Les arrestations notées dernièrement sur des membres du Pastef, sont arbitraires et infondées. C’est l’avis des membres de la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), d’Amnesty, qui se sont fendus d’un communiqué conjoint hier, pour exiger l’arrêt immédiat de ces poursuites. Sadikh Niasse et ses amis qui se disent préoccupés par la multiplication des arrestations, à Dakar et dans les régions, des activistes et des militants des partis politiques d’opposition, appellent l’Etat à «l’arrêt immédiat des arrestations arbitraires».
A en croire "L'As", ils considèrent que ces arrestations constituent de graves atteintes à la liberté d’expression et à la liberté de réunion pacifique, consacrées par les textes au plan international et national. Par conséquent, « elles doivent cesser immédiatement et les poursuites contre les personnes interpellées, doivent être abandonnées », martèlent-ils dans le document, avant d’appeler l’Etat du Sénégal à rompre avec la logique répressive, à respecter et faire respecter scrupuleusement la liberté de réunion pacifique.
Pour ces défenseurs des droits humains, une manifestation non violente, même non déclarée, ne doit pas être réprimée. Elle a juste besoin d’être encadrée par les forces de sécurité, qui doivent agir, en cas de recours à la force, dans le strict respect de la loi et des normes internationales en matière de maintien de l’ordre, notamment celles relatives à l’usage des armes à feu. Ainsi, ils exhortent les autorités sénégalaises à instaurer un dialogue franc avec toutes les forces politiques et sociales du pays, pour créer les conditions de paix et favoriser une élection présidentielle libre, démocratique et transparente en 2024.
Pour la petite histoire, 24 militants du Pastef dont 3 mineurs ont été arrêtés le week-end dernier à Dakar et à Diourbel, pour des motifs liés au trouble à l’ordre public et participation à des manifestations non autorisées. D’ailleurs le Tribunal de Grande Instance de Diourbel a condamné hier, 9 d'entre eux à 6 mois de prison avec sursis et une amende de 100 000 FCfa pour chacun. Un verdict que rejettent leurs avocats, qui ont interjeté appel.
A en croire "L'As", ils considèrent que ces arrestations constituent de graves atteintes à la liberté d’expression et à la liberté de réunion pacifique, consacrées par les textes au plan international et national. Par conséquent, « elles doivent cesser immédiatement et les poursuites contre les personnes interpellées, doivent être abandonnées », martèlent-ils dans le document, avant d’appeler l’Etat du Sénégal à rompre avec la logique répressive, à respecter et faire respecter scrupuleusement la liberté de réunion pacifique.
Pour ces défenseurs des droits humains, une manifestation non violente, même non déclarée, ne doit pas être réprimée. Elle a juste besoin d’être encadrée par les forces de sécurité, qui doivent agir, en cas de recours à la force, dans le strict respect de la loi et des normes internationales en matière de maintien de l’ordre, notamment celles relatives à l’usage des armes à feu. Ainsi, ils exhortent les autorités sénégalaises à instaurer un dialogue franc avec toutes les forces politiques et sociales du pays, pour créer les conditions de paix et favoriser une élection présidentielle libre, démocratique et transparente en 2024.
Pour la petite histoire, 24 militants du Pastef dont 3 mineurs ont été arrêtés le week-end dernier à Dakar et à Diourbel, pour des motifs liés au trouble à l’ordre public et participation à des manifestations non autorisées. D’ailleurs le Tribunal de Grande Instance de Diourbel a condamné hier, 9 d'entre eux à 6 mois de prison avec sursis et une amende de 100 000 FCfa pour chacun. Un verdict que rejettent leurs avocats, qui ont interjeté appel.