Aminata Assome Diatta ouvre des brèches, mais ne ferme la porte de sa maison à personne, même pas à Ousmane Sonko. Dans l’avenir, l’ancienne ministre du commerce de Macky Sall n’écarte pas, dans la même veine de travailler au leader de Pstef dans le futur.
Sur le plateau de nos confrères de seneweb, Assome Diatta dit clairement qu’elle n’écarte aucune possibilité de travailler avec Ousmane Sonko, ni avec Macky Sall dans le futur. Elle renseigne que cette probabilité dépendra des directives qu’aura choisies son parti qui aura le dernier mot.
« Moi personne ne peut me détourner de ma direction. Si demain les membres de parti pensent qu’on doit travailler avec Ousmane Sonko, on le fera avec plaisir et personne ne peut nous empêcher de la faire et c’est valable avec le Président Macky Sall », a clairement indiqué Madame Aminata Assome Diatta.
Sur la question portant sur l’embargo de la maison d’Ousmane Sonko, Assome Diatta indique que l’Etat doit travailler à mettre la lumière sur cette affaire. Pour elle, si Ousmane Sonko doit être arrêté qu’on l’arrête.
« Ce pays nous appartient à tous. La justice, c’est l’équilibre. Si elle bascule dans le parti, cela peut entraîner des précédent dangereux ainsi, j’invite le ministère de la Justice à dire le droit convenablement. Ousmane Sonko est un citoyen comme tout le monde, c’est un justiciable, s’il doit être condamné, qu’il le soit, sinon qu’il recouvre toute sa liberté », a aussi précisé Assome Diatta qui a annoncé son départ de BBY.
Abordant la question portant sur l’organisation de la présidentielle de 2024, Assome Diatta est d’avis que le système actuel avec le filtre du parrainage permet d’organiser une élection normale qui peut et doit encore offrir une participation à tous ceux qui remplissent tous les critères de sélection. Elle a, en outre, remercié une démocratie mature du Sénégal.
Assome a, après avoir déploré les morts notées lors des dernières manifestations, vivement dénoncé les casses sur les biens publics et privés qui sont une perte immense pour le pays. Elle a, en définitive, invité à plus de justice, car la paix, l’équilibre et la quiétude nationale dépendent toujours des décisions de justice rendue.