Karim Maissa Wade est sortie de prison et s’est directement envolé pour l’Emirat du Quatar à la grande déception de ses sympathisants. Qu’à cela ne tienne, la parade d’honneur est reportée sine die. Il faut tout de même le reconnaître, le Président Macky Sall a réussi un coup politique de plus, comme il commence à nous y habituer, en privant au prisonnier le plus célèbre et sans doute le plus populaire d’un bain de foule expiateur et fondateur.
Macky est ainsi parvenu à différer la rentrée politique du fils de Wade et peut être à réveiller certaines rancœurs des populations vis-à-vis d’un Karim Wade qui effiloche l’image d’une victime qui lui servait de tremplin. Il apparaît dorénavant comme le complice de Macky SALL dans le « deal ». Les sorties respectives du garde des sceaux et de Maitre Amadou SALL n’auront pour effet que de conforter les soupçons d’un « deal » de plus, fomenté sur le dos du peuple. Seul dommage, la dénonciation est portée par un « dealeur de renom », en la personne d’Idrissa Seck, ce qui lui ôte tout son potentiel mobilisateur.
Quoi qu’il en soit la « grâce » est intervenu et Karim même s’il n’a « rien signé » à tout de même « donnée sa parole » et a accepté les conditions de sa libération : un exil, jusqu’à nouvelle ordre, peut-être en 2017 avec les élections législatives. Retenons deux choses : - cette grâce accordée, n’est qu’une première étape dans le processus qui doit mener le Sénégal vers l’enterrement purement et simplement de la traque dite des biens mal acquis ; - la deuxième étape est que l’APR et le PDS vont travailler chacun de son côté avec ses moyens dans une entente parfaite à la mise en œuvre d’une loi d’Amnistie sur les fait d’enrichissement illicite au Sénégal de 1960 à nos jours. Karim Wade et ses congénères ne sont pas les seuls bénéficiaires d’une éventuelle loi d’amnistie. C’est, en réalité, toute la classe politique dirigeante de ces cinquante-cinq dernières années qui va en bénéficier, une opportunité d’absolution totale face aux nombreux crimes de prévarication à leur crédit.
Karim Wade, sera bel et bien candidat à l’élection présidentielle de 2019. Quel que soit le résultat des élections législatives où, à mon avis, il ne sera pas candidat, la majorité s’empressera de faire voter une loi d’amnistie sur le fait d’enrichissement illicite dans un but « d’apaisement du climat social, de mobilisation des « énergies pour un Sénégal Emergent », et particulièrement dans une grande précaution de sauver leur tête avant une perte prématurée du pouvoir.Karim Wade et le PDS mettront des moyens énormesdans la mobilisation de tous les mouvements pro Karim et ce qui reste du PDS, pour demeurer leader et chef de l’opposition, interlocuteur privilégié de Macky SALL entre 2018 et 2019 et maintenir l’équilibre de la terreur.
En 2019 Karim WADE, sur les pas de son illustre père, rentrera au Sénégal et participera à la présidentielle. Pour ses chances : au mieux des cas il sera au deuxième tour ce qui signifie une défaite quasi certaine de Macky SALL. Au pire, il se classera troisième et sera ainsi, par la force des choses, faiseur de roi comme le fut Moustapha Niasse. Dans ce deuxième cas de figure Macky SALL devra son deuxième mandat, élément central du deal, au PDS et que nul ne soit alors surpris d’une alliance APR et PDS pour une « NOUVELLE ALTERNATIVE LIBERALE ».
Et c’est Maître Abdoulaye WADE qui aura raison une fois de plus, la famille libérale gouvernera ce pays dans cinquante ans. N’en déplaise aux intellectuelles et sociétés civiles, les politiques sont les détenteurs des leviers de pouvoir et de gouvernance. Ils ont les moyens d’action et ce ne sont pas quelques Révolutions erratiques qui changeront les choses de sitôt. C’est toute la classe politique dirigeante de 1960 à nos jours qui a grand besoin de cette loi d’amnistie et elle se donnera les moyens de l’avoir.
*Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds)
jsdpolitik@gmail.com
Macky est ainsi parvenu à différer la rentrée politique du fils de Wade et peut être à réveiller certaines rancœurs des populations vis-à-vis d’un Karim Wade qui effiloche l’image d’une victime qui lui servait de tremplin. Il apparaît dorénavant comme le complice de Macky SALL dans le « deal ». Les sorties respectives du garde des sceaux et de Maitre Amadou SALL n’auront pour effet que de conforter les soupçons d’un « deal » de plus, fomenté sur le dos du peuple. Seul dommage, la dénonciation est portée par un « dealeur de renom », en la personne d’Idrissa Seck, ce qui lui ôte tout son potentiel mobilisateur.
Quoi qu’il en soit la « grâce » est intervenu et Karim même s’il n’a « rien signé » à tout de même « donnée sa parole » et a accepté les conditions de sa libération : un exil, jusqu’à nouvelle ordre, peut-être en 2017 avec les élections législatives. Retenons deux choses : - cette grâce accordée, n’est qu’une première étape dans le processus qui doit mener le Sénégal vers l’enterrement purement et simplement de la traque dite des biens mal acquis ; - la deuxième étape est que l’APR et le PDS vont travailler chacun de son côté avec ses moyens dans une entente parfaite à la mise en œuvre d’une loi d’Amnistie sur les fait d’enrichissement illicite au Sénégal de 1960 à nos jours. Karim Wade et ses congénères ne sont pas les seuls bénéficiaires d’une éventuelle loi d’amnistie. C’est, en réalité, toute la classe politique dirigeante de ces cinquante-cinq dernières années qui va en bénéficier, une opportunité d’absolution totale face aux nombreux crimes de prévarication à leur crédit.
Karim Wade, sera bel et bien candidat à l’élection présidentielle de 2019. Quel que soit le résultat des élections législatives où, à mon avis, il ne sera pas candidat, la majorité s’empressera de faire voter une loi d’amnistie sur le fait d’enrichissement illicite dans un but « d’apaisement du climat social, de mobilisation des « énergies pour un Sénégal Emergent », et particulièrement dans une grande précaution de sauver leur tête avant une perte prématurée du pouvoir.Karim Wade et le PDS mettront des moyens énormesdans la mobilisation de tous les mouvements pro Karim et ce qui reste du PDS, pour demeurer leader et chef de l’opposition, interlocuteur privilégié de Macky SALL entre 2018 et 2019 et maintenir l’équilibre de la terreur.
En 2019 Karim WADE, sur les pas de son illustre père, rentrera au Sénégal et participera à la présidentielle. Pour ses chances : au mieux des cas il sera au deuxième tour ce qui signifie une défaite quasi certaine de Macky SALL. Au pire, il se classera troisième et sera ainsi, par la force des choses, faiseur de roi comme le fut Moustapha Niasse. Dans ce deuxième cas de figure Macky SALL devra son deuxième mandat, élément central du deal, au PDS et que nul ne soit alors surpris d’une alliance APR et PDS pour une « NOUVELLE ALTERNATIVE LIBERALE ».
Et c’est Maître Abdoulaye WADE qui aura raison une fois de plus, la famille libérale gouvernera ce pays dans cinquante ans. N’en déplaise aux intellectuelles et sociétés civiles, les politiques sont les détenteurs des leviers de pouvoir et de gouvernance. Ils ont les moyens d’action et ce ne sont pas quelques Révolutions erratiques qui changeront les choses de sitôt. C’est toute la classe politique dirigeante de 1960 à nos jours qui a grand besoin de cette loi d’amnistie et elle se donnera les moyens de l’avoir.
*Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds)
jsdpolitik@gmail.com