Cette tournée des membres de la Commission nationale de la Carte de presse est une occasion pour échanger avec les journalistes et techniciens des médias (correspondants régionaux) en vue de les enrôler sur place.
Daouda Mine, le président de la Commission nationale de la Carte de presse explique : «nous avons relevés deux problèmes majeurs. La première question est qu'il y a beaucoup d'enseignants qui sollicitent la Carte nationale de presse et qui posent la question de savoir s'ils peuvent bénéficier de cette carte. L'autre question, ce sont les radios communautaires».
Selon lui, beaucoup de gens qui travaillent dans ses radios communautaires demandent s'ils peuvent bénéficier de la Carte de presse.
«En ce qui concerne les radios communautaires, la loi ne distingue pas ceux qui travaillent dans des radios communautaires. Ceux qui travaillent dans ces radios communautaires qui remplissent les conditions vont obtenir leurs Cartes de presse. Nous avons délivré des cartes à des gens qui travaillent dans des radios communautaires», a-t-il dit
En ce qui concerne les enseignants, il précisera que la loi et leur statut de fonctionnaires leur interdit d’en disposer.
«C'est la loi qui encadre notre travail. C'est la loi qui dit que le journaliste doit sortir d'une école de journalisme, avoir la Licence avec deux (2) ans d'expérience et 10 ans d'expérience dans la diffusion et le traitement de l'information. Et l'activité principale rétribuée doit être la collecte et le traitement de l'information au sein d'une entreprise de presse. Le statut de fonctionnaires interdit aux fonctionnaires d'avoir un autre travail. Ils ne peuvent pas violer la loi et pousser la commission à violer la loi. Nous ne pouvons pas délivrer la Carte nationale de presse à ceux dont l'activité rétribuée ne consiste pas à la collecte et au traitement et la diffusion de l'information. Nous ne pouvons pas délivrer des Cartes de presse à des gens qui ne travaillent dans une entreprise de presse au sens de la loi».
Le président de la Commission nationale de la Carte de presse rappelle qu'il y a des discriminations faites en faveur des correspondants régionaux.
«Le Code de la presse dit que tout postulant doit déposer son dossier au niveau de la commission basée à Dakar. Mais, dans le cadre d'exigibilité fixé au 1er juin, nous avons estimé faire le déplacement sur le terrain pour être en contact avec les correspondants et leur expliquer les modalités qui sont prises en leur faveur car il y a discrimination positive les concernant. »
« Les correspondants régionaux ne vont pas payer les 10.000 FCFA pour l'obtention de la Carte nationale de presse ; mais on leur offre de poser une partie du dossier dont ils disposent et de compléter par la suite. Nous avons constaté que la plupart des correspondants régionaux ne sont pas sortis des écoles de formation qui vont forcément passer par la Commission de validation des acquis de l'expérience pour leur éviter les nombreux déplacements sur Dakar»
Et il poursuit : «la date d'exigibilité du 1er juin pour la Carte nationale de presse. Nous avons adressé toutes les correspondances aux gouverneurs des régions, aux ministères concernés, les différentes organisations de la presse, de même que les patrons de presse. Il y a certaines ambassades qui nous ont contactés pour des séances de briefing. Nous avons rendez-vous avec l'ambassade des Etats-Unis. La Commission nationale de Carte de presse a reçu 775 dossiers de dépôts, 430 ont obtenu leurs cartes, compte non tenu des dossiers enrôlés durant la tournée».
Sud Quotidien
Daouda Mine, le président de la Commission nationale de la Carte de presse explique : «nous avons relevés deux problèmes majeurs. La première question est qu'il y a beaucoup d'enseignants qui sollicitent la Carte nationale de presse et qui posent la question de savoir s'ils peuvent bénéficier de cette carte. L'autre question, ce sont les radios communautaires».
Selon lui, beaucoup de gens qui travaillent dans ses radios communautaires demandent s'ils peuvent bénéficier de la Carte de presse.
«En ce qui concerne les radios communautaires, la loi ne distingue pas ceux qui travaillent dans des radios communautaires. Ceux qui travaillent dans ces radios communautaires qui remplissent les conditions vont obtenir leurs Cartes de presse. Nous avons délivré des cartes à des gens qui travaillent dans des radios communautaires», a-t-il dit
En ce qui concerne les enseignants, il précisera que la loi et leur statut de fonctionnaires leur interdit d’en disposer.
«C'est la loi qui encadre notre travail. C'est la loi qui dit que le journaliste doit sortir d'une école de journalisme, avoir la Licence avec deux (2) ans d'expérience et 10 ans d'expérience dans la diffusion et le traitement de l'information. Et l'activité principale rétribuée doit être la collecte et le traitement de l'information au sein d'une entreprise de presse. Le statut de fonctionnaires interdit aux fonctionnaires d'avoir un autre travail. Ils ne peuvent pas violer la loi et pousser la commission à violer la loi. Nous ne pouvons pas délivrer la Carte nationale de presse à ceux dont l'activité rétribuée ne consiste pas à la collecte et au traitement et la diffusion de l'information. Nous ne pouvons pas délivrer des Cartes de presse à des gens qui ne travaillent dans une entreprise de presse au sens de la loi».
Le président de la Commission nationale de la Carte de presse rappelle qu'il y a des discriminations faites en faveur des correspondants régionaux.
«Le Code de la presse dit que tout postulant doit déposer son dossier au niveau de la commission basée à Dakar. Mais, dans le cadre d'exigibilité fixé au 1er juin, nous avons estimé faire le déplacement sur le terrain pour être en contact avec les correspondants et leur expliquer les modalités qui sont prises en leur faveur car il y a discrimination positive les concernant. »
« Les correspondants régionaux ne vont pas payer les 10.000 FCFA pour l'obtention de la Carte nationale de presse ; mais on leur offre de poser une partie du dossier dont ils disposent et de compléter par la suite. Nous avons constaté que la plupart des correspondants régionaux ne sont pas sortis des écoles de formation qui vont forcément passer par la Commission de validation des acquis de l'expérience pour leur éviter les nombreux déplacements sur Dakar»
Et il poursuit : «la date d'exigibilité du 1er juin pour la Carte nationale de presse. Nous avons adressé toutes les correspondances aux gouverneurs des régions, aux ministères concernés, les différentes organisations de la presse, de même que les patrons de presse. Il y a certaines ambassades qui nous ont contactés pour des séances de briefing. Nous avons rendez-vous avec l'ambassade des Etats-Unis. La Commission nationale de Carte de presse a reçu 775 dossiers de dépôts, 430 ont obtenu leurs cartes, compte non tenu des dossiers enrôlés durant la tournée».
Sud Quotidien