L ’Union des magistrats sénégalais (Ums), a tenu son assemblée générale ordinaire, ce samedi 19 août 2022. Les magistrats se réunissent dans un contexte marqué par une situation politique tendue, avec l’emprisonnement du leader du parti dissout, par Décret présidentiel, Pastef, Ousmane Sonko et de plusieurs de ses militants pour diverses infractions.
Même s’il est en prison, le leader du Pastef est aussi condamné dans deux autres affaires dont l’une l’oppose à la masseuse Adji Sarr et l’autre portant sur une affaire de diffamation l’opposant au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang. Les magistrats se réunissent au moment où la société civile, en conférence de presse la semaine dernière, avait dénoncé plusieurs manquements dans l’exercice des droits humains et des libertés au Sénégal.
Les enjeux sont aussi les dossiers qui ont été annoncés comme les Fonds «Force Covid-19». Depuis l’annonce de l’ouverture des enquêtes, les citoyens sont dans l’attente.
Les assemblées générales de l’Ums sont également des occasions pour les acteurs de la justice de revenir sur leurs conditions de travail, avec l’insuffisance de ressources humaines. Les cabinets d’instruction, par exemple, sont bondés ; d’où la lenteur dans le traitement des dossiers, avec comme conséquence le surpeuplement des prisons. Les magistrats plaident aussi pour la modernisation de leurs lieux de travail.
Le Sénégal a commencé le Programme de modernisation des infrastructures judiciaires. Il est, toutefois, à signaler que la vétusté des tribunaux constitue un problème dans plusieurs juridictions.
Dans le passé, au moment où Souleymane Téliko dirigeait l’Ums, il a été beaucoup question de l’indépendance de la justice. Le retrait de l’Exécutif du Conseil supérieur de la magistrature (Csm) a été beaucoup demandé. Mieux, des magistrats voulaient aussi que le Parquet n’ait pas à dépendre du ministère de la Justice.
En cette période où les critiques sur la justice sont de plus en plus notées, reste à savoir si la question va intéresser les magistrats. En outre, les défenseurs des droits de l’homme plaident, très souvent, pour la création d’un juge des libertés, afin de lutter contre les nombreux mandats de dépôt délivrés par les Procureurs.
La question sera-t-elle abordée par les magistrats pour trouver des peines alternatives à la détention ? Une chose est sûre, l’actuel président de l’Ums, Ousmane Chimère Diouf, élu en août 2021, pour un mandat de deux remettra, remet son poste en jeu.
Sud Quotidien
Même s’il est en prison, le leader du Pastef est aussi condamné dans deux autres affaires dont l’une l’oppose à la masseuse Adji Sarr et l’autre portant sur une affaire de diffamation l’opposant au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang. Les magistrats se réunissent au moment où la société civile, en conférence de presse la semaine dernière, avait dénoncé plusieurs manquements dans l’exercice des droits humains et des libertés au Sénégal.
Les enjeux sont aussi les dossiers qui ont été annoncés comme les Fonds «Force Covid-19». Depuis l’annonce de l’ouverture des enquêtes, les citoyens sont dans l’attente.
Les assemblées générales de l’Ums sont également des occasions pour les acteurs de la justice de revenir sur leurs conditions de travail, avec l’insuffisance de ressources humaines. Les cabinets d’instruction, par exemple, sont bondés ; d’où la lenteur dans le traitement des dossiers, avec comme conséquence le surpeuplement des prisons. Les magistrats plaident aussi pour la modernisation de leurs lieux de travail.
Le Sénégal a commencé le Programme de modernisation des infrastructures judiciaires. Il est, toutefois, à signaler que la vétusté des tribunaux constitue un problème dans plusieurs juridictions.
Dans le passé, au moment où Souleymane Téliko dirigeait l’Ums, il a été beaucoup question de l’indépendance de la justice. Le retrait de l’Exécutif du Conseil supérieur de la magistrature (Csm) a été beaucoup demandé. Mieux, des magistrats voulaient aussi que le Parquet n’ait pas à dépendre du ministère de la Justice.
En cette période où les critiques sur la justice sont de plus en plus notées, reste à savoir si la question va intéresser les magistrats. En outre, les défenseurs des droits de l’homme plaident, très souvent, pour la création d’un juge des libertés, afin de lutter contre les nombreux mandats de dépôt délivrés par les Procureurs.
La question sera-t-elle abordée par les magistrats pour trouver des peines alternatives à la détention ? Une chose est sûre, l’actuel président de l’Ums, Ousmane Chimère Diouf, élu en août 2021, pour un mandat de deux remettra, remet son poste en jeu.
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