Le mouvement Frapp/France dégage ne recule pas. Les camarades de Guy Marius Sagna sont déterminés à faire libérer leurs membres en détention, depuis le début de l’affaire de viols répétés et de menaces de mort qui incrimine le député Ousmane Sonko. C’est en ce sens d’ailleurs qu’hier, des militants du Pastef et du mouvement Frapp se sont rendus à la préfecture de Dakar pour déposer une lettre d’information sur le bureau de l’autorité préfectorale.
L’objectif est d’aviser de la tenue d’une marche qu’ils prévoient d’organiser, le mercredi 24 février à 15 h, sur l’itinéraire allant de la place de la Nation au rond-point RTS. Après le dépôt de la lettre, les mandataires ont voulu improviser un point de presse pour, disent-ils, dénoncer l’intimidation dont ils font l’objet, avec les récentes arrestations de Fatima Mbengue, Abass Fall et de la femme de l’administrateur du Pastef.
Pis, renseigne Libération Online, Birame Soulèye Diop a été également placé en garde à vue dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dic) hier, après audition. Et pourtant, le mis en cause soutenait, dans une déclaration publique, il y a quelques jours, que son épouse et lui n’ont rien à avoir avec les rumeurs véhiculées sur leurs personnes.
Ces membres du Frapp et du Pastef n’ont, cependant, pas eu la liberté de s’adresser à la presse. Ils ont été repoussés par les forces de l’ordre, sous prétexte qu’ils sont sur la voie publique.
“La Constitution nous autorise à marcher et on le fera pour exiger la libération de nos camarades. Au cas contraire, le gouvernement de Macky Sall sera tenu responsable de tout ce qui se passera. Qu’on nous laisse organiser notre marche pacifiquement. Nous sommes en train d’être persécutés, nos familles menacées”, s’est indigné El Hadj Ousmane Fall, Coordonnateur de Gueule-Tapée et Colobane du Pastef.
Il sera à son tour embarqué par la police avec d’autres camarades, avant la fin de son speech. Une énième arrestation fortement décriée par le Secrétariat exécutif national (Sen) du Frapp. Il s’agit, d’après les membres du mouvement, “des violations, par le président Macky Sall, des droits les plus élémentaires des citoyens.
Depuis un certain temps, déposer une lettre, s'adresser à la presse sont devenus des crimes au Sénégal. Le Sen du Frapp réitère son appel à la mobilisation du peuple sénégalais dans cette lutte contre l'arbitraire, l'injustice, le recul démocratique, l'agression des libertés...”.
A en croire Guy Marius Sagna, depuis le début de cette affaire, leur mouvement a enregistré “au moins cinq enlèvements dont deux déjà en prison”. Alors que, renseigne-t-il, Fatima Mbengue et le coordonnateur du Pastef-Dakar, Abass Fall, bénéficient d’un retour de parquet.
“Nous demandons au président Macky Sall de nous aider à rester chez nous. Comment ? En arrêtant ce complot sordide contre le leader de l'opposition. En arrêtant ce complot économique, politique et social qui s'abat sur les Sénégalais”.
Aux yeux de M. Sagna, le Sénégal est en danger avec une menace de déstabilisation du fait des politiques “irresponsables” du président Macky Sall. “Nous n'accepterons pas que nos libertés de manifester soient confinées, alors que les injustices économiques, sociales et politiques ne sont pas confinées.
Aujourd'hui, nous avons affaire à une dictature. Et c'est au peuple de faire face. Voilà pourquoi nous appelons le peuple à résister. Résister contre les agressions diverses et nombreuses du peuple sénégalais par le président Macky Sall »
Enquête
L’objectif est d’aviser de la tenue d’une marche qu’ils prévoient d’organiser, le mercredi 24 février à 15 h, sur l’itinéraire allant de la place de la Nation au rond-point RTS. Après le dépôt de la lettre, les mandataires ont voulu improviser un point de presse pour, disent-ils, dénoncer l’intimidation dont ils font l’objet, avec les récentes arrestations de Fatima Mbengue, Abass Fall et de la femme de l’administrateur du Pastef.
Pis, renseigne Libération Online, Birame Soulèye Diop a été également placé en garde à vue dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dic) hier, après audition. Et pourtant, le mis en cause soutenait, dans une déclaration publique, il y a quelques jours, que son épouse et lui n’ont rien à avoir avec les rumeurs véhiculées sur leurs personnes.
Ces membres du Frapp et du Pastef n’ont, cependant, pas eu la liberté de s’adresser à la presse. Ils ont été repoussés par les forces de l’ordre, sous prétexte qu’ils sont sur la voie publique.
“La Constitution nous autorise à marcher et on le fera pour exiger la libération de nos camarades. Au cas contraire, le gouvernement de Macky Sall sera tenu responsable de tout ce qui se passera. Qu’on nous laisse organiser notre marche pacifiquement. Nous sommes en train d’être persécutés, nos familles menacées”, s’est indigné El Hadj Ousmane Fall, Coordonnateur de Gueule-Tapée et Colobane du Pastef.
Il sera à son tour embarqué par la police avec d’autres camarades, avant la fin de son speech. Une énième arrestation fortement décriée par le Secrétariat exécutif national (Sen) du Frapp. Il s’agit, d’après les membres du mouvement, “des violations, par le président Macky Sall, des droits les plus élémentaires des citoyens.
Depuis un certain temps, déposer une lettre, s'adresser à la presse sont devenus des crimes au Sénégal. Le Sen du Frapp réitère son appel à la mobilisation du peuple sénégalais dans cette lutte contre l'arbitraire, l'injustice, le recul démocratique, l'agression des libertés...”.
A en croire Guy Marius Sagna, depuis le début de cette affaire, leur mouvement a enregistré “au moins cinq enlèvements dont deux déjà en prison”. Alors que, renseigne-t-il, Fatima Mbengue et le coordonnateur du Pastef-Dakar, Abass Fall, bénéficient d’un retour de parquet.
“Nous demandons au président Macky Sall de nous aider à rester chez nous. Comment ? En arrêtant ce complot sordide contre le leader de l'opposition. En arrêtant ce complot économique, politique et social qui s'abat sur les Sénégalais”.
Aux yeux de M. Sagna, le Sénégal est en danger avec une menace de déstabilisation du fait des politiques “irresponsables” du président Macky Sall. “Nous n'accepterons pas que nos libertés de manifester soient confinées, alors que les injustices économiques, sociales et politiques ne sont pas confinées.
Aujourd'hui, nous avons affaire à une dictature. Et c'est au peuple de faire face. Voilà pourquoi nous appelons le peuple à résister. Résister contre les agressions diverses et nombreuses du peuple sénégalais par le président Macky Sall »
Enquête