Selon M. Papa Ibrahima Diagne, VicePrésident de la Cciad, Président de la Section Agricole, cette session de formation soutenue par une convention bipartite entre les deux structures vise à renforcer les femmes dans les domaines suivants : la formalisation des entreprises; la tenue de la comptabilité élémentaire ; les rouages de la demande de financement ; l’accès auxmarchés publics etl’emballage, le conditionnement et l’étiquetage. « Ce séminaire de cinq (5) jourssoit 30 heures, animé par des experts rompus à la tâche qui ont enregistré au cours de l’exercice de leur fonction dans des structures de référence dansles domainessusmentionnés, sera un moment fort d’apprentissage, d’échanges et demise en réseau de femmes venant d’horizons différents qui partagent un souci : la création de valeur ajoutée sous le sceau de la dignité »,souligne M. Diagne. Il poursuit : « Dans ce contexte incertain, il revient à la Cciad en tant que Maison de l’Entreprise et au Programme Sénégalais pour l’Entreprenariat des Jeunes (Psej), de travailler ensemble à contribuer au renforcement de la résilience des Micro entreprises et des Pme car elles « sontl’épine dorsale etlemoteur de l’économie africaine. Elles représentent, à elles seules, plus de 90 % des entreprises et emploient environ 60 % des travailleurs, dont unemajorité de femmes et de jeunes ». Cela a tout son sens, aujourd’hui moins de 1% des femmes ont accès aux marchés publics, la Zlecaf prévoit une rude concurrence danslemarché africain ». Quant à Mme MaïmounaDiagne, présidente de la plateforme africaine pour l’autonomisation desfemmes, elle affirme : « ils nous ont aidés à aider ces femmes parce que quand on nous appelle sur des thématiques de femmes, une formation aussi importante, nous venons non seulement participer mais nous mesurons toute l’importance de ces modules et les besoins pressants de connaissance des femmes. Ellessonttoutes venues deDiass, Rufisque, Bargny, la banlieue dakaroise ». Selon Mme Diagne, les femmes sont venues en nombre, que ça soit les Gie, les chefs d’entreprise, les femmes porteuses de projet. Et ce sont desmères, des Badienou Gox, des femmes à la tête d’association qui sont venues se former. Et elles évoluent dans tous les secteurs de l’agroalimentaire, de la société civile, dans la transformation. M. Cheikh Moussa Kane, point focal, chef département Appui Conseil aux entreprises au niveau de la Cciad, précise : « que c’est une semaine de formation du lundi au vendredi sur différents thématiques à savoirles procédures administratives de création d’entreprises, la demande de financement, l’accès aumarché public, l’étiquetage, l’emballage. Ce qui l’explique qu’aujourd’hui, nous vivons des moments cruciaux sur le plan économique du fait de la crise sanitaire mais également de la crise enUkraine qui étale sestentacules. Ceci amène la chambre de commerce en tant que maison d’entreprise à aider les femmes être beaucoup plusrésilientes. C’est un séminaire de formation qui est destiné aux femmes, une centaine de femmes, c’est pour les armer à faire face à ces crises, à tisser un réseau d’affaire. C’est des femmes porteuses de projet, des femmes qui ont des entreprises individuelles, des femmes qui sont issues de Gie ».
