Comme nous vous révélions dans notre édition d’hier, le Président Macky Sall a décidé de ne pas être candidat à la prochaine présidentielle. Cette décision a évidemment des conséquences exceptionnelles sur l’Alliance pour la République et aussi, sur Benno Bokk Yakaar. Qui va devenir son dauphin ? Si l’on connaît les divergences entre les différentes personnalités de la galaxie présidentielle.
D'après "Point actu", en tant que Premier ministre, Amadou Bâ peut revendiquer la légitimité de devenir le candidat de la coalition présidentielle, si elle résiste à ce renoncement du président Sall à un troisième mandat. Depuis son adhésion à l’Apr, il a dû mal à avoir des relais et des amis dans les instances du parti. Excepté Mbaye Ndiaye, qui avait perdu sa base aux Parcelles assainies depuis des années.
A Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr a longtemps remis en cause son leadership, livrant même une bataille feutrée dans un premier temps, puis plus brutale par la suite, avec lui. Pour sa candidature à la mairie de Dakar, il lui avait imputé une partie de son échec. Il regrettait son manque d’implication dans la campagne électorale. Quid d’Abdoulaye Daouda Diallo ?
Le président du Conseil économique, social et environnemental (Cse) a toujours nourri secrètement, cette ambition de devenir le successeur de Macky Sall. Il la revendique du fait de son ancienneté au sein de l’Apr et au nom de son amitié avec le chef de l’Etat. Ce personnage taciturne n’a jamais voulu être sous les ordres d'Amadou Bâ, avec lequel il entretient des relations en dents de scie. Ce qui l’avait poussé même à rallier la Présidence de la République comme Directeur de Cabinet.
Le Président Sall qui voulait ménager les humeurs des uns et les susceptibilités des autres, a sorti le maire de Bokidialloubé du gouvernement. Alors qu’il était le tout-puissant ministre des Finances et du Budget, département taillé pour lui, après l’éclatement du grand ministère de l’Economie et des Finances après la réélection de Macky Sall en 2019. Sans oublier les cas de Makhtar Cissé, de Aly Ngouille Ndiaye, qui ont des rêves assez grands que Macky Sall n’ignore pas.
Pour l’Apr, cette décision de Macky Sall annonce des soubresauts. C’est son avenir en question. Bby, itou. Tenue depuis 12 ans par Macky Sall, qui en avait fait un instrument politique, une machine électorale redoutable, elle risque aussi l’implosion. Si Moustapha Niasse tient encore sa formation alors qu’Alioune Sarr a décidé de tenter sa chance sans la bénédiction de l’AFP et de son fondateur, le PS est aussi dans une situation floue.
Locomotives de BBY, le PS et l’AFP et l’APR se retrouvent dans une situation explosive. Pour les autres partis satellites comme la Ld, le Pit, l’horizon est aussi sombre.
D'après "Point actu", en tant que Premier ministre, Amadou Bâ peut revendiquer la légitimité de devenir le candidat de la coalition présidentielle, si elle résiste à ce renoncement du président Sall à un troisième mandat. Depuis son adhésion à l’Apr, il a dû mal à avoir des relais et des amis dans les instances du parti. Excepté Mbaye Ndiaye, qui avait perdu sa base aux Parcelles assainies depuis des années.
A Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr a longtemps remis en cause son leadership, livrant même une bataille feutrée dans un premier temps, puis plus brutale par la suite, avec lui. Pour sa candidature à la mairie de Dakar, il lui avait imputé une partie de son échec. Il regrettait son manque d’implication dans la campagne électorale. Quid d’Abdoulaye Daouda Diallo ?
Le président du Conseil économique, social et environnemental (Cse) a toujours nourri secrètement, cette ambition de devenir le successeur de Macky Sall. Il la revendique du fait de son ancienneté au sein de l’Apr et au nom de son amitié avec le chef de l’Etat. Ce personnage taciturne n’a jamais voulu être sous les ordres d'Amadou Bâ, avec lequel il entretient des relations en dents de scie. Ce qui l’avait poussé même à rallier la Présidence de la République comme Directeur de Cabinet.
Le Président Sall qui voulait ménager les humeurs des uns et les susceptibilités des autres, a sorti le maire de Bokidialloubé du gouvernement. Alors qu’il était le tout-puissant ministre des Finances et du Budget, département taillé pour lui, après l’éclatement du grand ministère de l’Economie et des Finances après la réélection de Macky Sall en 2019. Sans oublier les cas de Makhtar Cissé, de Aly Ngouille Ndiaye, qui ont des rêves assez grands que Macky Sall n’ignore pas.
Pour l’Apr, cette décision de Macky Sall annonce des soubresauts. C’est son avenir en question. Bby, itou. Tenue depuis 12 ans par Macky Sall, qui en avait fait un instrument politique, une machine électorale redoutable, elle risque aussi l’implosion. Si Moustapha Niasse tient encore sa formation alors qu’Alioune Sarr a décidé de tenter sa chance sans la bénédiction de l’AFP et de son fondateur, le PS est aussi dans une situation floue.
Locomotives de BBY, le PS et l’AFP et l’APR se retrouvent dans une situation explosive. Pour les autres partis satellites comme la Ld, le Pit, l’horizon est aussi sombre.