Dans certains quartiers de la ville de Ziguinchor (Belfort crapaud, Jatir, Lyndiane Coboda, entre autres), en saison des pluies, quand le ciel s’assombrit, les populations craignent le pire du fait de l’absence d’un réseau d’assainissement performant.
D’ailleurs, bien avant qu’il ne soit candidat à la mairie, le président du parti « Pastef » Les Patriotes avait une fois mis à profit un de ses déplacements à Ziguinchor pour fustiger le mauvais plan d’assainissement de ville. Il a eu à affirmer que la commune était « très mal assainie ».
De l’avis de Jean-Robert Diandy, un Ziguinchorois croisé à hauteur du rond-point Jean Paul II, Ousmane Sonko n’a pas droit à l’erreur. « Il n’aura pas d’excuse. Il est allé à la conquête des suffrages des Ziguinchorois. Ces derniers lui ont fait confiance. Il voulait être maire, il l’est. Donc que le travail commence ! Les attentes sont nombreuses. Pour moi, il va falloir qu’il règle d’abord la question de l’assainissement. C’est la première urgence. Il a du pain sur la planche », confie-t-il.
Pour abréger les souffrances des populations de Ziguinchor pendant l’hivernage, M. Diandy conseille au nouveau maire élu de procéder au curage de tous les caniveaux et de penser à améliorer les équipements d’assainissement déjà existants. Outre ce volet, il invite Ousmane Sonko à mettre le curseur sur l’éclairage public, en faisant des quartiers périphériques, notamment Djibock, Lyndiane, Cité peulh, Kénia, Djibaneu, etc., sa principale priorité. Selon lui, les Ziguinchorois qui vivent dans ces zones doivent sentir la présence de l’institution municipale.
Concernant le foncier, source de nombreux litiges, le successeur du maire Abdoulaye Baldé semble savoir ce qui l’attend. D’ailleurs, la nuit même de sa consécration, Ousmane Sonko a, devant l’hôtel de ville, déclaré la fin de la délinquance foncière. « Je remercie les Ziguinchorois qui m’ont fait confiance. À partir d’aujourd’hui (dimanche dernier), il n’y aura plus de vente de terrains çà et là. Tout ça, c’est fini. Si mes collaborateurs s’y adonnent, je n’hésiterai pas à les dénoncer et à les traduire devant la justice », a-t-il prévenu.
Attention à la mauvaise gestion
Dans la capitale régionale du Sud, des avancées ont été notées grâce au Programme de modernisation des villes (Promovilles) initié par le Président de la République, Macky Sall. Ledit projet a contribué à faire de Ziguinchor l’une des villes les plus urbanisées et éclairées avec les lampadaires.
En revanche, Aliou Sow, vendeur de chaussures, indique que ce n’est pas suffisant et qu’il reste encore beaucoup de choses à faire. Surtout « dans la création de conditions pour améliorer l’employabilité des jeunes », estime-t-il.
« C’est vrai que ce n’est pas une compétence de la collectivité, mais la commune doit être un relais de l’État central en matière d’emploi. Donc, il appartient à l’équipe d’Ousmane Sonko de travailler dans ce sens et les jeunes l’attendent de pied ferme », martèle M. Sow, invitant le maire à tout faire pour être entouré de collaborateurs compétents.
Sonko face à une jeunesse exigeante
La jeunesse fonde beaucoup d’espoir sur Ousmane Sonko. L’équipe sortante allouait une subvention annuelle de 100.000 FCfa à chaque Association sportive et culturelle (Asc) implantée dans la ville. Mais, depuis deux ans, Abdoulaye Baldé et ses collaborateurs ont eu du mal à honorer cet engagement. Pour le président de l’Asc de Jatir, Mohamed Bachir Badji, le nouveau maire doit le restaurer et revoir à la hausse ce montant dédié aux Asc.
Aussi demande-t-il à Ousmane Sonko et à son équipe de les aider à disposer d’aires de jeu pour leur bien-être et leur épanouissement. « Dans toute une zone, on peut trouver un seul espace de jeu pour plus de 10 Asc. Parce que tout a été morcelé et utilisé à d’autres fins. Nous comptons sur lui pour nous aider. J’espère qu’il le fera », poursuit Mohamed Bachir Badji.
L’autre exigence à prendre en charge et dans l’immédiat est relative des conducteurs de motos-taxis « Jakarta ». D’après Ansoumana Badj, président de l’Association des conducteurs de motos-taxis de la région de Ziguinchor, le maire sortant Abdoulaye Baldé a mis en avant l’aspiration de la jeunesse ziguinchoroise et œuvré pour le développement de la commune. C’est pourquoi, il invite son successeur à suivre les pas de son prédécesseur.
« Nous encourageons le maire Abdoulaye Baldé et souhaitons la bienvenue à Ousmane Sonko. De plus, Ansoumana Badji révèle que le maire sortant a eu un seul problème avec les conducteurs de motos-taxis, la taxe municipale de 3000 FCfa. Selon M. Badji, elle doit être supprimée ou revue à la baisse.
