D’après nos confrères du Populaire, le nouveau médiateur de la République est d’avis que sa nomination à la tête de cette institution est loin de sonner sa mort politique, comme le supposent certains observateurs. Me Alioune Badara Cissé, qui s’exprimait, hier, lors de la cérémonie de passation de service, a clairement dit : « Si participer à l’apaisement du climat politique dans notre pays, non pas parce que ma mission m’y prédispose, mais parce que j’ai la possibilité de parler à Moustapha Cissé Lô, à Souleymane Ndéné Ndiaye, à Ousmane Tanor Dieng, à tout le monde, si se mettre au service de ses concitoyens est un mouroir politique, je mourrai politiquement ». Et de renchérir : « La politique, c’est l’administration de la cité en étant le porte-voix de ceux qui n’en n’ont pas. Si œuvrer, de jour comme de nuit, à l’apaisement du climat social, est mourir politiquement, je mourrai politiquement. Si ces capacités, en les mettant en œuvre, qui feront que je meurs politiquement, considérez-moi, d’ores et déjà , comme un cadavre politique ».
Poursuivant son propos, Me Cissé a déclaré : « C’est vrai que je ne serai plus sur les tribunes, je ne serai plus sur les gradins, ni pieds croisés à la télévision en train de faire ce que j’ai fait pendant un bon moment. Cela m’aura décidemment manqué, mais je suis tenu à beaucoup plus que cela. Non plus à pêcher, mais à agir. A agir sur le formatage de notre civilisation, sur notre culture, sur notre pays, de faire renaître cet homme sénégalais, capable de pardonner, capable de croire en un avenir meilleur ».
A l’en croire, ce sont les maçons, les agriculteurs, les chômeurs, les menuisiers, les syndicats, qui seront ses militants. Quant aux mouvements et associations politiques, Me Cissé de lancer : « Je vous renvoie tous aux tâches qui sont celles de la République, qui sont celles de l’Etat. Celle d’un renforcement de l’Etat, des sentinelles, de dire la vérité quelle qu’elle puisse vous coûter. Ne me consultez pas, je n’en ai pas besoin. J’ai travaillé avec vous dans la durée pour vous donner les moyens de votre indépendance. La liberté d’association est constitutionnellement reconnue, gardez-la et faites en usage que je vous ai demandé de toujours faire, usage que vous m’avez toujours vue en faire. Nous ne sommes pas des pourfendeurs d’institutions, mais nous avons été des agents par lesquels les institutions ou certaines ont toujours trouvé alerte ».
Poursuivant son propos, Me Cissé a déclaré : « C’est vrai que je ne serai plus sur les tribunes, je ne serai plus sur les gradins, ni pieds croisés à la télévision en train de faire ce que j’ai fait pendant un bon moment. Cela m’aura décidemment manqué, mais je suis tenu à beaucoup plus que cela. Non plus à pêcher, mais à agir. A agir sur le formatage de notre civilisation, sur notre culture, sur notre pays, de faire renaître cet homme sénégalais, capable de pardonner, capable de croire en un avenir meilleur ».
A l’en croire, ce sont les maçons, les agriculteurs, les chômeurs, les menuisiers, les syndicats, qui seront ses militants. Quant aux mouvements et associations politiques, Me Cissé de lancer : « Je vous renvoie tous aux tâches qui sont celles de la République, qui sont celles de l’Etat. Celle d’un renforcement de l’Etat, des sentinelles, de dire la vérité quelle qu’elle puisse vous coûter. Ne me consultez pas, je n’en ai pas besoin. J’ai travaillé avec vous dans la durée pour vous donner les moyens de votre indépendance. La liberté d’association est constitutionnellement reconnue, gardez-la et faites en usage que je vous ai demandé de toujours faire, usage que vous m’avez toujours vue en faire. Nous ne sommes pas des pourfendeurs d’institutions, mais nous avons été des agents par lesquels les institutions ou certaines ont toujours trouvé alerte ».