Le 22 juin prochain, les élèves des classes de Cours moyen 2ème année (Cm2) du Sénégal vont subir les épreuves de l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) ; examen qui consacre aussi le passage au cycle moyen pour ceux qui réussiront. Un mois plus tard, précisément le 21 juillet, leurs aînés des classes de 3ème du cycle moyen vont plancher sur les épreuves du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem). Pour la réussite de ces 2 évaluations qui consacrent la fin d’un cycle et le passage à un cycle supérieur, le Préfet de Vélingara, en collaboration avec les autorités de la circonscription éducative de Vélingara, a convoqué mercredi passé un Comité départemental de développement (Cdd). Pour informer de l’envergure de ces examens, l’inspecteur de l’enseignement, Souleymane Mbengue, a donné des chiffres relatifs au nombre de candidats, de centres, d’agents à mobiliser ainsi que les besoins en logistique pour le déplacement des examinateurs.
Pour ce qui concerne le Cfee, M. Mbengue a déclaré : «Il y a 6766 candidats dont 3541 filles et 3225 garçons. 53 centres d’examen sont prévus et 1466 agents seront mobilisés pour la surveillance, la correction, le secrétariat et les épreuves d’Education physique et sportive.» Ici, on remarque qu’il y a plus de filles que de garçons candidats à cet examen. Pour le Bfem, «nous avons 2244 candidats dont 1093 filles et 1151 garçons qui seront répartis dans 33 centres et 564 agents seront chargés d’administrer, de corriger et de surveiller». Là , les garçons dominent. Les mariages, grossesses et autres formes de traitement dégradant à l’égard des filles en seraient responsables. Pour ces 2 évaluations finales, ce sont au total 2028 agents qui seront enrôlés, répartis dans 86 centres à travers ce vaste territoire départemental. Une réalité qui nécessite des moyens logistiques pour le déplacement du personnel de l’éducation préposé à l’administration des épreuves, leur sécurité ainsi que celle des copies. «Nous avons un besoin de 14 véhicules pour le Cfee et 12 pour le Bfem», a sollicité l’inspecteur Mbengue.
Le Préfet de Vélingara, Saïd Dia, qui présidait la rencontre, a rassuré qu’il va réquisitionner les véhicules de l’administration de la place pour l’occasion et a sollicité le soutien des Ong et maires des différentes communes. Aux parents d’élèves, l’autorité administrative a demandé de réserver un bel accueil aux examinateurs le temps de leur court séjour dans leurs quartiers et villages.
Du casse-tête des extraits de naissance
C’est à croire que les parents des enfants du Fouladou n’enregistrent pas systématiquement leurs enfants à l’Etat civil. En tout cas, pas dès les premiers jours de leur naissance. Au cours de ce Cdd, l’inspecteur de l’enseignement, Souleymane Mbengue, a renseigné que pour ce qui concerne les candidats au Cfee, 772 sont autorisés à subir les épreuves sans avoir présenté, auparavant, un extrait d’acte de naissance. Soit 11,40% de l’effectif. Parmi ceux-ci, 511 sont des filles. Pour le Bfem, 66 candidats n’ont pas présenté la première pièce d’identification du citoyen. Soit 2,94%. N’empêche, ils seront admis dans les salles d’examen en attendant que les parents se démènent pour obtenir le document. Des audiences foraines sont prévues par certaines communes pour soulager élèves et parents. «C’est le cas de la commune de Diaobé-Kabendou», a informé l’adjoint du maire de la Cité Marché, Mamadou Baldé.
Pour ce qui concerne le Cfee, M. Mbengue a déclaré : «Il y a 6766 candidats dont 3541 filles et 3225 garçons. 53 centres d’examen sont prévus et 1466 agents seront mobilisés pour la surveillance, la correction, le secrétariat et les épreuves d’Education physique et sportive.» Ici, on remarque qu’il y a plus de filles que de garçons candidats à cet examen. Pour le Bfem, «nous avons 2244 candidats dont 1093 filles et 1151 garçons qui seront répartis dans 33 centres et 564 agents seront chargés d’administrer, de corriger et de surveiller». Là , les garçons dominent. Les mariages, grossesses et autres formes de traitement dégradant à l’égard des filles en seraient responsables. Pour ces 2 évaluations finales, ce sont au total 2028 agents qui seront enrôlés, répartis dans 86 centres à travers ce vaste territoire départemental. Une réalité qui nécessite des moyens logistiques pour le déplacement du personnel de l’éducation préposé à l’administration des épreuves, leur sécurité ainsi que celle des copies. «Nous avons un besoin de 14 véhicules pour le Cfee et 12 pour le Bfem», a sollicité l’inspecteur Mbengue.
Le Préfet de Vélingara, Saïd Dia, qui présidait la rencontre, a rassuré qu’il va réquisitionner les véhicules de l’administration de la place pour l’occasion et a sollicité le soutien des Ong et maires des différentes communes. Aux parents d’élèves, l’autorité administrative a demandé de réserver un bel accueil aux examinateurs le temps de leur court séjour dans leurs quartiers et villages.
Du casse-tête des extraits de naissance
C’est à croire que les parents des enfants du Fouladou n’enregistrent pas systématiquement leurs enfants à l’Etat civil. En tout cas, pas dès les premiers jours de leur naissance. Au cours de ce Cdd, l’inspecteur de l’enseignement, Souleymane Mbengue, a renseigné que pour ce qui concerne les candidats au Cfee, 772 sont autorisés à subir les épreuves sans avoir présenté, auparavant, un extrait d’acte de naissance. Soit 11,40% de l’effectif. Parmi ceux-ci, 511 sont des filles. Pour le Bfem, 66 candidats n’ont pas présenté la première pièce d’identification du citoyen. Soit 2,94%. N’empêche, ils seront admis dans les salles d’examen en attendant que les parents se démènent pour obtenir le document. Des audiences foraines sont prévues par certaines communes pour soulager élèves et parents. «C’est le cas de la commune de Diaobé-Kabendou», a informé l’adjoint du maire de la Cité Marché, Mamadou Baldé.