C’est finalement vendredi que Cheikh Mahi Niass a foulé le sol sénégalais, après avoir été contraint de passer la nuit au Niger suite à l’interdiction de Bamako de survoler son espace aérien. Le khalife général de la Faydatou Tijaniyya, auréolé de sa médiation concluante entre les différentes tribus rivales du Soudan, a atterri à 13h sur le tarmac de l’aéroport militaire Léopold Sedar Senghor où une foule immense l’accueillait.
Des autorités religieuses et étatiques l’attendaient aussi au salon d’honneur. Mais le guide religieux en a profité pour évoquer les péripéties de son vol.
«Les dirigeants africains doivent revoir leur politique. Tout ce retard et tous ces désagréments sont causés par le fait qu’un pays parmi eux est sous embargo. Ils doivent penser à une politique spécifique, adaptée aux exigences, aux besoins et aux réalités de leurs pays, mais aussi éviter l’ingérence de lobbies et puissances étrangères. Ils doivent également penser aux populations qui sont les seules à payer le prix de ce qui résulte de leur mode de gouvernance», a déclaré Cheikh Mahi Niass sur Seneinfo.net.
S’agissant de son succès retentissant, il a indiqué, sur i-Radio qui a repris 2Stv : «Ce n’est pas grâce à ma modeste personne que j’ai réussi cette mission. C’est plutôt grâce aux grands érudits que ce pays a connus, comme Cheikh Oumar Foutiyou Tall, Mame El Hadj Malick Sy, Cheikh Ahmadou Bamba, Boucounta Ndiassane et autres. C’est grâce à eux que j’ai eu cette force d’aller parler à ces tribus. J’ai vu toutes sortes de personnes, de grands chefs d’armée et des gens très menaçants. Ils ont accepté de déposer les armes et de matérialiser cela par la signature d’un accord de paix. Par la suite, nous sommes allés voir le président. Encore une fois, ce n’est pas ma victoire mais celle du Sénégal. Je l’inscris dans cette logique que notre nation a entreprise depuis fort longtemps».
A Kaolack aussi, Cheikh Mahi Niass était attendu par des disciples de Baye Niass et même au-delà . Le Correspondant de Emedia rapporte qu’un accueil populaire a été réservé au guide depuis Kabatoki, à l’entrée de la ville
Bes Bi
Des autorités religieuses et étatiques l’attendaient aussi au salon d’honneur. Mais le guide religieux en a profité pour évoquer les péripéties de son vol.
«Les dirigeants africains doivent revoir leur politique. Tout ce retard et tous ces désagréments sont causés par le fait qu’un pays parmi eux est sous embargo. Ils doivent penser à une politique spécifique, adaptée aux exigences, aux besoins et aux réalités de leurs pays, mais aussi éviter l’ingérence de lobbies et puissances étrangères. Ils doivent également penser aux populations qui sont les seules à payer le prix de ce qui résulte de leur mode de gouvernance», a déclaré Cheikh Mahi Niass sur Seneinfo.net.
S’agissant de son succès retentissant, il a indiqué, sur i-Radio qui a repris 2Stv : «Ce n’est pas grâce à ma modeste personne que j’ai réussi cette mission. C’est plutôt grâce aux grands érudits que ce pays a connus, comme Cheikh Oumar Foutiyou Tall, Mame El Hadj Malick Sy, Cheikh Ahmadou Bamba, Boucounta Ndiassane et autres. C’est grâce à eux que j’ai eu cette force d’aller parler à ces tribus. J’ai vu toutes sortes de personnes, de grands chefs d’armée et des gens très menaçants. Ils ont accepté de déposer les armes et de matérialiser cela par la signature d’un accord de paix. Par la suite, nous sommes allés voir le président. Encore une fois, ce n’est pas ma victoire mais celle du Sénégal. Je l’inscris dans cette logique que notre nation a entreprise depuis fort longtemps».
A Kaolack aussi, Cheikh Mahi Niass était attendu par des disciples de Baye Niass et même au-delà . Le Correspondant de Emedia rapporte qu’un accueil populaire a été réservé au guide depuis Kabatoki, à l’entrée de la ville
Bes Bi