« La lutte…Encore la lutte…Toujours la lutte ! Le Sénégal ploie sous le poids de la lutte. Le Sénégal étouffe sous l’effet de la pollution par la lutte. Et le Sénégal se laisse empoisonner par la toxine de la lutte ». C’est Cheikh Yérim Seck, journaliste qui parle ainsi de la lutte dans son livre « Ces goulots qui étranglent le Sénégal » dont des extraits ont été publiés par le journal L’Observateur.
Il poursuit : « la lutte est partout et agresse notre cadre de vie au quotidien. Toutes les artères de Dakar sont dominées par des affiches de mastodontes qui rivalisent de muscles et de hargne. Dès l’ouverture de la saison, presque tous les vendredis, samedis et dimanches deviennent des « dates », des jours où des gaillards de masse supérieure à 100 kg se cognent à sang, s’étripent, se projettent au sel ».
Les télévisions en prennent pour leur grade. « Le « spectacle », relayé en direction par les télévisions, nous est imposé tous les jours à l’écran…Si ce n’est pas un combat, c’est une cérémonie de signatures de combat ou un « face-à -face » entre futurs adversaires qui est diffusé », semble regretter le journaliste pour qui, ces face à face ont un effet dévastateur pour le public jeune d’autant que c’est l’occasion pour deux « bêtes de sommes » d’échanger des propos aigres-doux. « Un rituel à l’occasion duquel deux adversaires dopés aux anabolisants échangent menaces, invectives, injures et quolibets de toutes sortes », constate-t-il.
Le journaliste de s’attaquer maintenant au pouvoir de l’argent qui s’est emparé de ce sport noble. « Auréolé du titre « sport national du Sénégal, martelé à souhait par les communicateurs traditionnels reconvertis en reporters des combats, la lutte a perdu son âme après l’irruption de l’argent. Les cachets au dessus de la centaine de millions versés à certains lutteurs, les grosses mises des sponsors, les pratiques des promoteurs de combat, le business induit au niveau des télés…ont fini de dénaturer un sport noble à la base », dénonce-t-il
Il poursuit : « la lutte est partout et agresse notre cadre de vie au quotidien. Toutes les artères de Dakar sont dominées par des affiches de mastodontes qui rivalisent de muscles et de hargne. Dès l’ouverture de la saison, presque tous les vendredis, samedis et dimanches deviennent des « dates », des jours où des gaillards de masse supérieure à 100 kg se cognent à sang, s’étripent, se projettent au sel ».
Les télévisions en prennent pour leur grade. « Le « spectacle », relayé en direction par les télévisions, nous est imposé tous les jours à l’écran…Si ce n’est pas un combat, c’est une cérémonie de signatures de combat ou un « face-à -face » entre futurs adversaires qui est diffusé », semble regretter le journaliste pour qui, ces face à face ont un effet dévastateur pour le public jeune d’autant que c’est l’occasion pour deux « bêtes de sommes » d’échanger des propos aigres-doux. « Un rituel à l’occasion duquel deux adversaires dopés aux anabolisants échangent menaces, invectives, injures et quolibets de toutes sortes », constate-t-il.
Le journaliste de s’attaquer maintenant au pouvoir de l’argent qui s’est emparé de ce sport noble. « Auréolé du titre « sport national du Sénégal, martelé à souhait par les communicateurs traditionnels reconvertis en reporters des combats, la lutte a perdu son âme après l’irruption de l’argent. Les cachets au dessus de la centaine de millions versés à certains lutteurs, les grosses mises des sponsors, les pratiques des promoteurs de combat, le business induit au niveau des télés…ont fini de dénaturer un sport noble à la base », dénonce-t-il