Panel de Haut Niveau « Dakar, Place financière de référence »
In extenso, l'intégralité du discours de Monsieur Mamadou Moustapha Bâ, Ministre des Finances et du Budget
• Monsieur le Vice-Président de la Banque Mondiale, Directeur Général de la SFI ;
• Monsieur le Président du Groupe de la BAD ;
• Monsieur le Gouverneur de la BCEAO ;
• Monsieur le Président de l'Autorité des Marchés Financiers de l'UEMOA,
• Monsieur le Président de l'Association Professionnelle des banques et établissements Financiers du Sénégal
• Mesdames et Messieurs les représentants des Partenaires Techniques et Financiers,
• Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des banques et institutions financières de l'UEMOA,
• Honorables invités, en vos rangs et qualités,
• Mesdames et Messieurs,
• Chers invités.
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C'est avec un réel plaisir que je participe à ce panel « Dakar, Place Financière de Référence » dans le cadre des «Assises 2023 de l’entreprise » organisé par le CNP. C’est l’occasion de féliciter le Président du CNP, Monsieur Baïdy Agne, pour l’organisation de ces «Assises de l’Entreprise 2023» du CNP.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
Je voudrais à l’entame de mon propos, préciser que cette rencontre vient à son heure. Elle vient compléter les réflexions autour des deux rencontres organisées à Dakar par le président de l’Union Africaine, Son Excellence Monsieur Macky Sall, en relation avec la Banque Africaine de Développement (BAD), sur la souveraineté alimentaire et sur le financement des infrastructures. Je profite de l’occasion pour saluer la présence de nos partenaires techniques et financiers qui accompagnent l’Etat du Sénégal, dans la mise en œuvre des projets et programmes adossés au Plan Sénégal Emergent (PSE), pour un Sénégal émergent à l’horizon 2035.
Cette nouvelle vision du développement a permis de renforcer le cadre macroéconomique et de créer une dynamique de croissance forte et soutenue sur les cinq premières années de mise en œuvre.
Pour la première fois depuis 1980, notre pays a enregistré une moyenne de croissance de 6,6% sur une période continue de cinq ans (2014-2019), contre 3% sur la période d’avant mise en œuvre (2009-2013), dans un contexte marqué par une maîtrise de l’inflation et un déficit budgétaire significativement réduit.
Toutefois, cette encourageante dynamique économique a été infléchie par les crises internationales observées depuis 2019. Le Sénégal, à l’instar des autres pays du monde, a fait face, simultanément, à pas moins de quatre crises : une crise sanitaire, une crise économique, une crise énergétique et une crise climatique. A cela s’ajoutent les menaces sécuritaires et les tensions politiques qui demeurent persistantes dans la sous-région du Sahel, avec les effets induits sur les choix de dépenses publiques.
Dans le contexte que je viens de rappeler, avoir une place financière compétitive est un outil important pour la relance et la résilience économique, compte tenu de son impact sur l’attractivité du territoire et l’allocation efficace de l’épargne et de l’investissement, dans la zone géographique à laquelle elle est adossée.
La compétitivité des places financières repose sur : (i) un capital humain qualifié dans le domaine financier à travers une éducation performante, (ii) des infrastructures de qualité particulièrement dans le domaine des transports et des TIC, (iii) un niveau d’activité potentiel important sur la base de la taille et du taux d’épargne de l’économie domestique et de la présence de grandes entreprises et (iv) un environnement des affaires adéquat avec de multiples composantes (fiscalité, droit du travail, qualité de l’encadrement réglementaire etc.).
Au regard de ces critères, Dakar présente de réelles faveurs pour jouer les premiers rôles en matière financière et justifie toute la pertinence du choix de Dakar comme thème de ce panel de haut niveau.
Honorables invités, Messieurs les panélistes,
Qu’est-ce qui fait de Dakar, une place financière potentielle de référence ? Je voudrais souligner la dynamique caractérisant aujourd’hui la place financière de Dakar, à travers le rappel de quelques éléments factuels. Le Sénégal occupe la deuxième place financière dans l’UMOA, après la Côte d’Ivoire, avec 18.656 milliards d’actifs représentant 33,7% des actifs cumulés de la zone. Relativement à la rentabilité du secteur bancaire, il faut noter que la place du Sénégal, avec 383,8 milliards de résultat net sur les trois (3) derniers exercices, est la 2e place la plus rentable de la zone, après celle de la Côte d’Ivoire qui affiche un résultat bénéficiaire cumulé de 846,8 milliards. Il convient également de souligner la 3e place du Sénégal dans la zone CIMA de l’assurance. Celle-ci s’est inscrite dans une bonne dynamique de croissance depuis 2014, année durant laquelle elle a atteint le seuil symbolique de 100 milliards de chiffre d’affaires, suivant en cela la trajectoire de l’économie sénégalaise.
