Boubacar Boris Diop s’est terré à « Thiaroye Terre rouge » pour se taire sur les récents pillages et sanglants actes de vandalisme en banlieue et dans certaines localités du pays parce que nostalgique des Ossements.
Boris, le temps de Tamango n’est pas le temps de la révolte aveuglante, obscurantiste de l’ère Dahwa, mais on est dans le temps de l’action, de la construction avec le Président Macky Sall.
Boris, tu te trompes d’époque par ce que tu es dépassé, you are out of fashion, devancé par la modernité et rattrapé par la civilité progressiste. Ton acolyte Felwine Sarr a trahi « Afrotopia » et blessé Cheikh Anta Diop pour faire l’apologie de l’auteur de « gatsa gatsa », le promoteur de « Allez mourrir, vos mamans enfanteront». Son mentor Sonko est sans projet sociétal, mais tisse et déroule son programme religieux intégriste dissimulé. Récupéré par l’Occident Lgbtiste, Mohamed Mbougar Sarr, l’auteur « De purs hommes » caresse, dans le sens du poil, l’habitué de Sweet beauté, le féru de la sodomie, le violeur des droits féminins.
Ces trois personnages décevants ont produit un long texte titré « Cette vérité que l’on ne saurait cacher» publié le 4 juin 2023 à travers le site SenePlus. Boris, Felwine et Mbougar ont giflé le savoir, insulté nos intelligences, trahi l’objectivité et déshonoré l’intelligentsia africaine. En parcourant le long texte, ces piètres intellectuels ont caché la destruction des archives de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Point de mots d’indignation sur le saccage des facultés de lettres et de médecine. Ils n’ont même pas déploré le pillage dont Cesti, centre de formation des journalistes africains, a été victime. En parlant des morts, au lieu de 16 décès, précisément, ils écrivent « Ils sont une vingtaine, à l’heure où nous écrivons cette tribune, à avoir déjà perdu la vie . Ce décompte lugubre pourrait croître dans les jours qui suivent ». Et dès le lendemain de la publication de leur texte débile, les manifestations se sont estompées. Leur souhait macabre n’est pas exaucé. Le décompte lugubre s’est arrêté là.
Quelle maladresse car ces trois mafiosis intellectuels basés en Europe-Amérique manquent de rigueur scientifique. Et leur légèreté et leur coterie partisane les poussent à débiter des sornettes : « Nous affirmons que la situation que vit actuellement notre pays résulte de la dérive autoritaire du président Macky Sall. Si nous en sommes arrivés là, c'est parce que nous, le peuple sénégalais, n'avons pas assez réagi quand le régime en place s'est mis à traquer les militants et les cadres de Pastef en plus, bien évidemment de son leader, Ousmane Sonko ». Quand les trois intellos sponsorisés par l’impérialisme occidental et chouchoutés par les guetteurs de nos ressources gazières et pétrolières n’osent pas élever la voix contre ceux qui appellent à l’insurrection, celui qui refuse de répondre au tribunal car traduit en justice par une jeune citoyenne sénégalaise et ceux qui pillent les banques, saccagent des biens publics et privés, détruisent des infrastructures de transport, d’eau, d’agences d’électricité entre autres. Quand l’Etat assume sa mission régalienne de maintien de l’ordre publique, de protection des personnes et biens, vous parlez de « dérives autoritaires du président MackySall ». Il y a de quoi traquer les militants de Pastef, c’est vous qui l’écrivez et vous reconnaissez que c’est eux qui font des appels à l’insurrection, qui demandent publiquement à une partie de la jeunesse naïve de s’en prendre aux maisons et biens d’autrui. Alors, force restera la loi. C’est pourquoi vous cautionnez la destruction des facultés universitaires qui obéit au plan salafiste de sabotage du système éducatif sénégalais.
Le Professeur Souleymane Bachir Diagne, le philosophe El Hadj Kassé, le jeune écrivain Hamidou Hanne, l’auteure Sokhna Benga entre autres ne sont pas fiers de vous trois, devenus saltimbanques de la plume. Les intellectuels africains, le philosophe ivoirien Jean Marc Adiaffi, l’historien burkinabé Joseph Kizerbo, Cheikh Anta Diop, Senghor se retournent certainement dans leur tombe. Vous n’avez pas défendu l’université de Dakar, le temple du savoir, agressé par des pros Sonko.
Ensuite, vous parlez dans votre texte de « demande sociale » et « d’opposant exilé ». Alors quand cet opposant exilé était aux affaires, à l’époque, et déchu, vous disiez que la demande sociale exigeait son arrestation. Quelle incohérence. Quelle contradiction. Quelle girouette.
Vous osez écrire : « Cette jeunesse, en plus de manquer de perspectives, n’a pas d’espace d’expression politique ». Vous versez dans la démagogie politicienne car aucun pays au monde, fut-il développé, n’a réussi le plein emploi. Au Sénégal, des efforts constants sont articulés aux multiples programmes d’emploi de jeunes, d’employabilité, de formation académique et professionnelle, d’éducation, d’enseignement. Vous dites, pas d’espaces d’expression politique pour la jeunesse. Mais avec 339 partis politiques, des espaces d’expressions plurielles, les jeunes s’expriment librement dans un pays de démocratie et dans un Etat de droit. Par ailleurs, vous rêvez de l’accès de Sonko aux affaires pour prétendre à des postes, des prébendes, ce qui motive votre plume chevillée à votre âme vendue au diable. Peine perdue. Un adepte de massage salace ne peut pas diriger le pays de Cheikh Ahmadou Bamba, de El Hadj Malick Sy, de Mame Limamoulaye, de Mame Boucounta Ndiassane, de Baye Niasse, de El Hadj Omar Tall.
Chers amis de plumes controversées, d’abord, vous assurez mal les missions pour lesquelles l’Etat vous paie avec votre sœur Khady Gadiaga (Biennale) qui parle de Dialogue d’exclusion en tirant sur l’Etat. Par exemple, la Biennale de l’Art africain contemporain de Dakar en 2022, Felwine Sarr, président des Rencontres scientifiques, pourtant grassement payé, a conduit cette activité intellectuelle qui a enregistré un échec patent.
La nouvelle maison d’édition Edjo de Boris Diop puise dans le Fonds d’aide à l’édition de l’Etat sans produire le nombre de titres exigé. Mbougar Sarr, même installé à Paris, ses invitations aux différents Salons de livre en Europe sont grassement supportées par l’Etat du Sénégal. Au moment où des auteurs sénégalais comme moi-même peinent à obtenir de billets d’avion pour assister aux Salons du livre en Afrique ou ailleurs. Vérifiez du côté du Fonds d’appui à l’Edition. C’est ça aussi le paradoxe de l’Etat.
En tant que Parti Fulla ak Fayda à vocation culturelle, nous tenons, par devoir patriotique, à répondre à ces trois écrivains qui ont emprunté le chemin de l’opportunisme, de l’errance et des errements.
Que Dieu préserve le Sénégal et l’Afrique.
Abdoulaye Mamadou GUISSE
du Parti Fulla Ak Fayda
émail : abdoulayeguisse2014@yahoo.com