Discuter des grandes questions liées au développement social économique afin de permettre au Sénégal de résoudre ses problèmes liés à plusieurs facteurs, c’est le but de l’organisation de la première conférence nationale sur le développement durable dont le thème porte sur le thème : « Villes et territoires durables ». Le choix de ce thème n’est pas fortuit, selon Boubacar Mbodj, président du comité scientifique de ladite conférence, qui trouve qu’« il y a beaucoup de problèmes au niveau de nos villes qui ont été le réceptacle d’une population pour laquelle la ville n’a pas été prévue au départ ». « Quand les colons bâtissaient Dakar, ils ne prévoyaient pas autant de monde », a-t-il précisé avant d’ajouter que « tous les dérèglements que nous voyons de la circulation, de l’habitat, des inondations sont liés au fait que l’on a une ville qui n’est pas très adaptée aux charges auxquelles elle est soumise ».
A l’en croire, le surpeuplement des villes est lié au fait qu’un équilibre entre le rural et l’urbain n’a pas encore été trouvé. « Si aujourd’hui beaucoup de Sénégalais savent qu’ils pouvaient honorablement gagner leur vie dans le monde rural, ils s’y installeraient sûrement pour quitter les villes où ils n’ont pas le plus souvent les moyens de leur existence », a-t-il souligné. Pour éviter tous les problèmes liés à l’habitat, il faut, selon lui, privilégier la planification. « On ne peut plus gérer les villes sans planifier », a-t-il insisté.
L’énergie, le bâtiment, le transport mais aussi la gouvernance et le pôle urbain vert sont des questions centrales pour avoir des villes durables, selon les experts. « Pour arriver à la ville durable, il faut intégrer ce qu’il est appelé environnement, économie et social. La question, c’est de voir comment l’ensemble des écosystèmes sont articulés et ces systèmes font des échanges de flux, ce qu’on appelle, matière et information. Comment les prendre en charge pour qu’ils soient utiles à nous et confortables en même temps », explique le chercheur et architecte Mbacké Niang.
A l’en croire, le surpeuplement des villes est lié au fait qu’un équilibre entre le rural et l’urbain n’a pas encore été trouvé. « Si aujourd’hui beaucoup de Sénégalais savent qu’ils pouvaient honorablement gagner leur vie dans le monde rural, ils s’y installeraient sûrement pour quitter les villes où ils n’ont pas le plus souvent les moyens de leur existence », a-t-il souligné. Pour éviter tous les problèmes liés à l’habitat, il faut, selon lui, privilégier la planification. « On ne peut plus gérer les villes sans planifier », a-t-il insisté.
L’énergie, le bâtiment, le transport mais aussi la gouvernance et le pôle urbain vert sont des questions centrales pour avoir des villes durables, selon les experts. « Pour arriver à la ville durable, il faut intégrer ce qu’il est appelé environnement, économie et social. La question, c’est de voir comment l’ensemble des écosystèmes sont articulés et ces systèmes font des échanges de flux, ce qu’on appelle, matière et information. Comment les prendre en charge pour qu’ils soient utiles à nous et confortables en même temps », explique le chercheur et architecte Mbacké Niang.