Par contre, il s’est réjoui qu’un arrêté ait été pris concernant les trois Fai qui ont été sélectionnés sur la base du mode de licence pour les basculer sur le mode d’autorisation.
Mais pour le président de Optic, ce n’est pas fini, car pour que ces Fai puissent opérer de manière rentable, il faut que les conditions soient remplies à savoir qu’on souhaiterait que les redevances qui ont été demandées aux trois opérateurs, puissent être considérées comme des avances afin qu’on puisse les restituer.
Selon le toujours M. Ngom, le ministère de tutelle ne dispose pas de suffisamment de moyens pour exercer son rôle. « On n’a pas un ministère qui a la place, le poids qu’il devrait avoir pour pouvoir mener à bien les ambitions qu’a le Sénégal en matière de numérique », regrette le président de l'Opti avant de suggérer le rattachement du numérique au ministère de l’Economie et des Finances ou de la Primature.
Concernant la numérisation de l’état-civil, le président de l’Optic est catégorique : « les visas, les passeports numérisés et les cartes nationales d’identité nous ont échappé, et on ne veut pas que l’état-civil nous échappe, c’est pour cela que nous nous battons, nous nous organisons avec toutes les parties prenantes » a- t-il assuré.