C’est le quotidien français Le Monde qui le révèle : le chef de l’État Macky Sall va annoncer sa décision ou non de briguer un troisième mandat en début de semaine prochaine. Prévue pour avant la fête de la Tabaski, qui a eu lieu le 28 juin, l’annonce a finalement été repoussée après cette célébration par le Président de la République.
Le Monde révèle que “son choix serait arrêté” et que seule une poignée de proches, dont “son épouse et un conseiller qui ne figure pas dans le protocole, connaîtrait sa décision”.
Dans son camp, l’on espère que M. Sall va annoncer sa candidature. A l’APR [Alliance pour la République], le consensus est que Macky Sall est notre candidat. C’est le seul à avoir l’expertise nécessaire. Mais il y a des lâches qui tentent d’alimenter l’idée d’une alternative au sein de notre camp. Ils seront traités comme il le faut », déclare Mame Mbaye Niang, ministre du tourisme et proche du président.
Pour Abdou Karim Fofana, également, Macky Sall est l’homme de la situation : “Le pays est menacé par ceux qui veulent anéantir notre République. A ces personnes qui refusent le dialogue et ne connaissent que la violence, on ne peut laisser le pays”
Néanmoins, une candidature de Macky Sall combinée à la mise à l’écart de Ousmane Sonko, condamnée dans deux affaires judiciaires, pourrait alimenter les tensions, craint pour sa part Maurice Soudieck Dione, politologue : “« Le risque de confrontation est important. Si Ousmane Sonko, le candidat de cette jeunesse démunie est arrêté, et que Macky Sall se porte candidat, cela augure d’un cocktail explosif. Et ce d’autant plus qu’il aura face à lui des opposants plus consensuels qui ne parlent pas à ces jeunes “.
Le Monde révèle que “son choix serait arrêté” et que seule une poignée de proches, dont “son épouse et un conseiller qui ne figure pas dans le protocole, connaîtrait sa décision”.
Dans son camp, l’on espère que M. Sall va annoncer sa candidature. A l’APR [Alliance pour la République], le consensus est que Macky Sall est notre candidat. C’est le seul à avoir l’expertise nécessaire. Mais il y a des lâches qui tentent d’alimenter l’idée d’une alternative au sein de notre camp. Ils seront traités comme il le faut », déclare Mame Mbaye Niang, ministre du tourisme et proche du président.
Pour Abdou Karim Fofana, également, Macky Sall est l’homme de la situation : “Le pays est menacé par ceux qui veulent anéantir notre République. A ces personnes qui refusent le dialogue et ne connaissent que la violence, on ne peut laisser le pays”
Néanmoins, une candidature de Macky Sall combinée à la mise à l’écart de Ousmane Sonko, condamnée dans deux affaires judiciaires, pourrait alimenter les tensions, craint pour sa part Maurice Soudieck Dione, politologue : “« Le risque de confrontation est important. Si Ousmane Sonko, le candidat de cette jeunesse démunie est arrêté, et que Macky Sall se porte candidat, cela augure d’un cocktail explosif. Et ce d’autant plus qu’il aura face à lui des opposants plus consensuels qui ne parlent pas à ces jeunes “.