En 2021, le club avait fait venir du Sénégal quatre ados dans le cadre d’un programme sport-études. Sur les parquets, les quatre pépites ont affolé les compteurs et enchanté les spectateurs. En deux saisons, ils ont raflé avec le VRB, les titres de champion de Suisse en première ligue chez les moins de 16, moins de 18 et moins de 23 ans. Deux d’entre eux ont même remporté le titre de meilleur joueur.
La belle histoire s’est toutefois enrayée en 2023. Parti en vacances au Sénégal, le quatuor est depuis bloqué sur place, à cause d’un problème de visa. Les jeunes et leurs parents ont multiplié les déplacements à l’ambassade de Suisse à Dakar, pour obtenir le fameux sésame. En vain.
« Cette longue absence a un impact négatif sur l’équipe et le niveau des compétitions », constate le coach Ivan Beram. « Ils étaient dans une école privée. Tout était pris en charge par le club. Ils ont si bien évolué chez nous qu’ils sont tous devenus internationaux sénégalais. Le blocage actuel est hyper frustrant », lâche Nathan Zana, le président du VRB.
Le club a fait appel à une avocate genevoise. Me Nathalie Bürgisser Schweurlan a rappelé l’engagement du VRB : les talentueux Sénégalais quitteraient la Suisse, si le volet sport-études ne donnait pas satisfaction.
« En tant qu’ancien basketteur pro et formateur, je vois en ces jeunes un potentiel leur permettant d’évoluer un jour en Euroleague, voire en NBA. Le VRB aimerait pouvoir récolter ce qu’il a semé »,soutient Nathan Zana.
Sans s’exprimer sur le cas spécifique, le porte-parole du Service vaudois de la population rappelle notamment, qu’un étranger peut venir étudier en Suisse et obtenir une autorisation de séjour s’il est inscrit dans une école reconnue. Il souligne que les mineurs doivent avoir un encadrement adapté et des moyens financiers suffisants. Ils doivent aussi demander un visa longue durée à la représentation suisse à l’étranger. Le président du VRB assure que toutes ces conditions étaient réunies.
Le Témoin
La belle histoire s’est toutefois enrayée en 2023. Parti en vacances au Sénégal, le quatuor est depuis bloqué sur place, à cause d’un problème de visa. Les jeunes et leurs parents ont multiplié les déplacements à l’ambassade de Suisse à Dakar, pour obtenir le fameux sésame. En vain.
« Cette longue absence a un impact négatif sur l’équipe et le niveau des compétitions », constate le coach Ivan Beram. « Ils étaient dans une école privée. Tout était pris en charge par le club. Ils ont si bien évolué chez nous qu’ils sont tous devenus internationaux sénégalais. Le blocage actuel est hyper frustrant », lâche Nathan Zana, le président du VRB.
Le club a fait appel à une avocate genevoise. Me Nathalie Bürgisser Schweurlan a rappelé l’engagement du VRB : les talentueux Sénégalais quitteraient la Suisse, si le volet sport-études ne donnait pas satisfaction.
« En tant qu’ancien basketteur pro et formateur, je vois en ces jeunes un potentiel leur permettant d’évoluer un jour en Euroleague, voire en NBA. Le VRB aimerait pouvoir récolter ce qu’il a semé »,soutient Nathan Zana.
Sans s’exprimer sur le cas spécifique, le porte-parole du Service vaudois de la population rappelle notamment, qu’un étranger peut venir étudier en Suisse et obtenir une autorisation de séjour s’il est inscrit dans une école reconnue. Il souligne que les mineurs doivent avoir un encadrement adapté et des moyens financiers suffisants. Ils doivent aussi demander un visa longue durée à la représentation suisse à l’étranger. Le président du VRB assure que toutes ces conditions étaient réunies.
Le Témoin