En refusant de soumissionner à l’appel d’offres restreint pour l’attribution de la licence 4G au Sénégal, Orange s’est attiré les foudres des autorités sénégalaises. En effet, Le Quotidien a appris que les autorités sénégalaises au plus haut niveau se sont offusquées de cette attitude de la société française. Elles ont ainsi décidé de servir une réplique.
Et pour ce faire, les autorités sénégalaises n’ont pas hésité à emprunter la voie diplomatique, donnant du coup un autre niveau à l’affaire. Ainsi, une lettre a été officiellement adressée par le Sénégal à la France par l’entremise de l’ambassadeur de France à Dakar, Son Excellence Jean Félix Paganon.
Dans cette correspondance, les hautes autorités du pays font comprendre au pays du Président Hollande qu’elles n’acceptent pas l’attitude d’Orange dans cette affaire. Un courroux d’autant plus motivé qu’Orange s’est posé en chef de file dans cette fronde.
L’opérateur va ainsi devoir faire amende honorable. Selon nos sources, ce serait d’ailleurs une chose faite puisque les dirigeants de la Sonatel font des pieds et des mains pour rencontrer les autorités sénégalaises et tenter d’arrondir les angles.
L’imminence de l’échéance pour le renouvellement de sa convention de concession qui arrive à expiration en 2017 n’est sans doute pas étrangère à cette volte-face de la compagnie qui au lendemain de la sortie du directeur de l’Agence de régulation télécommunications et des postes (Artp) revendiquait haut et fort son droit de ne pas soumissionner à un appel d’offres. Mais du côté sénégalais, la colère peine à baisser et nul doute que les prochains jours n’amènent de nouveaux développements.
Il faut dire qu’au moment où la Sonatel a rejeté l’appel d’offres lancé par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) sous le prétexte que le prix de 30 milliards de francs Cfa demandé par le Sénégal était trop élevé, elle vient de payer 100 milliards en Côte d’Ivoire pour ce même privilège et sans aucune protestation.
Dans ce pays, nos sources indiquent d’ailleurs que l’opérateur a également dû s’acquitter d’une très forte amende imposée par l’Autorité de régulation des télécoms de la Côte d’Ivoire pour la mauvaise qualité de son réseau.
Des faits récurrents qui indiquent que la société de téléphonie semble n’accorder d’égards qu’aux pays où les autorités ne craignent pas de hausser le ton sur leurs manquements et d’imposer de lourdes sanctions. En France par exemple, pour rattraper des couacs sur le réseau, Orange organise des journées gratuites afin de calmer la fureur des consommateurs.
Du jamais vu encore sous nos cieux où on note tous les jours de nombreux problèmes techniques et couacs sur le réseau. Des problèmes que les plus vives dénonciations des consommateurs n’ont encore pu faire traduire en sanctions contre la société de téléphonie.
Pour rappel, à la place du vainqueur de l’appel d’offres pour l’attribution de la licence 4G qu’attendaient les Sénégalais, c’est un directeur de l’Artp très remonté qui annonçait le 18 janvier dernier le refus de soumissionner des trois opérateurs locaux, Orange, Tigo et Expresso. Les trois sociétés qui s’étaient entendues entre elles dénonçaient le coût élevé du prix de réserve de 30 milliards de francs Cfa fixé.
Conséquence, le directeur de l’Artp a annoncé l’ouverture d’un appel d’offres international auquel les trois opérateurs ne seraient pas autorisés à participer. En attendant d’autres sanctions promises par l’Artp.
Le Quotidien
Et pour ce faire, les autorités sénégalaises n’ont pas hésité à emprunter la voie diplomatique, donnant du coup un autre niveau à l’affaire. Ainsi, une lettre a été officiellement adressée par le Sénégal à la France par l’entremise de l’ambassadeur de France à Dakar, Son Excellence Jean Félix Paganon.
Dans cette correspondance, les hautes autorités du pays font comprendre au pays du Président Hollande qu’elles n’acceptent pas l’attitude d’Orange dans cette affaire. Un courroux d’autant plus motivé qu’Orange s’est posé en chef de file dans cette fronde.
L’opérateur va ainsi devoir faire amende honorable. Selon nos sources, ce serait d’ailleurs une chose faite puisque les dirigeants de la Sonatel font des pieds et des mains pour rencontrer les autorités sénégalaises et tenter d’arrondir les angles.
L’imminence de l’échéance pour le renouvellement de sa convention de concession qui arrive à expiration en 2017 n’est sans doute pas étrangère à cette volte-face de la compagnie qui au lendemain de la sortie du directeur de l’Agence de régulation télécommunications et des postes (Artp) revendiquait haut et fort son droit de ne pas soumissionner à un appel d’offres. Mais du côté sénégalais, la colère peine à baisser et nul doute que les prochains jours n’amènent de nouveaux développements.
Il faut dire qu’au moment où la Sonatel a rejeté l’appel d’offres lancé par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) sous le prétexte que le prix de 30 milliards de francs Cfa demandé par le Sénégal était trop élevé, elle vient de payer 100 milliards en Côte d’Ivoire pour ce même privilège et sans aucune protestation.
Dans ce pays, nos sources indiquent d’ailleurs que l’opérateur a également dû s’acquitter d’une très forte amende imposée par l’Autorité de régulation des télécoms de la Côte d’Ivoire pour la mauvaise qualité de son réseau.
Des faits récurrents qui indiquent que la société de téléphonie semble n’accorder d’égards qu’aux pays où les autorités ne craignent pas de hausser le ton sur leurs manquements et d’imposer de lourdes sanctions. En France par exemple, pour rattraper des couacs sur le réseau, Orange organise des journées gratuites afin de calmer la fureur des consommateurs.
Du jamais vu encore sous nos cieux où on note tous les jours de nombreux problèmes techniques et couacs sur le réseau. Des problèmes que les plus vives dénonciations des consommateurs n’ont encore pu faire traduire en sanctions contre la société de téléphonie.
Pour rappel, à la place du vainqueur de l’appel d’offres pour l’attribution de la licence 4G qu’attendaient les Sénégalais, c’est un directeur de l’Artp très remonté qui annonçait le 18 janvier dernier le refus de soumissionner des trois opérateurs locaux, Orange, Tigo et Expresso. Les trois sociétés qui s’étaient entendues entre elles dénonçaient le coût élevé du prix de réserve de 30 milliards de francs Cfa fixé.
Conséquence, le directeur de l’Artp a annoncé l’ouverture d’un appel d’offres international auquel les trois opérateurs ne seraient pas autorisés à participer. En attendant d’autres sanctions promises par l’Artp.
Le Quotidien