D’ailleurs, bien avant qu’il ne soit candidat à la mairie, le président du parti « Pastef » Les Patriotes avait une fois mis à profit un de ses déplacements à Ziguinchor pour fustiger le mauvais plan d’assainissement de ville. Il a eu à affirmer que la commune était « très mal assainie ».
De l’avis de Jean-Robert Diandy, un Ziguinchorois croisé à hauteur du rond-point Jean Paul II, Ousmane Sonko n’a pas droit à l’erreur. « Il n’aura pas d’excuse. Il est allé à la conquête des suffrages des Ziguinchorois. Ces derniers lui ont fait confiance. Il voulait être maire, il l’est. Donc que le travail commence ! Les attentes sont nombreuses. Pour moi, il va falloir qu’il règle d’abord la question de l’assainissement. C’est la première urgence. Il a du pain sur la planche », confie-t-il.
Pour abréger les souffrances des populations de Ziguinchor pendant l’hivernage, M. Diandy conseille au nouveau maire élu de procéder au curage de tous les caniveaux et de penser à améliorer les équipements d’assainissement déjà existants. Outre ce volet, il invite Ousmane Sonko à mettre le curseur sur l’éclairage public, en faisant des quartiers périphériques, notamment Djibock, Lyndiane, Cité peulh, Kénia, Djibaneu, etc., sa principale priorité. Selon lui, les Ziguinchorois qui vivent dans ces zones doivent sentir la présence de l’institution municipale.
Concernant le foncier, source de nombreux litiges, le successeur du maire Abdoulaye Baldé semble savoir ce qui l’attend. D’ailleurs, la nuit même de sa consécration, Ousmane Sonko a, devant l’hôtel de ville, déclaré la fin de la délinquance foncière. « Je remercie les Ziguinchorois qui m’ont fait confiance. À partir d’aujourd’hui (dimanche dernier), il n’y aura plus de vente de terrains çà et là. Tout ça, c’est fini. Si mes collaborateurs s’y adonnent, je n’hésiterai pas à les dénoncer et à les traduire devant la justice », a-t-il prévenu.
Attention à la mauvaise gestion
Dans la capitale régionale du Sud, des avancées ont été notées grâce au Programme de modernisation des villes (Promovilles) initié par le Président de la République, Macky Sall. Ledit projet a contribué à faire de Ziguinchor l’une des villes les plus urbanisées et éclairées avec les lampadaires.
En revanche, Aliou Sow, vendeur de chaussures, indique que ce n’est pas suffisant et qu’il reste encore beaucoup de choses à faire. Surtout « dans la création de conditions pour améliorer l’employabilité des jeunes », estime-t-il.
« C’est vrai que ce n’est pas une compétence de la collectivité, mais la commune doit être un relais de l’État central en matière d’emploi. Donc, il appartient à l’équipe d’Ousmane Sonko de travailler dans ce sens et les jeunes l’attendent de pied ferme », martèle M. Sow, invitant le maire à tout faire pour être entouré de collaborateurs compétents.
Sonko face à une jeunesse exigeante
La jeunesse fonde beaucoup d’espoir sur Ousmane Sonko. L’équipe sortante allouait une subvention annuelle de 100.000 FCfa à chaque Association sportive et culturelle (Asc) implantée dans la ville. Mais, depuis deux ans, Abdoulaye Baldé et ses collaborateurs ont eu du mal à honorer cet engagement. Pour le président de l’Asc de Jatir, Mohamed Bachir Badji, le nouveau maire doit le restaurer et revoir à la hausse ce montant dédié aux Asc.
Aussi demande-t-il à Ousmane Sonko et à son équipe de les aider à disposer d’aires de jeu pour leur bien-être et leur épanouissement. « Dans toute une zone, on peut trouver un seul espace de jeu pour plus de 10 Asc. Parce que tout a été morcelé et utilisé à d’autres fins. Nous comptons sur lui pour nous aider. J’espère qu’il le fera », poursuit Mohamed Bachir Badji.
L’autre exigence à prendre en charge et dans l’immédiat est relative des conducteurs de motos-taxis « Jakarta ». D’après Ansoumana Badj, président de l’Association des conducteurs de motos-taxis de la région de Ziguinchor, le maire sortant Abdoulaye Baldé a mis en avant l’aspiration de la jeunesse ziguinchoroise et œuvré pour le développement de la commune. C’est pourquoi, il invite son successeur à suivre les pas de son prédécesseur.
« Nous encourageons le maire Abdoulaye Baldé et souhaitons la bienvenue à Ousmane Sonko. De plus, Ansoumana Badji révèle que le maire sortant a eu un seul problème avec les conducteurs de motos-taxis, la taxe municipale de 3000 FCfa. Selon M. Badji, elle doit être supprimée ou revue à la baisse.