Parmi les partisans du dialogue, il y a Cheikh Tidiane Gadio qui, une semaine après le référendum, a rappelé au chef de l’Etat l’« urgence d’une concertation nationale des Forces vives, sans exclusive et sans préalable ». « Le Mpcl, après le référendum, réitère son plaidoyer pour une concertation nationale urgente autour de ces menaces et de ces défis et pour des échanges féconds sur la forme, le contenu et la méthode de consolidation de nos institutions démocratiques et républicaines. C’est ce que notre peuple attend de ses leaders », a-t-il dit ajoutant que le peuple sénégalais, « dans son écrasante majorité », n’a pas approuvé la « Constitution non consensuelle » qui lui a été présentée dans une « précipitation évidente ». Il affirme que 62% de l’électorat a choisi de s’abstenir ou de boycotter ; près de 40% ont dit « Non ». Le « Oui » ne représente que 24%. « Ceci est évidemment trop peu et trop faible pour pérenniser une charte fondamentale dans le cœur et dans l’esprit des 14 à 15 millions de Sénégalais ! la nouvelle constitution sera sûrement la plus fragile, la plus « mal votée » de l’histoire du pays et, par conséquent, peut-être la plus éphémère », estime-t-il.
Invité en fin de semaine dernière sur Walf Fm, Pape Diop, leader de Bokk Gis Gis, s’est dit favorable au dialogue à condition qu’il soit initié par un médiateur distant des chapelles politiques. « Il vaut mieux avoir une personnalité neutre au Sénégal. Et, Dieu seul sait qu’il y en a pour que l’on puisse peut-être étudier cette possibilité de dialogue », a-t-il dit.
Parmi ceux qui rejettent toute idée de dialogue, il y a le Pds, le principal parti d’opposition. Mayoro Faye, le responsable de la communication dudit parti, affirme que sa formation politique n’a pas encore été saisi d’une quelconque proposition de dialogue et, par conséquent, n’a pas discuté de la question en Comité directeur. En plus, précise-t-il, Abdoulaye Wade, le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds), a dit que Macky Sall doit gouverner. C’est à lui seul que le parti a donné la prérogative d’engager le parti », ajoute M. Faye, indiquant que le Pds attend de voir la forme et les conditions pour voir au niveau du comité directeur la position à adopter.
Plus catégorique, Idrissa Seck rejette toute main-tendue du pouvoir. « Le seul dialogue auquel je suis actuellement engagé, c’est le dialogue avec le peuple sénégalais qui souffre de la conduite des affaires de l’Etat. Si le président de la République a de l’énergie à dépenser, qu’il la consacre à changer de cap, à accélérer la cadence, à répondre aux attentes des populations et à décrypter le message de défiance qui lui a été adressé par deux électeurs sur trois, à l’occasion de ce référendum », a dit Idrissa Seck cité par L’Observateur.
Invité en fin de semaine dernière sur Walf Fm, Pape Diop, leader de Bokk Gis Gis, s’est dit favorable au dialogue à condition qu’il soit initié par un médiateur distant des chapelles politiques. « Il vaut mieux avoir une personnalité neutre au Sénégal. Et, Dieu seul sait qu’il y en a pour que l’on puisse peut-être étudier cette possibilité de dialogue », a-t-il dit.
Parmi ceux qui rejettent toute idée de dialogue, il y a le Pds, le principal parti d’opposition. Mayoro Faye, le responsable de la communication dudit parti, affirme que sa formation politique n’a pas encore été saisi d’une quelconque proposition de dialogue et, par conséquent, n’a pas discuté de la question en Comité directeur. En plus, précise-t-il, Abdoulaye Wade, le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds), a dit que Macky Sall doit gouverner. C’est à lui seul que le parti a donné la prérogative d’engager le parti », ajoute M. Faye, indiquant que le Pds attend de voir la forme et les conditions pour voir au niveau du comité directeur la position à adopter.
Plus catégorique, Idrissa Seck rejette toute main-tendue du pouvoir. « Le seul dialogue auquel je suis actuellement engagé, c’est le dialogue avec le peuple sénégalais qui souffre de la conduite des affaires de l’Etat. Si le président de la République a de l’énergie à dépenser, qu’il la consacre à changer de cap, à accélérer la cadence, à répondre aux attentes des populations et à décrypter le message de défiance qui lui a été adressé par deux électeurs sur trois, à l’occasion de ce référendum », a dit Idrissa Seck cité par L’Observateur.