Le stock de placements effectués par l’assurance sénégalaise dans l’économie, s’est établi à 443 milliards FCfa en 2021, en progression de 1,8% par rapport à l’année 2020. La prépondérance des intérêts privés notés dans le secteur financier national et le niveau fort appréciable de rentabilité des unités établies au Sénégal, justifie l’attractivité de la place de Dakar.
Cette attractivité notée de la place de Dakar se renforcera avec notamment :
Ø La perspective de l’exploitation prochaine des ressources pétrolière et gazière : une loi relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures a été adoptée. Elle prévoit notamment la mise en place de deux (2) fonds dédiés respectivement, aux générations futures et à la stabilisation des recettes.
Les recettes prévues à cet effet, et particulièrement, les dotations des fonds intergénérationnels et de bonification, devaient permettre de booster les ressources et emplois bancaires au Sénégal.
Ø Le programme des 100.000 logements : le programme des 100.000 logements lancé par le gouvernement du Sénégal permettrait également, au moyen des besoins des financements des promoteurs immobiliers ainsi que des prêts acquéreurs, de renforcer les emplois bancaires du secteur.
Ø La mise en œuvre de la stratégie nationale d’inclusion financière : placée au centre de notre politique de développement à travers la SNIF 2022-2026, validée par le Chef de l’Etat et visant à accélérer la croissance, à lutter contre la pauvreté et à réduire les inégalités sociales, à travers un renforcement de l’accès et de l’utilisation de services financiers.
L’inclusion financière a fortement progressé au Sénégal, entre 2011 et 2021, le taux d’inclusion financière, du côté de l’offre, est passé de 30,2% à 77,8% d’après les données de la BCEAO, grâce à la monnaie électronique, à la pénétration des smartphones et à la couverture du territoire national par les réseaux téléphoniques. Une meilleure inclusion financière permettra d’assurer une mobilisation plus forte de l’épargne nationale, à côté des outils classiques de collecte des ressources tels que les impôts et taxes, afin de relever le financement de l’économie. Quels sont les défis pour faire de Dakar, une place financière de référence ?
Les performances récentes de l’industrie financière nationale rappelées, ne doivent pas occulter les défis de la place financière de Dakar. Pour faire de Dakar une place financière de référence, il me plaît ainsi d’insister sur quelques axes de réflexion, dans le sillage du discours de Monsieur le Premier Ministre, Amadou Bâ, autour desquels ces Assises devront se pencher :
Ø Le premier axe porte sur la problématique de se doter d’une base d’investisseurs domestiques suffisamment large, susceptible de mobiliser l’épargne intérieure pour équilibrer la prise de participation des investisseurs étrangers et renforcer le caractère inclusif de la croissance économique ;
Ø Le deuxième axe de réflexion devra porter sur les conditions pour un environnement fiscal favorable, dans un domaine particulièrement exposé à la concurrence internationale ;
Ø Le ralentissement engendré par les raisons sus évoquées, a amplifié l’un des plus grands obstacles au développement de l’Afrique, à savoir la prime de perception, c’est-à -dire la perception exagérée du risque qui renchérit les coûts de financement, malgré l’amélioration des fondamentaux macroéconomiques depuis quelques années. Comme indiqué par le président de la République, Macky Sall, à l’occasion du Sommet de Dakar sur les infrastructures, il faudra identifier les leviers d’actions pour maîtriser cette perception du risque, qui constitue un obstacle majeur à la viabilité des finances publiques et de la dette, ainsi que la transformation structurelle des économies ;
Ø L’adaptation de nos cadres réglementaires : A ce niveau il me plaît de souligner les efforts énormes consentis pour mettre aux normes notre pays en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Relever ces défis susvisés renforcera la place financière de Dakar, à travers une plus grande confiance des investisseurs internationaux, une stabilité et une résilience financières au milieu de crises multiformes.
En conclusion, je voudrais indiquer que la dynamique observée dans le secteur financier Sénégalais et les perspectives de consolidation, constituent des motifs de satisfaction mais également un facteur incitatif dans un contexte d’exploitation pétrolière prochaine et de rapprochement avec les autres places financières africaines. A cet égard, il a été observé au courant de l’année 2022, plusieurs intentions d’installation au Sénégal de groupes bancaires étrangers.
Ainsi, des groupes bancaires de référence telles que celui de la première Banque d’Algérie (BNA), ont entamé un processus d’installation au Sénégal dans le cadre d’une demande formelle d’agrément. Enfin, des institutions financières internationales, au regard de la place de choix que représente le Sénégal en matière de finance, sollicitent une intégration du Sénégal dans leurs institutions. Le dernier exemple en date est l’adhésion du Sénégal à la Banque de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique Australe pour le Commerce et le Développement (TDB).
