"Il faut se rappeler que toutes les graves crises qui ont rudement menacé la stabilité du pays viennent de l'Assemblée nationale. Crise de décembre 1962 qui a pratiquement abouti à un changement de régime, le régime hyper présidentialiste qu'on connaît et qui avait abouti au régime du parti unique de 1966 à 1974. Une évolution qui avait donné une assemblée pluraliste en 1978 avec 18 députés à l'Assemblée nationale", a écrit Alioune Tine, repris par Le Pop, sur sa page Facebook.
La deuxième grande crise, poursuit-il, "c'est le 23 juin 2011. Avec le rejet de 3e mandat (d'Abdoulaye Wade) mais aussi d'un modèle Parlementaire et de députés qui tournent le dos délibérément à la volonté du Peuple". La différence entre la crise de 62 et celle du 23 juin, renseigne M. Tine, "c'est qu'après le 23 juin, il n'y a eu aucune réforme structurelle prenant acte d'un désir profond de changement fortement exprimé. En dépit de l'existence des conclusions des Assises qui pouvaient constituer une bonne base pour un dialogue qui pouvait aboutir à des réformes consensuelles, sur des réformes modernisant nos constitutions politiques, démocratiques et de gouvernance".
Aussi, estime le président du Csdh : "Nous sommes rattrapés par l'histoire en assistant en direct et de manière scandaleuse et parodique à la décomposition de l'institution parlementaire. Ceux qui invoquent les textes et règlements ne se rendent pas comptent que des textes et règlements qui transforment une Assemblée nationale en arène, où les gens se battent, ne sont pas bons et qu'il faut les changer. L'image que donne l'Assemblée est peu reluisante. C'est une honte pour le Sénégal".
La deuxième grande crise, poursuit-il, "c'est le 23 juin 2011. Avec le rejet de 3e mandat (d'Abdoulaye Wade) mais aussi d'un modèle Parlementaire et de députés qui tournent le dos délibérément à la volonté du Peuple". La différence entre la crise de 62 et celle du 23 juin, renseigne M. Tine, "c'est qu'après le 23 juin, il n'y a eu aucune réforme structurelle prenant acte d'un désir profond de changement fortement exprimé. En dépit de l'existence des conclusions des Assises qui pouvaient constituer une bonne base pour un dialogue qui pouvait aboutir à des réformes consensuelles, sur des réformes modernisant nos constitutions politiques, démocratiques et de gouvernance".
Aussi, estime le président du Csdh : "Nous sommes rattrapés par l'histoire en assistant en direct et de manière scandaleuse et parodique à la décomposition de l'institution parlementaire. Ceux qui invoquent les textes et règlements ne se rendent pas comptent que des textes et règlements qui transforment une Assemblée nationale en arène, où les gens se battent, ne sont pas bons et qu'il faut les changer. L'image que donne l'Assemblée est peu reluisante. C'est une honte pour le Sénégal".