«Sur la corniche, j’ai assisté à une scène que je croyais incroyable et inconcevable au Sénégal. J’ai vu deux voitures, l’une dépassant l’autre et j’ai vu une main sortir, armée d’un pistolet et tirer d’une bonne demi-douzaine de coups à hauteur des têtes.
J’ai croisé les deux voitures et sur ma droite, il y avait un sculpteur qui, dès qu’il a entendu les coups de feu, a pris la fuite en direction de la mer. Vers 17 heures, la nouvelle tombe et c’est là que j’ai su que c’est Maitre Babacar Sèye qui aurait été victime d’un attentat.
Un collègue m’a dit «Ferme-là, ne parle plus. La victime, c’est Maitre Babacar Sèye».
Nous en sommes restés là. Le soir, quand je suis rentré à la maison à Diaksao, chez mon père, 10 minutes après mon arrivée, le téléphone de la maison a sonné et on a demandé à me parler. Le téléphone était au nom de mon papa.
J’ai décroché et une voix masculine m’a dit :«Si vous voulez faire de vieux os, fermez-là». Et on a raccroché. Les deux voitures que j’ai vues, pour moi, il s’agit de deux Renault 25.
L’information a été avérée pour la voiture de droite dans laquelle se trouvait la victime. Or, la voiture-là, elle est moins bien dans mon champ visuel. Et un matin, un commissaire de police est venu en civile, à bord d’une R4, au même restaurant des enseignants du supérieur, pour me demander de venir avec lui. J’ai dit à un collègue qu’il y a la police qui vient me chercher. C’est une voiture banalisée, une R4 blanche.
Et j’ai demandé au collègue de prendre le numéro de la voiture. Ce qu’il a fait. Je suis allé avec ce commissaire de police, à l’immeuble Rondon, à côté de l’Hôpital Principal. Alors on m’a demandé ce que j’ai vu. Je leur ai raconté exactement ce que j’ai vu et ce que j’ai cru avoir vu.
Et fait curieux, le jour de la reconstitution des faits, comme par hasard, j’étais encore présent. Et ils ont fait la reconstitution avec le sculpteur qui était sur la corniche, qui avait le dos tourné à la scène et qui, après avoir entendu les coups de feu, avait pris la fuite en direction de la mer, donc qui n’avait rien vu.»
Bes Bi
J’ai croisé les deux voitures et sur ma droite, il y avait un sculpteur qui, dès qu’il a entendu les coups de feu, a pris la fuite en direction de la mer. Vers 17 heures, la nouvelle tombe et c’est là que j’ai su que c’est Maitre Babacar Sèye qui aurait été victime d’un attentat.
Un collègue m’a dit «Ferme-là, ne parle plus. La victime, c’est Maitre Babacar Sèye».
Nous en sommes restés là. Le soir, quand je suis rentré à la maison à Diaksao, chez mon père, 10 minutes après mon arrivée, le téléphone de la maison a sonné et on a demandé à me parler. Le téléphone était au nom de mon papa.
J’ai décroché et une voix masculine m’a dit :«Si vous voulez faire de vieux os, fermez-là». Et on a raccroché. Les deux voitures que j’ai vues, pour moi, il s’agit de deux Renault 25.
L’information a été avérée pour la voiture de droite dans laquelle se trouvait la victime. Or, la voiture-là, elle est moins bien dans mon champ visuel. Et un matin, un commissaire de police est venu en civile, à bord d’une R4, au même restaurant des enseignants du supérieur, pour me demander de venir avec lui. J’ai dit à un collègue qu’il y a la police qui vient me chercher. C’est une voiture banalisée, une R4 blanche.
Et j’ai demandé au collègue de prendre le numéro de la voiture. Ce qu’il a fait. Je suis allé avec ce commissaire de police, à l’immeuble Rondon, à côté de l’Hôpital Principal. Alors on m’a demandé ce que j’ai vu. Je leur ai raconté exactement ce que j’ai vu et ce que j’ai cru avoir vu.
Et fait curieux, le jour de la reconstitution des faits, comme par hasard, j’étais encore présent. Et ils ont fait la reconstitution avec le sculpteur qui était sur la corniche, qui avait le dos tourné à la scène et qui, après avoir entendu les coups de feu, avait pris la fuite en direction de la mer, donc qui n’avait rien vu.»
Bes Bi