Pourquoi ? Parce que contrairement au musulman qui peut se marier devant l’iman et amener après les documents (remis par la mosquée) pour enregistrement à l’état-civil, le catholique, lui est tenu de passer à la mairie (où le mariage civil est acté), pour pouvoir célébrer le mariage religieux à l’église. Ce document signé par le maire ou ses adjoints ou l’officier d’état-civil et qui doit respecter le régime de la monogamie, reste le seul document qui doit permettre au prêtre d’unir devant Dieu les deux prétendants ou futurs conjoints.
Pour Pierre Antoine Mendy, il a fallu négocier avec la mairie de Ziguinchor. Une issue heureuse a été trouvée pourlui permettre de célébrer son mariage civil.
«Le mariage religieux ne peut pas être célébré, sans que celui civil ne le précède, chez les catholiques. La célébration religieuse était programmée pour le samedi et les prêtres avaient pris toutes les dispositions. Il a fallu discuter avec les agents et ils ont trouvé une solution. Au lieu de 16 h, le vendredi, le mariage a été fait à 9h» a-t-il avancé. Et de poursuivre : «s’il n’y a pas de mariage à l’Eglise, celui civil est de facto renvoyé».
Des craintes qui planent dans l’esprit de beaucoup de Sénégalais, qui ne savent plus si le jour qu’ils ont retenu pour célébrer leur mariage sera maintenu, à cause des grèves des travailleurs des Collectivités territoriales.
Un autre problème qui affecte principalement la communauté catholique, réside dans les déclarations de décès. Sans ce papier délivré par la mairie (le certificat de décès), impossible d’avoir l’autorisation d’enterrer qui donne le droit d’accès au cimetière. Une péripétie qui allonge le séjour de deuil et augmente les frais de prise en charge de la dépouille dans les morgues.
«Il nous a fallu trois jours, avant de faire la déclaration du décès à la mairie. Nous étions obligés de prolonger le deuil, jusqu’à la semaine suivante», a témoigné, à Ziguinchor, Ange Marie Ndecky. Face à toutes ces contraintes, des Sénégalais demandent au gouvernement d’engager le dialogue avec les acteurs, afin de trouver des solutions définitives à tous ces problèmes.
Sud Quotidien
Pour Pierre Antoine Mendy, il a fallu négocier avec la mairie de Ziguinchor. Une issue heureuse a été trouvée pourlui permettre de célébrer son mariage civil.
«Le mariage religieux ne peut pas être célébré, sans que celui civil ne le précède, chez les catholiques. La célébration religieuse était programmée pour le samedi et les prêtres avaient pris toutes les dispositions. Il a fallu discuter avec les agents et ils ont trouvé une solution. Au lieu de 16 h, le vendredi, le mariage a été fait à 9h» a-t-il avancé. Et de poursuivre : «s’il n’y a pas de mariage à l’Eglise, celui civil est de facto renvoyé».
Des craintes qui planent dans l’esprit de beaucoup de Sénégalais, qui ne savent plus si le jour qu’ils ont retenu pour célébrer leur mariage sera maintenu, à cause des grèves des travailleurs des Collectivités territoriales.
Un autre problème qui affecte principalement la communauté catholique, réside dans les déclarations de décès. Sans ce papier délivré par la mairie (le certificat de décès), impossible d’avoir l’autorisation d’enterrer qui donne le droit d’accès au cimetière. Une péripétie qui allonge le séjour de deuil et augmente les frais de prise en charge de la dépouille dans les morgues.
«Il nous a fallu trois jours, avant de faire la déclaration du décès à la mairie. Nous étions obligés de prolonger le deuil, jusqu’à la semaine suivante», a témoigné, à Ziguinchor, Ange Marie Ndecky. Face à toutes ces contraintes, des Sénégalais demandent au gouvernement d’engager le dialogue avec les acteurs, afin de trouver des solutions définitives à tous ces problèmes.
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