A l’origine de ces plaintes des acteurs du secteur privé, il est question des intérêts exclusifs de quatre organisations patronales notamment le Cnp, l’Unacois, le Ges et le Cnes. Ce qui a conduit plusieurs opérateurs économiques à saisir l’Union des Chambres de commerce pour se plaindre de la répartition des 41 sièges réservés au secteur privé dans la composition de l’Assemblée générale du Cosec. Ces opérateurs disent ne pas comprendre que 40 représentants soit désignés par quatre organisations patronales. Pour eux, une telle répartition ne repose sur aucune base objective d'autant plus qu'une centaine d’organisations voire plus a été oubliée ou ignorée.
En réalité, pour un pays qui compte plus d’une centaine d’organisations patronales, seules quatre siègent au Cosec et agissent au nom et pour le compte de toutes les autres organisations patronales qui ne sont ni associées ni impliquées. « L’arrêté interministériel du 1er février 1995 fixe la liste des organisations professionnelles habilitées à siéger au sein de l’Assemblée générale, à savoir la Cnes, le Cnp, le Ges et l’Unacois, à raison de 10 membres par organisation. Le président de la Ccia-Dakar est également membre de cette assemblée. Au total, l’Assemblée générale regroupe 46 membres, dont 41 représentants du secteur privé et 5 de l’État », expliquent le directeur de l’administration générale et des ressources humaines du Cosec, Daouda Dia qui estime c’est une question de légalité. Lésé par cette configuration qui date de plus de deux décennies, le collectif des femmes commerçantes affiliées au groupement des économistes sénégalais (Cocoges) secoue le cocotier pour une redistribution des cartes.
Une manne financière de plus de 10 milliards de francs Cfa par année est tirée des cotisations des opérateurs, des prélèvements et taxes et enfin sur les bordereaux de suivi des cargaisons. L’utilisation de cet argent du Cosec est aussi objet de plaintes auprès de l’Union nationale des Chambres de commerce parce que le Cosec verse des milliards à ces organisations patronales. Les opérateurs économiques qui ont saisi l’Unccias exigent dans leur requête que les administrateurs du Cosec fassent la lumière sur l’utilisation de l’argent du contribuable notamment le secteur privé puisque mis à part les frais de fonctionnement, l’achat des bateaux taxis et la reconstruction d’édifices, il n’y a pas grand-chose à signaler.
Pour rappel, c’est dans cette manne financière détournée de son objectif et du mal utilisée que Karim Wade avait puisé 85% pour financer son fameux plan Takkal
En réalité, pour un pays qui compte plus d’une centaine d’organisations patronales, seules quatre siègent au Cosec et agissent au nom et pour le compte de toutes les autres organisations patronales qui ne sont ni associées ni impliquées. « L’arrêté interministériel du 1er février 1995 fixe la liste des organisations professionnelles habilitées à siéger au sein de l’Assemblée générale, à savoir la Cnes, le Cnp, le Ges et l’Unacois, à raison de 10 membres par organisation. Le président de la Ccia-Dakar est également membre de cette assemblée. Au total, l’Assemblée générale regroupe 46 membres, dont 41 représentants du secteur privé et 5 de l’État », expliquent le directeur de l’administration générale et des ressources humaines du Cosec, Daouda Dia qui estime c’est une question de légalité. Lésé par cette configuration qui date de plus de deux décennies, le collectif des femmes commerçantes affiliées au groupement des économistes sénégalais (Cocoges) secoue le cocotier pour une redistribution des cartes.
Une manne financière de plus de 10 milliards de francs Cfa par année est tirée des cotisations des opérateurs, des prélèvements et taxes et enfin sur les bordereaux de suivi des cargaisons. L’utilisation de cet argent du Cosec est aussi objet de plaintes auprès de l’Union nationale des Chambres de commerce parce que le Cosec verse des milliards à ces organisations patronales. Les opérateurs économiques qui ont saisi l’Unccias exigent dans leur requête que les administrateurs du Cosec fassent la lumière sur l’utilisation de l’argent du contribuable notamment le secteur privé puisque mis à part les frais de fonctionnement, l’achat des bateaux taxis et la reconstruction d’édifices, il n’y a pas grand-chose à signaler.
Pour rappel, c’est dans cette manne financière détournée de son objectif et du mal utilisée que Karim Wade avait puisé 85% pour financer son fameux plan Takkal