Le président de la république de Guinée Alpha condé effectue une visite officielle de trois jours au Sénégal. Cette visite entamée hier a été l’occasion pour les opposants guinéens vivant au Sénégal de tirer la sonnette d’alarme concernant la gestion politique et économique d’Alpha Condé. A cet effet, les membres de l’opposition vivant au Sénégal ont fait face à la presse hier au siège de la Rencontre Africaine pour la défense des droits de l'homme, (Raddho) pour attirer l’attention de la communauté internationale sur la situation socio-économique et politique de la guinée depuis l’accession au pouvoir d’Alpha Condé.
Selon le responsable des partis de l’opposition section Sénégal, El hadji Souleymane Diallo, « les citoyens guinéens de tout bord politique et de la société civile vivant au Sénégal sont désenchantés face à la situation de désolation et de misère qui prévaut en Guinée ». Et d’ajouter « son régime est caractérisé par un repli identitaire amplifié par la dilapidation des ressources publiques, la gabegie, le gaspillage, les malversations financières et les détournements suivants des procédés machiavéliques et peu orthodoxes comme les marchés de gré à gré, la gestion des contrats miniers ». Souleymane Diallo évoque par ailleurs dans son réquisitoire « la corruption généralisée et la gestion à caractère familial et communautaire des ressources de la Guinée. Selon lui-« même l’épidémie Ebola a été transformée par Alpha Condé en Ebola business ». Il a fustigé par ailleurs ce qu’il appelle les stigmates d’une mauvaise gouvernance et l’absence totale de services sociaux de base. Le porte-parole a aussi soutenu que les populations peinent à avoir de l’eau, de l’électricité, des infrastructures routières et des soins de santé primaires. Pis, dit –il « en Guinée, au clientélisme et à l’exclusion sociale de certaines communautés s’ajoutent la dépravation des mœurs et le désœuvrement de la jeunesse ». Pour finir d’assombrir le tableau, le porte-parole de l’opposition guinéenne à Dakar estime que les violations intercommunautaires seraient fréquemment notées dans son pays. Sans compter que le gouvernement du président Alpha Condé jouerait « la politique du plus fort et la politique de la division pour mieux régner ».
Selon Souleymane Diallo, le président Condé n’a pas une vision politique. « Nous dénonçons son refus de dialoguer avec les partis de l’opposition, la violation de la constitution et le code électoral. La destination des élus locaux de l’opposition et la mise en place de délégation spéciale favorables au parti au pouvoir s’est faite tout au long de son régime », a-t-il décrié.
Pour le représentant des partis de l’opposition guinéenne vivant au Sénégal, leur mouvement de contestation demande solennellement au président Alpha Condé d’éclaircir la lanterne des guinéens sur les transactions financières controversées relatives notamment aux 25 millions de dollars de palladino, aux 150 millions de dollars du gouvernement angolais et aux 700 millions de dollars de Rio Tinto. Il fustige également les sorties « opaques » de fonds de la Banque centrale à destination des Emirats Arabes Unis. En plus des dépenses journalières supposées de 135 000 dollars au palais.
Non-respect des droits de l’homme.
Le secrétaire général de la Raddho, Aboubacry Mbodji estime que la situation des droits humains en Guinée est préoccupante. « Nous avions porté beaucoup d’espoirs sur le régime de Alpha Condé que nous avons défendu quand il était dans l’opposition. Mais aujourd’hui, on ne reconnait plus l’homme que nous avons aidé à sortir de la prison pour aller prendre le pouvoir. Aujourd’hui, en Guinée, il y a une profonde fissure du tissu social qui a entraîné une crise de confiance entre les acteurs de la classe politique guinéenne. La Radhho va accompagner les membres de l’opposition républicaine guinéenne dans le combat qu’elle porte pour dire non à la dictature et arrêter ce régime sanguinaire du président Condé » a-t-il conclu.
Source: Témoin
Selon le responsable des partis de l’opposition section Sénégal, El hadji Souleymane Diallo, « les citoyens guinéens de tout bord politique et de la société civile vivant au Sénégal sont désenchantés face à la situation de désolation et de misère qui prévaut en Guinée ». Et d’ajouter « son régime est caractérisé par un repli identitaire amplifié par la dilapidation des ressources publiques, la gabegie, le gaspillage, les malversations financières et les détournements suivants des procédés machiavéliques et peu orthodoxes comme les marchés de gré à gré, la gestion des contrats miniers ». Souleymane Diallo évoque par ailleurs dans son réquisitoire « la corruption généralisée et la gestion à caractère familial et communautaire des ressources de la Guinée. Selon lui-« même l’épidémie Ebola a été transformée par Alpha Condé en Ebola business ». Il a fustigé par ailleurs ce qu’il appelle les stigmates d’une mauvaise gouvernance et l’absence totale de services sociaux de base. Le porte-parole a aussi soutenu que les populations peinent à avoir de l’eau, de l’électricité, des infrastructures routières et des soins de santé primaires. Pis, dit –il « en Guinée, au clientélisme et à l’exclusion sociale de certaines communautés s’ajoutent la dépravation des mœurs et le désœuvrement de la jeunesse ». Pour finir d’assombrir le tableau, le porte-parole de l’opposition guinéenne à Dakar estime que les violations intercommunautaires seraient fréquemment notées dans son pays. Sans compter que le gouvernement du président Alpha Condé jouerait « la politique du plus fort et la politique de la division pour mieux régner ».
Selon Souleymane Diallo, le président Condé n’a pas une vision politique. « Nous dénonçons son refus de dialoguer avec les partis de l’opposition, la violation de la constitution et le code électoral. La destination des élus locaux de l’opposition et la mise en place de délégation spéciale favorables au parti au pouvoir s’est faite tout au long de son régime », a-t-il décrié.
Pour le représentant des partis de l’opposition guinéenne vivant au Sénégal, leur mouvement de contestation demande solennellement au président Alpha Condé d’éclaircir la lanterne des guinéens sur les transactions financières controversées relatives notamment aux 25 millions de dollars de palladino, aux 150 millions de dollars du gouvernement angolais et aux 700 millions de dollars de Rio Tinto. Il fustige également les sorties « opaques » de fonds de la Banque centrale à destination des Emirats Arabes Unis. En plus des dépenses journalières supposées de 135 000 dollars au palais.
Non-respect des droits de l’homme.
Le secrétaire général de la Raddho, Aboubacry Mbodji estime que la situation des droits humains en Guinée est préoccupante. « Nous avions porté beaucoup d’espoirs sur le régime de Alpha Condé que nous avons défendu quand il était dans l’opposition. Mais aujourd’hui, on ne reconnait plus l’homme que nous avons aidé à sortir de la prison pour aller prendre le pouvoir. Aujourd’hui, en Guinée, il y a une profonde fissure du tissu social qui a entraîné une crise de confiance entre les acteurs de la classe politique guinéenne. La Radhho va accompagner les membres de l’opposition républicaine guinéenne dans le combat qu’elle porte pour dire non à la dictature et arrêter ce régime sanguinaire du président Condé » a-t-il conclu.
Source: Témoin