Militaires et gendarmes ont mené l'opération dans le nord du département de Bignona, près de la frontière gambienne. Ils ont fauché les champs de cannabis puis les ont incendiés, ce qui ne s'est pas fait sans résistance. Des affrontements entre forces de l'ordre et trafiquants se sont soldés, selon l'armée, par un blessé léger côté militaires, et par plusieurs blessés par balle côté trafiquants.
Selon la direction des relations publiques des armées, l'étendue des surfaces détruites est « immense » et le but était de rendre « nulle » une économie criminelle servant à acheter des armes. L'armée se refuse cependant à donner plus de détails ; notamment sur le nombre de personnes arrêtées ou encore sur l'identité exacte de ces trafiquants qualifiés de « bandes armées ».
Ce genre de campagnes n'est pas une nouveauté. Les forces de l'ordre sénégalaises détruisent régulièrement des champs de cannabis, et les autorités ont l'habitude de procéder à des saisies et à des incinérations de drogues.
En raison de son climat et de son isolement, la Casamance est l'une des plus importantes zones de production de cannabis au Sénégal, en particulier le long de la frontière avec la Gambie. Ce trafic a notamment été utilisé par les indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), pour financer la rébellion.
RFI.FR
Selon la direction des relations publiques des armées, l'étendue des surfaces détruites est « immense » et le but était de rendre « nulle » une économie criminelle servant à acheter des armes. L'armée se refuse cependant à donner plus de détails ; notamment sur le nombre de personnes arrêtées ou encore sur l'identité exacte de ces trafiquants qualifiés de « bandes armées ».
Ce genre de campagnes n'est pas une nouveauté. Les forces de l'ordre sénégalaises détruisent régulièrement des champs de cannabis, et les autorités ont l'habitude de procéder à des saisies et à des incinérations de drogues.
En raison de son climat et de son isolement, la Casamance est l'une des plus importantes zones de production de cannabis au Sénégal, en particulier le long de la frontière avec la Gambie. Ce trafic a notamment été utilisé par les indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), pour financer la rébellion.
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