Je vous remercie de votre aimable attention.
In extenso, l'intégralité du discours de Monsieur Mamadou Moustapha Bâ, Ministre des Finances et du Budget
• Monsieur le Vice-Président de la Banque Mondiale, Directeur Général de la SFI ;
• Monsieur le Président du Groupe de la BAD ;
• Monsieur le Gouverneur de la BCEAO ;
• Monsieur le Président de l'Autorité des Marchés Financiers de l'UEMOA,
• Monsieur le Président de l'Association Professionnelle des banques et établissements Financiers du Sénégal
• Mesdames et Messieurs les représentants des Partenaires Techniques et Financiers,
• Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des banques et institutions financières de l'UEMOA,
• Honorables invités, en vos rangs et qualités,
• Mesdames et Messieurs,
• Chers invités.
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C'est avec un réel plaisir que je participe à ce panel « Dakar, Place Financière de Référence » dans le cadre des «Assises 2023 de l’entreprise » organisé par le CNP. C’est l’occasion de féliciter le Président du CNP, Monsieur Baïdy Agne, pour l’organisation de ces «Assises de l’Entreprise 2023» du CNP.
Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
Je voudrais à l’entame de mon propos, préciser que cette rencontre vient à son heure. Elle vient compléter les réflexions autour des deux rencontres organisées à Dakar par le président de l’Union Africaine, Son Excellence Monsieur Macky Sall, en relation avec la Banque Africaine de Développement (BAD), sur la souveraineté alimentaire et sur le financement des infrastructures. Je profite de l’occasion pour saluer la présence de nos partenaires techniques et financiers qui accompagnent l’Etat du Sénégal, dans la mise en œuvre des projets et programmes adossés au Plan Sénégal Emergent (PSE), pour un Sénégal émergent à l’horizon 2035.
Cette nouvelle vision du développement a permis de renforcer le cadre macroéconomique et de créer une dynamique de croissance forte et soutenue sur les cinq premières années de mise en œuvre.
Pour la première fois depuis 1980, notre pays a enregistré une moyenne de croissance de 6,6% sur une période continue de cinq ans (2014-2019), contre 3% sur la période d’avant mise en œuvre (2009-2013), dans un contexte marqué par une maîtrise de l’inflation et un déficit budgétaire significativement réduit.
Toutefois, cette encourageante dynamique économique a été infléchie par les crises internationales observées depuis 2019. Le Sénégal, à l’instar des autres pays du monde, a fait face, simultanément, à pas moins de quatre crises : une crise sanitaire, une crise économique, une crise énergétique et une crise climatique. A cela s’ajoutent les menaces sécuritaires et les tensions politiques qui demeurent persistantes dans la sous-région du Sahel, avec les effets induits sur les choix de dépenses publiques.
Dans le contexte que je viens de rappeler, avoir une place financière compétitive est un outil important pour la relance et la résilience économique, compte tenu de son impact sur l’attractivité du territoire et l’allocation efficace de l’épargne et de l’investissement, dans la zone géographique à laquelle elle est adossée.
La compétitivité des places financières repose sur : (i) un capital humain qualifié dans le domaine financier à travers une éducation performante, (ii) des infrastructures de qualité particulièrement dans le domaine des transports et des TIC, (iii) un niveau d’activité potentiel important sur la base de la taille et du taux d’épargne de l’économie domestique et de la présence de grandes entreprises et (iv) un environnement des affaires adéquat avec de multiples composantes (fiscalité, droit du travail, qualité de l’encadrement réglementaire etc.).
Au regard de ces critères, Dakar présente de réelles faveurs pour jouer les premiers rôles en matière financière et justifie toute la pertinence du choix de Dakar comme thème de ce panel de haut niveau.
Honorables invités, Messieurs les panélistes,
Qu’est-ce qui fait de Dakar, une place financière potentielle de référence ? Je voudrais souligner la dynamique caractérisant aujourd’hui la place financière de Dakar, à travers le rappel de quelques éléments factuels. Le Sénégal occupe la deuxième place financière dans l’UMOA, après la Côte d’Ivoire, avec 18.656 milliards d’actifs représentant 33,7% des actifs cumulés de la zone. Relativement à la rentabilité du secteur bancaire, il faut noter que la place du Sénégal, avec 383,8 milliards de résultat net sur les trois (3) derniers exercices, est la 2e place la plus rentable de la zone, après celle de la Côte d’Ivoire qui affiche un résultat bénéficiaire cumulé de 846,8 milliards. Il convient également de souligner la 3e place du Sénégal dans la zone CIMA de l’assurance. Celle-ci s’est inscrite dans une bonne dynamique de croissance depuis 2014, année durant laquelle elle a atteint le seuil symbolique de 100 milliards de chiffre d’affaires, suivant en cela la trajectoire de l’économie sénégalaise.
