Les mots clefs, #gambie, #gambiaprotest et #jammehfact sont repris par des milliers d'internautes, choqués par les événements qui ont suivi la manifestation populaire de jeudi à Banjul. L'arrestation d'opposants, la mort de 3 personnes en prison... Sur Facebook, Twitter notamment, on partage les articles de presse, mais aussi les publications d'ONG et on se lâche sur le président qui tient avec poigne son pays depuis plus de 20 ans. Le collectif sénégalais «y en marre» l'accuse de massacrer impunément son peuple, une certaine Aisha parle de la pire chose qui soit arrivé à la Gambie, Charles qualifie son régime de médiéval. Zaina résume: 22 ans de peur, d'impunité, de musellement, de torture. Il y en a assez ! Mais peu de chance que le message arrive jusqu'à l'intéressé. Le réseau internet était coupé en fin de semaine dernière sur tout le territoire gambien.
Par Rfi.
Par Rfi.