qui nous viennent des particuliers, mais également transmises par différents parquets du Sénégal. Et dans le cadre de la prévention et du dialogue, nous avons pu solutionner environ 1 200 plaintes», a indiqué le Directeur de la Dscos, en marge d'un atelier de mise en niveau sur la prévention, la médiation et la résolution des conflits fonciers, organisé par la Commission Nationale du Dialogue des territoires (Cndt), rapporte "L'As".
Poursuivant, il révèle aussi que plus de 1150 procès-verbaux ont été dressés et envoyés au parquet. Conscients de leur mission de prévention, indique le Colonel Pape Sabory Ndiaye, ses services jouent un rôle important dans le pays. «Quand on parle de conflits fonciers, on pense directement à la Dscos parce que quand les usagers sont confrontés à des problèmes de ce genre, ils soumettent leurs doléances à nos différentes structures. C’est pourquoi notre présence est capitale, parce qu’elle nous permet de discuter avec l’ensemble des acteurs sur cette question qui est liée aux conflits latents et parfois, anime les débats et soulève des tensions et amène les populations à aller à la confrontation », affirme le Directeur général de la Dscos, Colonel Pape Sabory Ndiaye.
Selon le président de la Cndt, Benoît Sambou, qui dirigeait la rencontre, la gestion foncière au Sénégal est assez complexe et souvent, source de conflits. «Les conflits fonciers ont atteint un niveau de gravité et de massification très préoccupant. Ils ont touché presque toutes les collectivités territoriales du pays, avec le risque de miner la cohésion nationale. C’est pourquoi, nous avons voulu, à travers cet atelier regroupant les institutions de l’Etat, le Gouvernement, la société civile, engager la réflexion pour disposer d’une approche territoriale de résolution des conflits fonciers, basés sur la prévention, la médiation et la conciliation», a soutenu M. Sambou.
Il pense que cette rencontre permettra également de revisiter les orientations de la politique foncière du Sénégal et déterminer dans quelle mesure, les recommandations sont susceptibles de favoriser la réduction des risques de conflits. «La définition d’une politique foncière et la réforme sur le domaine national ont été présentées comme les leviers pour le développement agrosylvo-pastoral et pour la modernisation de l’agriculture», souligne-t-il, tout en réitérant son ouverture à un dialogue multi acteurs, autour des conclusions des travaux de la Commission nationale de Réforme foncière, notamment dans les aspects qui favorisent la capitalisation des expériences.
Poursuivant, il révèle aussi que plus de 1150 procès-verbaux ont été dressés et envoyés au parquet. Conscients de leur mission de prévention, indique le Colonel Pape Sabory Ndiaye, ses services jouent un rôle important dans le pays. «Quand on parle de conflits fonciers, on pense directement à la Dscos parce que quand les usagers sont confrontés à des problèmes de ce genre, ils soumettent leurs doléances à nos différentes structures. C’est pourquoi notre présence est capitale, parce qu’elle nous permet de discuter avec l’ensemble des acteurs sur cette question qui est liée aux conflits latents et parfois, anime les débats et soulève des tensions et amène les populations à aller à la confrontation », affirme le Directeur général de la Dscos, Colonel Pape Sabory Ndiaye.
Selon le président de la Cndt, Benoît Sambou, qui dirigeait la rencontre, la gestion foncière au Sénégal est assez complexe et souvent, source de conflits. «Les conflits fonciers ont atteint un niveau de gravité et de massification très préoccupant. Ils ont touché presque toutes les collectivités territoriales du pays, avec le risque de miner la cohésion nationale. C’est pourquoi, nous avons voulu, à travers cet atelier regroupant les institutions de l’Etat, le Gouvernement, la société civile, engager la réflexion pour disposer d’une approche territoriale de résolution des conflits fonciers, basés sur la prévention, la médiation et la conciliation», a soutenu M. Sambou.
Il pense que cette rencontre permettra également de revisiter les orientations de la politique foncière du Sénégal et déterminer dans quelle mesure, les recommandations sont susceptibles de favoriser la réduction des risques de conflits. «La définition d’une politique foncière et la réforme sur le domaine national ont été présentées comme les leviers pour le développement agrosylvo-pastoral et pour la modernisation de l’agriculture», souligne-t-il, tout en réitérant son ouverture à un dialogue multi acteurs, autour des conclusions des travaux de la Commission nationale de Réforme foncière, notamment dans les aspects qui favorisent la capitalisation des expériences.