Quel est le rôle d'un député ?
Un député, en termes simples, c'est le représentant du peuple à l'Assemblée nationale. Il est appelé à défendre les intérêts de ce dernier qui l'a porté à l'hémicycle. Le parlementaire doit également contrôler la politique du gouvernement. Il examine les projets de loi, tout en étant aussi, parfois, initiateur de ce qu'on appelle les propositions de loi.
En tant que représentant du peuple, le député doit avoir une posture respectable, éviter certaines pratiques comme le trafic de passeports diplomatiques, les rixes, etc. Il doit donner une belle image de lui. Il n'est pas n'importe qui.
Pourquoi l'intercoalition Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal ?
Face à ce pouvoir et ses nombreuses dérives, il fallait trouver une stratégie gagnante, une approche qui permettrait d'avoir la majorité au soir du 31 juillet. De façon plus explicite, cela nous permet de considérablement accroître nos chances dans les départements, l'enjeu étant plus important dans les listes départementales.
En guise d'exemple, il faudra voter Yewwi Askan Wi dans le département de Dakar et Wallu Sénégal dans le département de Pikine.
Une fois la majorité acquise, que se passera-t-il de façon concrète ?
Nous allons mettre en place des commissions d'enquête pour un contrôle strict de la politique gouvernementale. En outre, nous ferons tout pour trouver des solutions diligentes et efficaces aux questions de l'heure. Je pense notamment au foncier, aux licences de pêche octroyées de manière très désinvolte, à la cherté de la vie, mais aussi à la question relative à la criminalisation ou pas de l'homosexualité.
Enfin, les scandales économiques comme les six mille milliards, la gestion des fonds Covid-19, tous ceux qui sont concernés de près ou de loin par ce banditisme financier, répondront de leurs actes.
Comment lutter concrètement contre la cherté de la vie ?
Vous savez, la véritable raison du coût excessif de la vie est due aux nombreuses taxes sur les produits de première nécessité. Il suffit d'introduire une proposition de loi allant dans le sens de réduire ces taxes pour alléger les souffrances de beaucoup de nos compatriotes. Autre chose : si seulement cette imposition excessive servait l'intérêt général, on aurait tenu un discours différent. Mais seul le confort parfois insolent du chef de l'État et de son gouvernement est visé par ces pratiques de surexploitation. Cela revient souvent dans votre discours.
Mais est-ce vraiment une priorité de criminaliser l'homosexualité ?
Le Sénégal, aux plans religieux et culturel, ne peut en aucun cas accepter certaines pratiques. Ce n'est certes pas l'ultime solution face à ce fléau, ça peut s'avérer utile dans la mesure où la criminalisation peut avoir des vertus dissuasives. Nous devons protéger nos concitoyens, nous ne pouvons pas rester les bras croisés, car même si la pression est forte, elle peut l'être encore beaucoup plus. On se prépare en conséquence. Et oui, voter une loi qui combat de manière concrète ce phénomène, est une nécessité, une priorité, j'allais dire.
Ne craignez-vous pas que le souhait de cohabitation entraîne finalement un blocage de l'Assemblée nationale ?
Il ne peut y avoir de blocage. D'abord, les deux pouvoirs sont différents ; l'un relevant de l'Exécutif est l'autre du Législatif. Ensuite, il faut mettre fin à cet accaparement des pouvoirs. C'est dangereux de conférer autant de puissance à un seul individu, en l'occurrence le président de la République. Il faudra céder une partie de cette force au peuple, au moins jusqu'en février 2024. En sus, obtenir la majorité ne signifierait en aucun cas bloquer toute initiative du gouvernement. Or, bloquer le gouvernement, c'est bloquer le pays. Toutefois, nous examinerons tout projet de loi et l'adopterons si le peuple y trouve son compte.
Un député, en termes simples, c'est le représentant du peuple à l'Assemblée nationale. Il est appelé à défendre les intérêts de ce dernier qui l'a porté à l'hémicycle. Le parlementaire doit également contrôler la politique du gouvernement. Il examine les projets de loi, tout en étant aussi, parfois, initiateur de ce qu'on appelle les propositions de loi.
En tant que représentant du peuple, le député doit avoir une posture respectable, éviter certaines pratiques comme le trafic de passeports diplomatiques, les rixes, etc. Il doit donner une belle image de lui. Il n'est pas n'importe qui.
Pourquoi l'intercoalition Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal ?
Face à ce pouvoir et ses nombreuses dérives, il fallait trouver une stratégie gagnante, une approche qui permettrait d'avoir la majorité au soir du 31 juillet. De façon plus explicite, cela nous permet de considérablement accroître nos chances dans les départements, l'enjeu étant plus important dans les listes départementales.
En guise d'exemple, il faudra voter Yewwi Askan Wi dans le département de Dakar et Wallu Sénégal dans le département de Pikine.
Une fois la majorité acquise, que se passera-t-il de façon concrète ?
Nous allons mettre en place des commissions d'enquête pour un contrôle strict de la politique gouvernementale. En outre, nous ferons tout pour trouver des solutions diligentes et efficaces aux questions de l'heure. Je pense notamment au foncier, aux licences de pêche octroyées de manière très désinvolte, à la cherté de la vie, mais aussi à la question relative à la criminalisation ou pas de l'homosexualité.
Enfin, les scandales économiques comme les six mille milliards, la gestion des fonds Covid-19, tous ceux qui sont concernés de près ou de loin par ce banditisme financier, répondront de leurs actes.
Comment lutter concrètement contre la cherté de la vie ?
Vous savez, la véritable raison du coût excessif de la vie est due aux nombreuses taxes sur les produits de première nécessité. Il suffit d'introduire une proposition de loi allant dans le sens de réduire ces taxes pour alléger les souffrances de beaucoup de nos compatriotes. Autre chose : si seulement cette imposition excessive servait l'intérêt général, on aurait tenu un discours différent. Mais seul le confort parfois insolent du chef de l'État et de son gouvernement est visé par ces pratiques de surexploitation. Cela revient souvent dans votre discours.
Mais est-ce vraiment une priorité de criminaliser l'homosexualité ?
Le Sénégal, aux plans religieux et culturel, ne peut en aucun cas accepter certaines pratiques. Ce n'est certes pas l'ultime solution face à ce fléau, ça peut s'avérer utile dans la mesure où la criminalisation peut avoir des vertus dissuasives. Nous devons protéger nos concitoyens, nous ne pouvons pas rester les bras croisés, car même si la pression est forte, elle peut l'être encore beaucoup plus. On se prépare en conséquence. Et oui, voter une loi qui combat de manière concrète ce phénomène, est une nécessité, une priorité, j'allais dire.
Ne craignez-vous pas que le souhait de cohabitation entraîne finalement un blocage de l'Assemblée nationale ?
Il ne peut y avoir de blocage. D'abord, les deux pouvoirs sont différents ; l'un relevant de l'Exécutif est l'autre du Législatif. Ensuite, il faut mettre fin à cet accaparement des pouvoirs. C'est dangereux de conférer autant de puissance à un seul individu, en l'occurrence le président de la République. Il faudra céder une partie de cette force au peuple, au moins jusqu'en février 2024. En sus, obtenir la majorité ne signifierait en aucun cas bloquer toute initiative du gouvernement. Or, bloquer le gouvernement, c'est bloquer le pays. Toutefois, nous examinerons tout projet de loi et l'adopterons si le peuple y trouve son compte.