Alors que le pays bruit d’une éventuelle fermeture de la Sar, sur injonction de la Banque mondiale, dont une équipe dépêché spécialement de Washington pour réclamer cette mise à mort, est attendue au Sénégal dès la rentrée, l’échec de la cession des 26% de Pétrosen serait une catastrophe pour le secteur énergétique. L’initiative devrait permettre au terme de la procédure d’appel d’offres international, de trouver un acquéreur qui pourrait injecter 25 milliards de francs Cfa dans la raffinerie. Ce, afin de porter sa capacité de production à deux millions de tonnes dans un premier temps. Seulement voilà , l’omerta observée par la direction générale de Petrosen et le ministère de l’énergie sur un dossier très important pour l’indépendance énergétique du pays fait courir, selon nos confrères de Nouvel Horizon repris par le journal, de réelles difficultés à l’Etat pour mener à bien cette opération. Au niveau de Pétrosen que du ministère de l’Energie voire de la Sar elle-même, c'est motus et bouche cousue.
Il reste que des milieux avisés indiquent que si l’Etat connait des difficultés pour la cession des 26% de Pétrosen, c’est parce le dossier d’appel d’offres serait mal monté. « Nombre d’acteurs nationaux et internationaux étaient très intéressés pour acquérir les 26% mises en vente par l’Etat via Pétrosen. Mais lorsqu’ils se sont rendus compte que l’Etat leur imposait de faire des investissements de 50 millions de dollars, soit environ 25 milliards de francs Cfa, ils n’ont guère trouvé le schéma intéressant », souligne un expert avisé du milieu de l’énergie. Et notre interlocuteur d’ajouter : « Comment un acquéreur va-t-il investir 25 milliards dans une raffinerie alors qu’il n’est pas majoritaire et n’a même pas la minorité de blocage dans son capital ? Cela n’a pas de sens ! L’Etat s’est trompé de démarche. La stratégie que le gouvernement devait adopter, c’était de faire valoir son droit de péremption sur les actions. Il devait, dans un premier temps, racheter les 34% détenues dans le capital de la Sar par le groupe Saoudien Bin Ladin. L’Etat deviendrait alors majoritaire dans le capital de la raffinerie avec près de 80% du capital. A ce moment-là , il pourrait alors vendre tranquillement à un acquéreur qui sera majoritaire avec 51% des actions contre 49%. Ce dernier, à son tour, pourrait respecter un cahier de charge en faisant des investissements à même de remettre à flot la raffinerie d’autant qu’elle lui appartient en tant qu’actionnaire majoritaire ».
Il reste que des milieux avisés indiquent que si l’Etat connait des difficultés pour la cession des 26% de Pétrosen, c’est parce le dossier d’appel d’offres serait mal monté. « Nombre d’acteurs nationaux et internationaux étaient très intéressés pour acquérir les 26% mises en vente par l’Etat via Pétrosen. Mais lorsqu’ils se sont rendus compte que l’Etat leur imposait de faire des investissements de 50 millions de dollars, soit environ 25 milliards de francs Cfa, ils n’ont guère trouvé le schéma intéressant », souligne un expert avisé du milieu de l’énergie. Et notre interlocuteur d’ajouter : « Comment un acquéreur va-t-il investir 25 milliards dans une raffinerie alors qu’il n’est pas majoritaire et n’a même pas la minorité de blocage dans son capital ? Cela n’a pas de sens ! L’Etat s’est trompé de démarche. La stratégie que le gouvernement devait adopter, c’était de faire valoir son droit de péremption sur les actions. Il devait, dans un premier temps, racheter les 34% détenues dans le capital de la Sar par le groupe Saoudien Bin Ladin. L’Etat deviendrait alors majoritaire dans le capital de la raffinerie avec près de 80% du capital. A ce moment-là , il pourrait alors vendre tranquillement à un acquéreur qui sera majoritaire avec 51% des actions contre 49%. Ce dernier, à son tour, pourrait respecter un cahier de charge en faisant des investissements à même de remettre à flot la raffinerie d’autant qu’elle lui appartient en tant qu’actionnaire majoritaire ».