Le stock de placements effectués par l’assurance sénégalaise dans l’économie, s’est établi à 443 milliards FCfa en 2021, en progression de 1,8% par rapport à l’année 2020. La prépondérance des intérêts privés notés dans le secteur financier national et le niveau fort appréciable de rentabilité des unités établies au Sénégal, justifie l’attractivité de la place de Dakar.
Cette attractivité notée de la place de Dakar se renforcera avec notamment :
Ø La perspective de l’exploitation prochaine des ressources pétrolière et gazière : une loi relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures a été adoptée. Elle prévoit notamment la mise en place de deux (2) fonds dédiés respectivement, aux générations futures et à la stabilisation des recettes.
Les recettes prévues à cet effet, et particulièrement, les dotations des fonds intergénérationnels et de bonification, devaient permettre de booster les ressources et emplois bancaires au Sénégal.
Ø Le programme des 100.000 logements : le programme des 100.000 logements lancé par le gouvernement du Sénégal permettrait également, au moyen des besoins des financements des promoteurs immobiliers ainsi que des prêts acquéreurs, de renforcer les emplois bancaires du secteur.
Ø La mise en œuvre de la stratégie nationale d’inclusion financière : placée au centre de notre politique de développement à travers la SNIF 2022-2026, validée par le Chef de l’Etat et visant à accélérer la croissance, à lutter contre la pauvreté et à réduire les inégalités sociales, à travers un renforcement de l’accès et de l’utilisation de services financiers.
L’inclusion financière a fortement progressé au Sénégal, entre 2011 et 2021, le taux d’inclusion financière, du côté de l’offre, est passé de 30,2% à 77,8% d’après les données de la BCEAO, grâce à la monnaie électronique, à la pénétration des smartphones et à la couverture du territoire national par les réseaux téléphoniques. Une meilleure inclusion financière permettra d’assurer une mobilisation plus forte de l’épargne nationale, à côté des outils classiques de collecte des ressources tels que les impôts et taxes, afin de relever le financement de l’économie. Quels sont les défis pour faire de Dakar, une place financière de référence ?
Les performances récentes de l’industrie financière nationale rappelées, ne doivent pas occulter les défis de la place financière de Dakar. Pour faire de Dakar une place financière de référence, il me plaît ainsi d’insister sur quelques axes de réflexion, dans le sillage du discours de Monsieur le Premier Ministre, Amadou Bâ, autour desquels ces Assises devront se pencher :
Ø Le premier axe porte sur la problématique de se doter d’une base d’investisseurs domestiques suffisamment large, susceptible de mobiliser l’épargne intérieure pour équilibrer la prise de participation des investisseurs étrangers et renforcer le caractère inclusif de la croissance économique ;
Ø Le deuxième axe de réflexion devra porter sur les conditions pour un environnement fiscal favorable, dans un domaine particulièrement exposé à la concurrence internationale ;
Ø Le ralentissement engendré par les raisons sus évoquées, a amplifié l’un des plus grands obstacles au développement de l’Afrique, à savoir la prime de perception, c’est-à -dire la perception exagérée du risque qui renchérit les coûts de financement, malgré l’amélioration des fondamentaux macroéconomiques depuis quelques années. Comme indiqué par le président de la République, Macky Sall, à l’occasion du Sommet de Dakar sur les infrastructures, il faudra identifier les leviers d’actions pour maîtriser cette perception du risque, qui constitue un obstacle majeur à la viabilité des finances publiques et de la dette, ainsi que la transformation structurelle des économies ;
Ø L’adaptation de nos cadres réglementaires : A ce niveau il me plaît de souligner les efforts énormes consentis pour mettre aux normes notre pays en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Relever ces défis susvisés renforcera la place financière de Dakar, à travers une plus grande confiance des investisseurs internationaux, une stabilité et une résilience financières au milieu de crises multiformes.
En conclusion, je voudrais indiquer que la dynamique observée dans le secteur financier Sénégalais et les perspectives de consolidation, constituent des motifs de satisfaction mais également un facteur incitatif dans un contexte d’exploitation pétrolière prochaine et de rapprochement avec les autres places financières africaines. A cet égard, il a été observé au courant de l’année 2022, plusieurs intentions d’installation au Sénégal de groupes bancaires étrangers.
Ainsi, des groupes bancaires de référence telles que celui de la première Banque d’Algérie (BNA), ont entamé un processus d’installation au Sénégal dans le cadre d’une demande formelle d’agrément. Enfin, des institutions financières internationales, au regard de la place de choix que représente le Sénégal en matière de finance, sollicitent une intégration du Sénégal dans leurs institutions. Le dernier exemple en date est l’adhésion du Sénégal à la Banque de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique Australe pour le Commerce et le Développement (TDB).
Je vous remercie de votre aimable attention.