Les autorités étatiques du Sénégal sont interpellées, écrit Grand-Place qui renseigne que plus de 200 femmes marchandes ainsi que des commerçants sont menacés de poursuites judiciaires par leurs banques ou associations de tontine respectives. L’alerte découle du risque de ne pouvoir honorer leurs engagements de rembourser les prêts contractés auprès des institutions financières. Aussi, dénoncent-ils la fermeture des frontières entre le Sénégal et la Gambie et en appellent au dépassement ou à une solution médiane dans le bras de fer.
Le président de ladite union, Khadim Thiane, soutient que le blocus de la trans-gambienne affecte à 90% les commerçant sénégalais. D’autant que plus de 100 camions gros porteurs transportant des marchandises périssables, en provenance du pays, attendent toujours à la frontière pour passer. Pis, ajoute le président des commerçants et transporteurs, plus de 1000 citoyens travaillant en Gambie ont quitté le pays du fait que leurs activités génératrices de revenus ne marchent plus. « Nous sommes des commerçants et transporteurs qui font la navette entre Karang et Banjul en passant par Kaolack ou Keur Ayib. Mais, voilà deux mois que nos camions, transportant des marchandises périssables, d’une valeur d’1 milliards de francs Cfa, sont bloqués à la frontière. Si les produits se gâtent, ce sont les commerçants ou les transporteurs qui paient les pots cassés », a-t-il déclaré.
M. Thiane fustige l’attitude de certains rabatteurs « coxeurs » et politiciens véreux qui, selon lui, attisent les braises en tenant un discours va-t-en guerre. « Si l’Etat du Sénégal continue de maintenir le blocus contre la Gambie, ce sont 90% de citoyens sénégalais qui en souffrent. Cette situation affecte également le secteur du transport routier avec comme corollaire le licenciement des apprentis-chauffeurs ainsi que les conducteurs de camions gros porteurs par leurs patrons. Si le chauffeur refuse de décharger les marchandises sur injonctions du propriétaire du camion, il devra payer 25 mille francs Cfa par jour… D’où l’urgence de nous accorder une audience avec le chef de l’Etat, Macky Sall, mais aussi de faire la paix des braves et de signer la réouverture des frontières, histoire de permettre aux commerçants de vaquer à leurs occupations professionnelles. J’en appelle aux autorités étatiques des deux pays, en vue d’envoyer des agents de renseignements généraux pour s’imprégner davantage des réalités du terrain », fait remarquer le président de l’union.
Le président de ladite union, Khadim Thiane, soutient que le blocus de la trans-gambienne affecte à 90% les commerçant sénégalais. D’autant que plus de 100 camions gros porteurs transportant des marchandises périssables, en provenance du pays, attendent toujours à la frontière pour passer. Pis, ajoute le président des commerçants et transporteurs, plus de 1000 citoyens travaillant en Gambie ont quitté le pays du fait que leurs activités génératrices de revenus ne marchent plus. « Nous sommes des commerçants et transporteurs qui font la navette entre Karang et Banjul en passant par Kaolack ou Keur Ayib. Mais, voilà deux mois que nos camions, transportant des marchandises périssables, d’une valeur d’1 milliards de francs Cfa, sont bloqués à la frontière. Si les produits se gâtent, ce sont les commerçants ou les transporteurs qui paient les pots cassés », a-t-il déclaré.
M. Thiane fustige l’attitude de certains rabatteurs « coxeurs » et politiciens véreux qui, selon lui, attisent les braises en tenant un discours va-t-en guerre. « Si l’Etat du Sénégal continue de maintenir le blocus contre la Gambie, ce sont 90% de citoyens sénégalais qui en souffrent. Cette situation affecte également le secteur du transport routier avec comme corollaire le licenciement des apprentis-chauffeurs ainsi que les conducteurs de camions gros porteurs par leurs patrons. Si le chauffeur refuse de décharger les marchandises sur injonctions du propriétaire du camion, il devra payer 25 mille francs Cfa par jour… D’où l’urgence de nous accorder une audience avec le chef de l’Etat, Macky Sall, mais aussi de faire la paix des braves et de signer la réouverture des frontières, histoire de permettre aux commerçants de vaquer à leurs occupations professionnelles. J’en appelle aux autorités étatiques des deux pays, en vue d’envoyer des agents de renseignements généraux pour s’imprégner davantage des réalités du terrain », fait remarquer le président de l’union.