Le Sénégal fait des progrès en matière en liberté de la presse. C'est le moins qu'on puisse dire. En effet, d'après Reporters sans frontières dans son rapport 2016 rendu public, hier, l’indice du Sénégal, qui était de 27,77, s’élève à 27,99 dans un continent africain où les journalistes semblent souffrir de plus en plus des violations de la liberté de la presse, rapporte Le Populaire. Et le document de souligner que la Namibie est, avec sa 17e place, le pays d’Afrique le mieux classé. Il est suivi du Ghana (17,95) et du Cap-Vert (19,82). « La Constitution y garantit la liberté de la presse. Les journalistes vivent plutôt en sécurité et dans un paysage médiatique pluraliste. Internet y est notamment un réel espace de liberté », lit-on dans le rapport.
Par contre, l’Erythrée (180e) pointe une nouvelle fois à la dernière place du Classement. « Ce pays où la liberté d’expression n’est pas seulement bafouée, mais littéralement abolie, s’illustre par sa stagnation », a déploré Rsf qui souligne que l’absence d’Etat de droit et la recrudescence de l’insécurité dans certaines régions expliquent le recul de pays comme le Nigeria (116e), où les journalistes sont menacés par des membres de Boko Haram et des agents de l’Etat. En outre, la présence de groupes djihadistes nuit directement à la liberté de l’information. « Au Mali (122e) par exemple, le groupe terroriste ‘Gardiens de l’Enfer’ a menacé en 2015 d’égorger tous les journalistes étrangers et maliens travaillant pour des médias étrangers », a relevé Rsf.
Toutefois, a souligné le rapport, l’Afrique, avec un indice de 36,9 occupe la deuxième place dans le classement mondial dominé par l’Europe (19,8 points d’indice) avec un trio, Finlande, Pays-Bas, Norvège. Ainsi, l’Afrique passe devant les Amériques, « même si l’Afrique du Nord/Moyen Orient (50,8) reste la région du monde où les journalistes sont les plus soumis à des contraintes de toutes sortes ».
Par contre, l’Erythrée (180e) pointe une nouvelle fois à la dernière place du Classement. « Ce pays où la liberté d’expression n’est pas seulement bafouée, mais littéralement abolie, s’illustre par sa stagnation », a déploré Rsf qui souligne que l’absence d’Etat de droit et la recrudescence de l’insécurité dans certaines régions expliquent le recul de pays comme le Nigeria (116e), où les journalistes sont menacés par des membres de Boko Haram et des agents de l’Etat. En outre, la présence de groupes djihadistes nuit directement à la liberté de l’information. « Au Mali (122e) par exemple, le groupe terroriste ‘Gardiens de l’Enfer’ a menacé en 2015 d’égorger tous les journalistes étrangers et maliens travaillant pour des médias étrangers », a relevé Rsf.
Toutefois, a souligné le rapport, l’Afrique, avec un indice de 36,9 occupe la deuxième place dans le classement mondial dominé par l’Europe (19,8 points d’indice) avec un trio, Finlande, Pays-Bas, Norvège. Ainsi, l’Afrique passe devant les Amériques, « même si l’Afrique du Nord/Moyen Orient (50,8) reste la région du monde où les journalistes sont les plus soumis à des contraintes de toutes sortes ».