Du 1er au 2 août 2023 les directeurs généraux et responsables de l’aviation civile du continent ou leur représentant vont réfléchir autour de thèmes permettant de franchir les obstacles du développement du secteur en Afrique.
Source : https://www.lejecos.com/Aviation-civile-en-Afrique...
Selon un communiqué de presse, les séances de travail vont porter sur l’état de la sûreté de l’aviation en Afrique, la protection de l’environnement en aviation, la mise en œuvre de la réglementation économique du transport aérien en Afrique, l’harmonisation et la domestication des instruments juridiques de la décision de Yamoussoukro entre autres.
La rencontre est une initiative de la Commission africaine de l’aviation civile (Cafac) dont le Siège est à Dakar et qui est l’organe spécialisé de l’Union africaine (UA) en matière d’aviation civile. La secrétaire générale, Adefunke Adeyemi (Nigéria) et le président, Silas Udahemuka (Rwanda) ont remercié le Gouvernement du Sénégal pour les facilités relatives à la tenue de cette réunion. La secrétaire générale élue en septembre 2022 lors d’une Assemblée générale tenue au Sénégal s’est félicitée des procédures en cours relatives à la révision de l’accord de Siège de la Cafac à Dakar et l’initiative pour la création au Sénégal d’un Centre d’excellence africain pour le renforcement des capacités des professionnels de l’aviation.
Prononçant le mot de bienvenue à ses collègues du continent, le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) s’est félicité de la tenue d’une telle rencontre pour « procéder à une revue globale des engagements d’ordre règlementaire, technique, légal, politique et économique pris par nos Etats au niveau communautaire et international ». Pour Sidy Guèye, « les défis majeurs de notre domaine d’activité sont toujours relatifs à la sécurité, à la sûreté et à la mise en œuvre d’une libéralisation harmonisée permettant d’accroître une mobilité des personnes et des biens ».
Au-delà de l’appui des organisations internationales, le directeur général de l’Anacim a plaidé pour des politiques de collaboration pour permettre à beaucoup de pays d’être à niveau sur le plan de la sécurité. Par exemple pour le Programme universel d’audits de l’Oaci, le taux moyen actuel de durabilité mondiale est de 72,77%, tandis qu’en Afrique, il s’élève à 64,31%. Le Sénégal qui est à 84% s’engage à travers l’Anacim de rehausser ce score au terme de la mise en œuvre des actions correctrices.
M. Guèye a aussi dans son mot de bienvenue invité ses collègues et les parties prenantes à réfléchir sur les moyens de faciliter aux compagnies aériennes africaines des acquisitions d’avions auprès des établissements financiers, des compagnies d’assurance et des constructeurs aéronautiques. Il a au nom du Sénégal plaidé pour une ratification par tous les Etats membres du projet du Marché unique du transport aérien en Afrique (Mutaa) qui est un cadre stratégique et une feuille de route pour atteindre les objectifs de développement du continent en matière de transport aérien.
Adou FAYE
La rencontre est une initiative de la Commission africaine de l’aviation civile (Cafac) dont le Siège est à Dakar et qui est l’organe spécialisé de l’Union africaine (UA) en matière d’aviation civile. La secrétaire générale, Adefunke Adeyemi (Nigéria) et le président, Silas Udahemuka (Rwanda) ont remercié le Gouvernement du Sénégal pour les facilités relatives à la tenue de cette réunion. La secrétaire générale élue en septembre 2022 lors d’une Assemblée générale tenue au Sénégal s’est félicitée des procédures en cours relatives à la révision de l’accord de Siège de la Cafac à Dakar et l’initiative pour la création au Sénégal d’un Centre d’excellence africain pour le renforcement des capacités des professionnels de l’aviation.
Prononçant le mot de bienvenue à ses collègues du continent, le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) s’est félicité de la tenue d’une telle rencontre pour « procéder à une revue globale des engagements d’ordre règlementaire, technique, légal, politique et économique pris par nos Etats au niveau communautaire et international ». Pour Sidy Guèye, « les défis majeurs de notre domaine d’activité sont toujours relatifs à la sécurité, à la sûreté et à la mise en œuvre d’une libéralisation harmonisée permettant d’accroître une mobilité des personnes et des biens ».
Au-delà de l’appui des organisations internationales, le directeur général de l’Anacim a plaidé pour des politiques de collaboration pour permettre à beaucoup de pays d’être à niveau sur le plan de la sécurité. Par exemple pour le Programme universel d’audits de l’Oaci, le taux moyen actuel de durabilité mondiale est de 72,77%, tandis qu’en Afrique, il s’élève à 64,31%. Le Sénégal qui est à 84% s’engage à travers l’Anacim de rehausser ce score au terme de la mise en œuvre des actions correctrices.
M. Guèye a aussi dans son mot de bienvenue invité ses collègues et les parties prenantes à réfléchir sur les moyens de faciliter aux compagnies aériennes africaines des acquisitions d’avions auprès des établissements financiers, des compagnies d’assurance et des constructeurs aéronautiques. Il a au nom du Sénégal plaidé pour une ratification par tous les Etats membres du projet du Marché unique du transport aérien en Afrique (Mutaa) qui est un cadre stratégique et une feuille de route pour atteindre les objectifs de développement du continent en matière de transport aérien.
Adou FAYE
Source : https://www.lejecos.com/Aviation-civile-en-Afrique...