« A Grand-Yoff, il y a une équipe qui, depuis 25 ans, nous explique que rien n’est possible à Grand-Yoff. Il faut juste continuer à souffrir en silence. C’est un chômage endémique et la réalité des travailleurs précaires et pauvres qui sont confirmés. L’insécurité est, quant à elle, considérée comme une urgence de premier plan dans plus de 80% des quartiers. Le déficit en écoles primaires, les problèmes d’inondation, d’encombrement ou encore de qualité du réseau routier ont également été remontés avec force. Tout comme la pauvreté qui touche certains de nos foyers et a des incidences mortifères sur la satisfaction des besoins les plus primaires » a dit Cheikh Bakhoum.
Le candidat de la coalition BBY à la mairie de Grand-Yoff a mis un point final aux consultations citoyennes à travers un atelier marquant la clôture de l’initiative « Waxlène nu degg ``. Il s’agit de convoquer l’intelligence collective, sortir des schémas classiques pour faire des Grand-yoffois des architectes du projet de gouvernance locale qui devra améliorer la vie. « Il y avait, dans ce concept du « Waxlène nu degg » une double promesse : celle de vous donner la parole et celle de vous écouter. Et c’est ce que nous avons fait. » En effet, la caravane a sillonné les 66 quartiers de la commune. Au total, plus de 4500 grand-yoffois ont répondu à l’appel. Et l’emploi, le cadre de vie au sens large, la sécurité et le social, plus 800 propositions concrètes ont pu être remontées et consolidées.