En ce qui concerne l’éléphant, une espèce intégralement protégée, en voie d’extinction rapide en Afrique (100 éléphants sont tués chaque jour sur le continent pour leur ivoire selon l’ONU), ils font l’objet d’un trafic international colossal. Le commerce illégal d'espèces sauvages est un crime organisé transnational. Il occupe le 5ème rang du commerce illicite dans le monde après la drogue, les armes, le blanchiment d’argent et le trafic d’êtres humains, amassant des bénéfices d'environ 20 milliards de dollars chaque année. Ce commerce illicite est lié à la corruption, le blanchiment d'argent et le trafic d'autres produits tels que les armes et la drogue. Il engendre instabilité en Afrique et entretient le terrorisme.
Il est important de rappeler que le trafic d’ivoire d’éléphant finance de plus en plus les mouvements terroristes comme Al-Shaabab, les Jenjawids, Boko Haram etc. Ces djihadistes sont les pivots du trafic d’ivoire en Afrique. En effet, l’ivoire fournirait environ 40% des fonds nécessaire au groupe Al-Shaabab pour se maintenir en activité et déstabiliser l’Afrique de l’Est et du Centre. Ces mêmes mouvements terroristes dont le Sénégal se soucie beaucoup actuellement en renforcent sa sécurité sur l’ensemble du territoire. Désormais cette inquiétude concerne aussi l’Afrique de l’Ouest, dans le pays voisins au Mali, un cinquième des éléphants ont été tués pour alimenter le trafic d’ivoire depuis début 2015 et selon la MINUSMA, mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali, cette recrudescence est liée aux activités des groupes djihadistes dans le pays.
Concernent les 271 défenses de phacochère, soit 136 animaux abattus, la saisie s’élève à 4.500.000 CFA. L’ivoire de ce sympathique suidé bien connu dans nos régions, est certes moins luxueux que celui de l’éléphant mais très prisé par les amateurs de sculptures. Les 3 trafiquants arrêtés, ne possèdent selon la loi, aucune autorisation d’abattage, de capture ou de ramassage ou de commercialisation de cette animal hautement braconné au Sénégal pour sa viande « bon marché » et ses défenses facile à sculpter et à faire passer pour de l’ivoire d’éléphant auprès de l’acheteur sont recherchées par les artisans commerçants en objets d’ art du pays.
En juin 2015, de multiples opérations sur les produits d’éléphants (bijoux en poils d’éléphants) sur de célèbres bijoutiers dakarois avaient abouti à leur libération suite une transaction financière avec le Ministère de l’Environnement selon l’article L23 du code la faune et de la chasse au Sénégal. Espérons qu’il n’en soit plus ainsi.
L’ivoire, qui est une crise environnementale, économique et sécuritaire, est devenu une préoccupation majeure pour les gouvernements du monde. L’affaire est entre les mains de la Justice sénégalaise. Souhaitons que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur.
Il est important de rappeler que le trafic d’ivoire d’éléphant finance de plus en plus les mouvements terroristes comme Al-Shaabab, les Jenjawids, Boko Haram etc. Ces djihadistes sont les pivots du trafic d’ivoire en Afrique. En effet, l’ivoire fournirait environ 40% des fonds nécessaire au groupe Al-Shaabab pour se maintenir en activité et déstabiliser l’Afrique de l’Est et du Centre. Ces mêmes mouvements terroristes dont le Sénégal se soucie beaucoup actuellement en renforcent sa sécurité sur l’ensemble du territoire. Désormais cette inquiétude concerne aussi l’Afrique de l’Ouest, dans le pays voisins au Mali, un cinquième des éléphants ont été tués pour alimenter le trafic d’ivoire depuis début 2015 et selon la MINUSMA, mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali, cette recrudescence est liée aux activités des groupes djihadistes dans le pays.
Concernent les 271 défenses de phacochère, soit 136 animaux abattus, la saisie s’élève à 4.500.000 CFA. L’ivoire de ce sympathique suidé bien connu dans nos régions, est certes moins luxueux que celui de l’éléphant mais très prisé par les amateurs de sculptures. Les 3 trafiquants arrêtés, ne possèdent selon la loi, aucune autorisation d’abattage, de capture ou de ramassage ou de commercialisation de cette animal hautement braconné au Sénégal pour sa viande « bon marché » et ses défenses facile à sculpter et à faire passer pour de l’ivoire d’éléphant auprès de l’acheteur sont recherchées par les artisans commerçants en objets d’ art du pays.
En juin 2015, de multiples opérations sur les produits d’éléphants (bijoux en poils d’éléphants) sur de célèbres bijoutiers dakarois avaient abouti à leur libération suite une transaction financière avec le Ministère de l’Environnement selon l’article L23 du code la faune et de la chasse au Sénégal. Espérons qu’il n’en soit plus ainsi.
L’ivoire, qui est une crise environnementale, économique et sécuritaire, est devenu une préoccupation majeure pour les gouvernements du monde. L’affaire est entre les mains de la Justice sénégalaise. Souhaitons que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur.