La même logique va-t-elle prévaloir pour le natif de Saint-Louis ? L’ancien N°2 de l’Apr était en disgrâce depuis son limogeage du poste de ministre des affaires étrangères. Ce départ avait semblé pousser Me Cissé à entrer dans le « maquis en prenant ses libertés ». Pour preuve, il avait refusé de cautionner une liste de l’Apr dirigée par Mansour Faye, ministre et beau-frère du président à Saint-Louis. Pis encore, il a intégré le pool d’avocats qui défendent les intérêts de Karim Wade.
Mais un vent de décrispation a soufflé lors de la 3ème édition de l’université républicaine, en octobre 2014. Le président Sall avait demandé à Alioune Badara Cissé et à l’ancien Premier ministre, Aminata Touré de rentrer dans les rangs. La joie se lisait chez nombre de jeunes de l’Apr qui ont toujours prôné des retrouvailles. Le leader de l’Apr a poursuivi la dynamique unitaire en nommant Mimi Touré, envoyée spéciale. D’aucuns attendaient une suite qui serait marquée par le retour aux affaires d’Abc. Mais ils déchanteront vite avec l’annonce du départ aux Etats-Unis du natif de Saint-Louis. Le séjour de l’ancien ministre des affaires étrangères a duré plus de trois mois.
Il retourne au pays dans un contexte marqué par le retour des responsables qui avaient perdu dans leurs fiefs lors des élections locales. Après avoir été démis de ses fonctions de secrétaire du gouvernement au lendemain de sa défaite à la Médina, Seydou Guèye s’était contenté d’une petite « consolation » avec le poste de ministre directeur de cabinet politique adjoint. Lors du dernier réaménagement du gouvernement, il a fait un retour dans le gouvernement. M. Guèye est devenu ministre auprès du Premier ministre, Porte-parole du gouvernement.
Thierno Alassane Sall a aussi fait son retour en force en devenant ministre de l’énergie, un poste stratégique et sensible dans le dispositif du gouvernement. Pourtant, il avait été démis de ses fonctions de ministre des infrastructures après avoir perdu devant Idrissa Seck à Thiès. La dignité en bandoulière, M. Sall avait annoncé juste après sa passation de service son retour à l’Asecna. Comme pour dire qu’il peut exister sans la politique.
La realpolitik a semblé prévaloir dans ces retours. Le président Sall veut être réélu en 2017. Il fait face à une opposition qui compte de fortes personnalités. Il a besoin de personnalités capables de porter la réplique aux ténors de l’opposition avec surtout le réveil de l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck qui a intensifié récemment des activités politiques au sein de son parti, mais aussi la rébellion menée par une frange du parti socialiste qui clame haut et fort que le parti qui a dirigé le Sénégal entre 1960 et 2000 aura son candidat à la prochaine présidentielle.
La dynamique qui a guidé le retour de Seydou Guèye, Thierno Alassane Sall, Aminata Touré va certainement prévaloir. L’ancien numéro deux savait porter la réplique à l’ex-Premier ministre, Idrissa Seck. Il jouit encore d’un grand élan de sympathie au sein des jeunesses républicaines et chez nombre de ténors de l’Apr. Mais son retour ne sera pas aisé. Dans son fief de Saint-Louis, les choses ont tourné sans lui et il traîne comme un le mystère entretenu à dessein autour des véritables raisons de sa disgrâce.
Mais un vent de décrispation a soufflé lors de la 3ème édition de l’université républicaine, en octobre 2014. Le président Sall avait demandé à Alioune Badara Cissé et à l’ancien Premier ministre, Aminata Touré de rentrer dans les rangs. La joie se lisait chez nombre de jeunes de l’Apr qui ont toujours prôné des retrouvailles. Le leader de l’Apr a poursuivi la dynamique unitaire en nommant Mimi Touré, envoyée spéciale. D’aucuns attendaient une suite qui serait marquée par le retour aux affaires d’Abc. Mais ils déchanteront vite avec l’annonce du départ aux Etats-Unis du natif de Saint-Louis. Le séjour de l’ancien ministre des affaires étrangères a duré plus de trois mois.
Il retourne au pays dans un contexte marqué par le retour des responsables qui avaient perdu dans leurs fiefs lors des élections locales. Après avoir été démis de ses fonctions de secrétaire du gouvernement au lendemain de sa défaite à la Médina, Seydou Guèye s’était contenté d’une petite « consolation » avec le poste de ministre directeur de cabinet politique adjoint. Lors du dernier réaménagement du gouvernement, il a fait un retour dans le gouvernement. M. Guèye est devenu ministre auprès du Premier ministre, Porte-parole du gouvernement.
Thierno Alassane Sall a aussi fait son retour en force en devenant ministre de l’énergie, un poste stratégique et sensible dans le dispositif du gouvernement. Pourtant, il avait été démis de ses fonctions de ministre des infrastructures après avoir perdu devant Idrissa Seck à Thiès. La dignité en bandoulière, M. Sall avait annoncé juste après sa passation de service son retour à l’Asecna. Comme pour dire qu’il peut exister sans la politique.
La realpolitik a semblé prévaloir dans ces retours. Le président Sall veut être réélu en 2017. Il fait face à une opposition qui compte de fortes personnalités. Il a besoin de personnalités capables de porter la réplique aux ténors de l’opposition avec surtout le réveil de l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck qui a intensifié récemment des activités politiques au sein de son parti, mais aussi la rébellion menée par une frange du parti socialiste qui clame haut et fort que le parti qui a dirigé le Sénégal entre 1960 et 2000 aura son candidat à la prochaine présidentielle.
La dynamique qui a guidé le retour de Seydou Guèye, Thierno Alassane Sall, Aminata Touré va certainement prévaloir. L’ancien numéro deux savait porter la réplique à l’ex-Premier ministre, Idrissa Seck. Il jouit encore d’un grand élan de sympathie au sein des jeunesses républicaines et chez nombre de ténors de l’Apr. Mais son retour ne sera pas aisé. Dans son fief de Saint-Louis, les choses ont tourné sans lui et il traîne comme un le mystère entretenu à dessein autour des véritables raisons de sa disgrâce.