Pathé Thiaw, contremaître de son état, et venant de la commune de Ndoffane (région de Kaolack), est tout heureux de travailler dans les champs de Lendeng puisqu’il y gagne son pain et ce, malgré la cherté des factures d’eau et la remontée de la nappe phréatique.
Et de dire : « Je trouve mon compte dans ce champ qu’on m’a donné à cultiver. A chaque récolte les 30% de la vente me reviennent. Et je ne m’y plains pas trop. Sauf, quelques difficultés liées à la cherté des factures de Sen’Eau et à la remontée de la nappe phréatique m’angoisse».
Surpris d’entendre que les exploitants de Lendeng utilisent l’eau de la Sen’Eau pour la culture, je marque mon étonnement. « Ah bon? Je n’ai jamais imaginé que les champs sont arrosés par la Sen’Eau ».
Pathé Thiaw nous rassure : « C’est la même eau que tout le monde utilise. Le seul bémol, c’est la cherté des factures. Personnellement, je viens de payer ma facture mensuelle, il y a seulement 2 jours à plus de quatre cent cinquante mille francs CFA (+450 000 FCFA) ».
Mais cette situation est loin de les décourager, encore moins de les amener à tenter l’immigration: « j’avoue que par moment, le découragement nous tente. Surtout lorsque la facture d’eau est très salée et que les moyens financiers ne sont pas disponibles ». Pour s’en convaincre il dit ceci : « la situation est difficile et j’en veux pour preuve, des exploitants qui ont été tout simplement privés (coupés) d’eau dans leurs champs, faute de n’avoir pas payé leur facture ».
Convaincu qu’ils n’ont d’autres choix que de faire avec, il déclare : « Nous sommes des responsables de famille, nous n’avons d’autres choix que de nous contenter de ce qu’on y gagne ». Car, « nous ne pouvons pas voler encore moins quémander », fait-il savoir.
Autre difficulté notée dans cette zone agroécologique, celui de la remontée de la nappe phréatique. Elle demeure une réalité, car une bonne partie de cet espace agricole n’est plus exploitable.
« Beaucoup d’eaux stagnent ici, nous empêchant d’exploiter plus d’espace. Et cela, depuis deux ans déjà que la remontée de la nappe phréatique nous pose de sérieuses difficultés. Cette eau salinise les terres, rendant ainsi inexploitable une bonne partie des terres».
Sud Quotidien
Et de dire : « Je trouve mon compte dans ce champ qu’on m’a donné à cultiver. A chaque récolte les 30% de la vente me reviennent. Et je ne m’y plains pas trop. Sauf, quelques difficultés liées à la cherté des factures de Sen’Eau et à la remontée de la nappe phréatique m’angoisse».
Surpris d’entendre que les exploitants de Lendeng utilisent l’eau de la Sen’Eau pour la culture, je marque mon étonnement. « Ah bon? Je n’ai jamais imaginé que les champs sont arrosés par la Sen’Eau ».
Pathé Thiaw nous rassure : « C’est la même eau que tout le monde utilise. Le seul bémol, c’est la cherté des factures. Personnellement, je viens de payer ma facture mensuelle, il y a seulement 2 jours à plus de quatre cent cinquante mille francs CFA (+450 000 FCFA) ».
Mais cette situation est loin de les décourager, encore moins de les amener à tenter l’immigration: « j’avoue que par moment, le découragement nous tente. Surtout lorsque la facture d’eau est très salée et que les moyens financiers ne sont pas disponibles ». Pour s’en convaincre il dit ceci : « la situation est difficile et j’en veux pour preuve, des exploitants qui ont été tout simplement privés (coupés) d’eau dans leurs champs, faute de n’avoir pas payé leur facture ».
Convaincu qu’ils n’ont d’autres choix que de faire avec, il déclare : « Nous sommes des responsables de famille, nous n’avons d’autres choix que de nous contenter de ce qu’on y gagne ». Car, « nous ne pouvons pas voler encore moins quémander », fait-il savoir.
Autre difficulté notée dans cette zone agroécologique, celui de la remontée de la nappe phréatique. Elle demeure une réalité, car une bonne partie de cet espace agricole n’est plus exploitable.
« Beaucoup d’eaux stagnent ici, nous empêchant d’exploiter plus d’espace. Et cela, depuis deux ans déjà que la remontée de la nappe phréatique nous pose de sérieuses difficultés. Cette eau salinise les terres, rendant ainsi inexploitable une bonne partie des terres».
Sud Quotidien